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La direction des Affaires criminelles et des Grâces (DACG) est, en France, une direction d'administration centrale du ministère de la Justice qui exerce, sous l'autorité du garde des Sceaux, la plénitude des attributions du ministère de la Justice dans le domaine pénal.

Faits en bref Fondation, Sigle ...
Direction des Affaires criminelles et des Grâces
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Entrée du ministère de la Justice au 13 place Vendôme, 1er arrondissement de Paris, où se situe la direction des Affaires criminelles et des Grâces.
Histoire
Fondation
Cadre
Sigle
DACGVoir et modifier les données sur Wikidata
Forme juridique
Domaine d'activité
Pays
Organisation
Directrice
Laureline Peyrefitte (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Organisation mère
Identifiants
SIREN
OpenCorporates
Annuaire du service public
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Histoire

La DACG a été créée au ministère de la Justice en comme l'héritière de la division criminelle, qui avait été créée en l'an IV[1].

Missions

La DACG exerce les attributions du ministère de la Justice en matière pénale. À ce titre, elle[α] :

  • élabore la législation et la réglementation en matière répressive et examine, en liaison avec les départements ministériels concernés, tous les projets de normes comportant des dispositions pénales ;
  • conduit les négociations européennes et internationales en matière répressive ;
  • prépare les instructions générales d'action publique, coordonne et évalue leur mise en application ;
  • contrôle l'exercice de l'action publique par les parquets généraux et parquets ;
  • instruit les recours en grâce et les mesures d'amnistie ;
  • assure la mise en œuvre des conventions internationales en matière d'entraide judiciaire pénale ;
  • assure le fonctionnement du casier judiciaire national, qui est placé sous l'autorité du directeur.

Les parquets généraux adressent des rapports sur la politique pénale à la DACG. En , environ 8 000 affaires sont suivies au niveau national pour des raisons de coordinations entre plusieurs administrations ou entre juridictions. Depuis la loi du , le ministre ne peut plus adresser aux magistrats aucune instruction dans des affaires individuelles[2],[β].

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Organisation

Depuis le , la DACG est constituée de trois sous-directions[γ], chacune divisée en trois bureaux[δ] :

  • la sous-direction de la justice pénale générale :
    • le bureau de la politique pénale générale,
    • le bureau de la police judiciaire,
    • le bureau de l'exécution des peines et des grâces ;
  • la sous-direction de la justice pénale spécialisée :
    • le bureau du droit économique, financier et social, de l'environnement et de la santé publique,
    • le bureau de la lutte contre la criminalité organisée, le terrorisme et le blanchiment,
    • le bureau de l'entraide pénale internationale ;
  • la sous-direction de la négociation et de la législation pénales :
    • le bureau de la négociation pénale européenne et internationale,
    • le bureau de la législation pénale générale,
    • le bureau de la législation pénale spécialisée.

Elle est également composé d'un service à compétence nationale : le service du Casier judiciaire national, installé à Nantes.

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Localisation

Jusqu'en , la DACG occupait des locaux situés rue Saint-Honoré[3]. Elle a ensuite déménagé dans un immeuble situé 14 rue Halévy dans le 9e arrondissement de Paris, acheté par l'État en [4] à AGF. Depuis , elle occupe des locaux situés 13 place Vendôme, dans le 1er arrondissement.

Liste des directeurs des Affaires criminelles et des Grâces

Les directeurs de la DACG ont été successivement[5],[6] :

Davantage d’informations Directeur, Décret de nomination ...
Directeur Décret de nomination
Jean-Marie Emmanuel Legraverend
Dominique-Armand Rives
Jacques Guerry de Champneuf (d)
Nicolas Decrusy (d)
Hippolyte Alphonse Quénault
Ernest Desclozeaux
Pierre Antoine Meilheurat
Faustin Hélie
Charles-Sylvestre Rieff (d)
Charles de Sibert de Cornillon
Myrtil-Joseph Sénéca
Victor-Armand-Joseph Pouillaude de Carnières
Jean Charles Babinet (d)
Charles Petit [a]
Marie-Joseph-Alexis Gast [b]
Camille Godelle [c]
Alexandre Ribot [d]
Jules Lacointa [e]
Émile Lenoël [f]
Joseph Amélie Benoist [g]
Philippe Ernest Hardouin [h]
Georges Picot [i]
Pierre Charles Sevestre [j]
Célestin Louis Tanon [k]
Pierre-Achille Vételay [l]
Ernest-Jean Poux-Franklin [m]
Étienne Edmond Jacquin [n]
Marius Joseph Dumas [o]
André Boulloche [p]
Adrien Couturier (d) [q]
François César Hubert Pétitier [r]
François Malepeyre [s]
Gabriel Geoffroy (d) [t]
François Joseph Louis Marie Saint-Aubin [u]
Jules Émile Bourdon [v]
Théodore Tissier [w]
Maurice Deligne [x]
Théodore Lescouvé [y]
Paul Boulloche [z]
Paul André [aa]
Léon Eugène Courtin [ab]
Jean Baptiste Joseph Coudert [ac]
Eugène Leroux (d) [ad]
Abel Prouharam [ae]
Maurice Gilbert [af]
Paul Henri Mouton [ag]
Georges Rateau [ah]
Raymond Bacquart (d) [ai]
Nicolas Battestini [aj]
Henry Corvisy [ak]
Louis Gravier [al]
Maurice Patin [am]
Antonin Besson [an]
Maurice Turquey [ao]
René de Bonnefoy des Aulnais [ap]
Jean Mazard [aq]
André Touren [ar]
Henri Maynier [as]
Paul Pageaud (d) [at]
Pierre Arpaillange [au]
Christian Le Gunéhec (d) [av]
Raoul Béteille [aw]
Michel Jeol (d) [ax]
Bruno Cotte [ay]
Franck Terrier (d) [az]
François Falletti [ba]
Marc Moinard [bb]
Yves Charpenel [bc]
Robert Finielz (d) [bd]
Jean-Claude Marin [be]
Jean-Marie Huet (d) [bf]
Maryvonne Caillibotte (d) [bg]
Marie-Suzanne Le Quéau [bh]
Robert Gelli [bi]
Rémy Heitz [bj]
Catherine Pignon (d) [bk]
Olivier Christen (d) [bl]
Laureline Peyrefitte (d) [bm]
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Références

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Voir aussi

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