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Culture de la Corée du Sud

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Culture de la Corée du Sud
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La Corée du Sud partage sa culture traditionnelle avec celle de la Corée du Nord. La culture coréenne est influencée par celle de la Chine mais est essentiellement distincte. La culture traditionnelle a été également influencée par le bouddhisme et le confucianisme et a elle-même influencé la culture japonaise.

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Danseurs traditionnels au palais royal de Gyeongbokgung

Depuis la partition en deux États séparés en 1945, les deux Corées ont développé des formes contemporaines distinctes de culture.

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Langues, peuples

Langues

Le pays est linguistiquement homogène, avec pour langue officielle le coréen (maternelle pour 91 % de la population). Les langues coréaniques sont des langues altaïques.

Le coréen s'écrit selon deux systèmes d'écriture du coréen (en), l'hanja et l'hangeul. Depuis 1894, l'alphabet hangeul, interdit depuis 1504, remplace progressivement l'écriture idu (alphabet hanja), et devient officiel en 1945. La calligraphie coréenne concerne les deux graphies.

Depuis 2000, le système de romanisation révisée du coréen (RR) remplace le système de romanisation McCune-Reischauer (1937) officiel depuis 1984. Un troisième système de transcription phonétique est celui de romanisation Yale du coréen (en) (1947-1950).

Il existe enfin une langue des signes coréenne spécifique.

Peuples

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Traditions

Résumé
Contexte

Religion

Symboles

Folklore

Croyances

La culture traditionnelle est imprégnée de trois systèmes de pensée, le chamanisme, le bouddhisme et le confucianisme.

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Svastika moderne

Les lieux religieux y sont souvent signalés par un svastika.

La superstition la plus répandue est le Saju[1], une forme ancienne de divination liée à l'astrologie chinoise. Les coréens pratiquent le Saju dans des cafés saju ou sur des applications mobile[2].

Mythologie

Noms

Fêtes

Fêtes et jours fériés

Davantage d’informations Date, Nom français ...
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Arts de la table

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  • Liste des sources de l'histoire culinaire coréenne
  • Ministry of Food and Drug Safety (en)

Cuisine

Les spécificités de la cuisine coréenne

Pour le Coréen, prendre un repas traditionnel, c’est d’abord s’asseoir sur un sol en papier laqué, autour d’une table basse recouverte d’une collection de plusieurs petits bols de métal, soigneusement disposés. En guise de couverts, ils utilisent une paire de baguettes et une cuillère à soupe plate[3]. Pour la plupart des occidentaux, lorsque l’on pense à la cuisine coréenne, on imagine aussitôt des mets à l’ail et au piment, mais tous les ingrédients utilisés ne sont pas aussi épicés. En fait, les plats les plus anciens jouent sur des saveurs bien moins prononcées. Fougères royales, plantes des marais, hémérocalles, pousses d’aralies, et bien d’autres plantes sauvages ou exotiques figurent au répertoire culinaire coréen[4],[5].

Les plats typiquement coréens

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Un plat de tteokbokki.

Parmi les plats, le guk (soupe) occupe une place centrale. Elle peut être à base de soja et d’oignons, d’algues, ou encore de légumes, et même aux anchois.le banchan (accompagnement), les Coréens apprécient particulièrement les produits de la mer : poisson séché, salé et grillé au charbon de bois ou la bouillabaisse à la mode coréenne. Les Coréens apprécient également beaucoup la viande, surtout grillée, comme le galbi (côtelettes de bœuf persillées) ou le bulgogi (tranches de bœuf marinées), qu’ils accompagnent de bibimbap[6] (riz aux légumes). En Corée, la plupart des légumes communs (feuille de sésame, épinards laitue, haricots mungo ou soja) se cultivent dans le potager, mais d’autres ne se trouvent qu’à l’état sauvage. Prenant le nom de namul une fois bouillis, ils sont assaisonnés d’huile et de graines de sésame, d’ail et de sauce soja. En dessert, les Coréens privilégient les fruits en tranches bien frais, mais lors des grandes fêtes, les tteok (gâteaux de riz vapeur) font inévitablement partie du banquet.

L'incontournable kimchi

Le kimchi est un peu l’étendard de la cuisine coréenne et son mets le plus répandu, avec le bap (riz), bien sûr. Personne ne sait trop quand, ni où il a vu le jour, mais une chose est sûre, c’est pour lui qu’on se rassemble traditionnellement en automne lors du gimjang : grandes festivités annuelles consistant en la préparation du kimchi d’hiver. Une fois préparé, le kimchi est entreposé dans de grands pots en terre cuite, puis enterré dans le jardin pour l’empêcher de fermenter. Autrefois, le Coréen moyen, ne disposait souvent que de ces légumes marinés au piment et à l’ail pour résister aux longs mois d’hiver.

Boisson

  • Drinking culture of Korea (en)
  • Korean alcoholic beverages (en)
    • Beer in North Korea (en), Beer in South Korea (en)

Les traditions autour de l'alcool fort

L’alcool fait partie intégrante de la culture coréenne depuis des millénaires. L’histoire ne dit pas quand les Coréens ont découvert la fermentation, mais les premiers écrits la mentionne déjà pendant la période de Silla au IVe siècle. C’est pourquoi, il persiste encore certaines traditions ancestrales dans les pratiques culturelles actuelles ; par exemple, le marié boit toujours de la liqueur de riz durant la cérémonie et pendant la fête qui suit. De même, aux cérémonies de culte des ancêtres, les coréens placent encore un bol de liqueur parmi les offrandes disposées sur l’autel. Une fois les rites achevés, les vivants boivent le breuvage à la santé des esprits pour renforcer le lien qui les unit. Funérailles et veillées imposent également de longues beuveries qui aident à supporter le chagrin.

De nos jours, en Corée, les repas sont généralement consommés avec de l’alcool fort, le plus souvent le makgeolli (liqueur de riz laiteuse), dont il existe de nombreux dérivés, parfois à base de soja, plus ou moins fort pour s’accommoder à toutes les sensibilités. Néanmoins, les goûts changent : la bière tend à supplanter ses rivales, surtout chez les jeunes, tout comme le whisky et d'autres alcools forts d’origine occidentale. Fait surprenant, l’ivresse publique n’est pas dénigrée ; bien au contraire, quand les Coréens boivent, ils se sentent généralement obligés de se saouler. Le renforcement de la réglementation routière à quelque peu inversé la tendance, mais les habitants du pays demeurent de gros buveurs.

Le thé : un art de vivre ancestral

Le thé coréen, séché à la main selon des méthodes ancestrales, s’impose aujourd’hui comme l’un des meilleurs au monde. Aujourd’hui, la cérémonie du thé est surtout appréciée par les femmes, alors que les moines et les gens ordinaires boivent leur thé vert sans autre formalité. Originaire de Chine, le cha (thé) est introduit en Corée au VIIe siècle par des moines bouddhistes. Mais lorsque la nouvelle dynastie Joseon prend le contrôle de la péninsule au XIVe siècle, ses souverains décident de briser la puissance du bouddhisme, menaçant ainsi la tradition du thé, que certains moines réussiront pourtant à réintroduire aux XIXe et XXe siècles.

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Santé

Activités physiques

Sports

Le sport national est le baseball. Le sport électronique est le plus regardé après le baseball[7]. Les pratiquants sont nommés Gosu.

Arts martiaux

Autres

  • Traditional games of Korea (en)
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Littérature

La littérature coréenne ancienne est inspirée par la littérature confucéenne chinoise.

La poésie a longtemps été prisée, et elle l'est encore.

Littérature contemporaine

Parmi les romanciers modernes, on peut citer Yi Mun-yol.

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Média

Presse écrite

Radio

Télévision

Internet (.kr)

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Artisanat

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L'artisanat coréen traditionnel et contemporain est une activité importante[10],[11],[12]

Les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel relèvent (pour partie) du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. On parle désormais de trésor humain vivant. Mais une grande partie des techniques artisanales ont régressé, ou disparu, dès le début de la colonisation, et plus encore avec la globalisation, sans qu'elles aient été suffisamment recensées et documentées.

Textiles, cuir, papier

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Célébration du Gaecheonjeol en tenue traditionnelle

Costumes traditionnels

Le costume traditionnel coréen, ou hanbok, aux couleurs vives, est inspiré des modèles portés pendant la dynastie Chôson (1392-1910). Pour les femmes, le hanbok est constitué d’une grande pièce de tissu attaché au niveau de la poitrine, formant une longue jupe, et d’une veste.

Bois, métaux

Poterie, céramique, faïence

Verrerie d'art

Joaillerie, bijouterie, orfèvrerie

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Arts visuels

Dessin

Peinture

La peinture traditionnelle coréenne, profondément enracinée dans l'esthétique orientale, est très différente de la peinture occidentale.

Sculpture

Architecture

Photographie

Graphisme

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Arts du spectacle

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Musique

Musique traditionnelle

La musique traditionnelle coréenne, le Gugak, a des origines culturelles communes avec la Chine et le Japon. Le Gugak se distingue des autres musiques du Nord-Est asiatique par le fait que la musique coréenne ait 3 battements par mesure alors que les musiques chinoises et japonaises en ont seulement deux. Le Gugak peut être divisé en deux genres : le Jeongak, ou musique de Cour, et le Minsogak, ou musique folklorique.
Le Jeongak, la musique des nobles est lente, solennelle et sophistiquée alors que Minsogak, à l'instar de la musique paysanne, du pansori (chant folklorique narratif) et de la musique chamaniste, est rapide et dynamique.

Avec le temps, on voit apparaître un nouveau type de musique, qui vise plutôt les jeunes artistes. Cela s’appelle la Korean Pop Music, plus connue sous le nom de K-pop. Comme la Chine avec la M-pop (pour mandarin) et le Japon avec la J-pop, cette musique fait le tour de l'Asie, et est même connue dans le monde.

Pop culture coréenne

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BESTie au Hallyu Tour Concert d'Incheon (2014)

Si la culture traditionnelle coréenne est très vivante, une culture populaire moderne s'est développée depuis la démocratisation du pays au début des années 1990. La pop culture coréenne atteint aujourd’hui les autres pays d'Asie, parallèlement à l'affermissement de la puissance économique de la dixième économie mondiale.

La mode pop coréenne ou Hallyu (que l'on peut traduire par « vague coréenne ») s'étend du cinéma à la mode en passant par les cosmétiques. Elle est révélatrice de la nouvelle place d'un pays qui apparaît aujourd’hui comme symbole d'une nouvelle modernité.

Cette modernité reste toutefois enracinée dans une identité asiatique et parmi les valeurs fondatrices coréennes qui sont le moteur de cette réussite économique et culturelle, la première est le han qui exprime le sentiment des attentes déçues, mais aussi une obstination sans faille. Le « han » reste le trait spécifique majeur du tempérament national coréen, qui partage par ailleurs des valeurs, notamment confucéennes, avec son environnement asiatique.

Danse

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Cérémonie du thé en Corée.

Danse traditionnelle

Les danses traditionnelles coréennes, comme la musique, peuvent également être classées en danses de cour et en danses folkloriques.

Théâtre

Le théâtre coréen continue à exister[21].

Autres scènes : marionnettes, mime, pantomime, prestidigitation

Les arts mineurs de scène, arts de la rue, arts forains, cirque, théâtre de rue, spectacles de rue, arts pluridisciplinaires, performances manquent encore de documentation pour le pays…

Pour le domaine de la marionnette, la référence est : Arts de la marionnette en Corée, sur le site de l'Union internationale de la marionnette UNIMA).

  • Théâtre traditionnel de marionnettes[22]
  • Eun-young Kim Pernelle[23]
  • Mitchu Drama Institute, Sohn Jin-chaek, Kkokdu Gaksi[24],[25],[26]
  • Koreai bábjáték (hu)
  • Chuncheon Puppet Festival (en)

Cinéma

Le cinéma coréen est un des plus dynamiques au monde et domine la scène continentale en Asie, et plus particulièrement en Asie du Sud-Est. L'éclatement du cinéma sud-coréen et son déferlement sur l'Asie constitue le phénomène Hallyu (한류 en coréen), ce qui signifie en français « la vague coréenne ».

Quelques cinéastes coréens ont réussi à se faire connaître en France et à l'international, par exemple Kim Ki-duk, avec des films comme Printemps, été, automne, hiver et... printemps (2003) ou Locataires (2005), ou encore Park Chan-wook, avec Oldboy (2003) ou Thirst, ceci est mon sang (Thirst) (2009).

Autres

Patrimoine

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Musées

Liste du Patrimoine mondial

Le programme Patrimoine mondial (UNESCO, 1971) a inscrit dans sa liste du Patrimoine mondial (au 12/01/2016) :

Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Le programme Patrimoine culturel immatériel (UNESCO, 2003) a inscrit dans sa liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité (au 10/01/2016) :

  • Corée du Sud
  • Corée du Nord
    • 2015 : La tradition de la préparation du kimchi dans la république populaire démocratique de Corée[41].
    • 2015 (?) : Le chant traditionnel Arirang dans la république populaire démocratique de Corée[40].
    • 2018 : La lutte coréenne traditionnelle (Ssirum/Ssireum)[44].

Registre international Mémoire du monde

Le programme Mémoire du monde (UNESCO, 1992) a inscrit dans son registre international Mémoire du monde (au 15/01/2016) :

  • Sud
    • 1997 : Annales de la Dynastie Cho-son[45]
    • 2015 : Les archives du programme spécial KBS “Retrouver les familles dispersées”[46]
    • 2001 : Baegun hwasang chorok buljo jikji simche yojeol (vol.II), Second volume de l'"Anthologie des enseignements zen des grands prêtres bouddhistes"[47]
    • 2009 : Donguibogam: Principes et pratique de la médecine orientale[48]
    • 2014 : Gravures sur bois confucéennes[49]
    • 2011 : Héritage documentaire des Droits de l'homme, 1980 - Archives du Soulèvement démocratique contre régime militaire, à Gwangju[50]
    • 1997 : Hunmin Chongum[51]
    • 2011 : Ilseongnok: Records of Daily Reflections[52]
    • 2013 : Le journal intime de guerre de l'Amiral Yi Sun-sin[53]
    • 2013 : Les archives du mouvement Saemaul[54]
    • 2007 : Les tablettes de bois du Tripitaka Koreana et d’autres textes sacrés du bouddhisme[55]
    • 2011 : Seungjeongwon Ilgi, les Journaux du Secrétariat Royal[56]
    • 2007 : Uigwe - les protocoles royaux de la dynastie Joseon[57]

Annexes

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