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écrivain américain De Wikipédia, l'encyclopédie libre
William Irish est le pseudonyme de Cornell Woolrich, écrivain américain né le à New York, où il meurt le .
Nom de naissance | Cornell Woolrich |
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Alias |
George Hopley |
Naissance |
New York, État de New York, États-Unis |
Décès |
New York, État de New York, États-Unis |
Activité principale |
Langue d’écriture | Anglais américain |
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Genres |
Œuvres principales
Né dans un milieu aisé, il suit son père, ingénieur des travaux publics, au Mexique, à Cuba et aux Bahamas. Après le divorce de ses parents, à l'âge de 15 ans, il rentre à New York pour vivre auprès de sa mère, pianiste, et termine ses études en 1925 à l'université Columbia. À cette époque, frappé par la maladie, il commence à écrire et publie, à partir de 1926, des nouvelles, souvent sentimentales, dans divers magazines.
Son premier roman, Cover Charge, paru en 1926, est influencé par l'œuvre de Francis Scott Fitzgerald. Peu après, il est engagé comme scénariste à Hollywood pour travailler sur l'adaptation de son deuxième roman, Children of the Ritz, paru en 1927. Il se marie en 1930 avec Violet Virginia Blackton (1910-1965), fille du producteur de film muet James Stuart Blackton, mais cette union est un échec et il divorce au bout de trois mois. Il retourne alors vivre chez sa mère avec qui il vivra jusqu'à sa mort, dans le même appartement d'Harlem.
Jusqu'en 1940, les éditeurs refusant de publier ses romans policiers, il fait paraître dans des pulps, comme Dime Detective Magazine et Black Mask, près de 350 nouvelles sous trois noms différents : William Irish, George Hopley et son vrai nom. Il se spécialise alors dans le genre policier. Parmi ces nombreuses nouvelles, « certaines ont été reprises en volumes aux États-Unis à partir de 1943 avec I Wouldn't Be in Your Shoes. Mais la publication de ces nouvelles en France s'est faite de façon anarchique »[1]. En roman policier, il connaît enfin le succès à partir de 1940, avec La mariée était en noir (The Bride Wore Black) et, surtout Lady Fantôme (Phantom Lady, 1942), adapté au cinéma par Robert Siodmak dès 1944 sous le titre Les Mains qui tuent (Phantom Lady).
En 1954, William Irish reçoit le Grand prix de littérature policière en France pour Un pied dans la tombe, un recueil de nouvelles composé par son éditeur français. Sa mère meurt en 1957, il s'isole de plus en plus, sombre dans l'alcoolisme, continue d'être miné par la culpabilité d'une homosexualité latente. Il ne sort plus de la chambre d'hôtel où il passera onze années dans une totale solitude. Atteint de gangrène, due à son diabète, il est amputé d'une jambe et traîne ses dernières années dans un fauteuil roulant. Il meurt d'une attaque cardiaque en 1968.
De nombreux metteurs en scène ont adapté les romans et nouvelles de ce maître du suspense, notamment Alfred Hitchcock pour Fenêtre sur cour, d'après la nouvelle éponyme, et François Truffaut à deux reprises pour La mariée était en noir et pour La Sirène du Mississipi[2]. William Irish a également écrit des récits fantastiques.
Les œuvres de William Irish sont parues en France dans les collections Série blême et Série noire de Gallimard, et ont également été éditées chez 10/18 dans la collection " Grands détectives" créée par et dirigée par Jean-Claude Zylberstein ainsi que dans la collection Un mystère des Presses de la Cité et par La Découverte, Rivages et chez Presses Pocket.
Il était fréquent que William Irish ou ses éditeurs pour des raisons de réécriture change le titre des nouvelles. Les éditeurs français l'ont également fait avec les titres français. On ne s'étonnera donc pas que la même nouvelle apparaisse sous différents titres.
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