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Commission von der Leyen II

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Commission von der Leyen II
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La commission von der Leyen II est la commission européenne qui prend ses fonctions le 1er décembre 2024. Elle est présidée par l'Allemande Ursula von der Leyen, membre du Parti populaire européen (PPE).

Faits en bref Type d’organe, Présidence ...
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Formation

Résumé
Contexte

Choix du président

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Déclaration d'Ursula von der Leyen au Parlement européen comme candidate à la présidence de la Commission le 18 juillet 2024.

La candidate von der Leyen a annoncé ses lignes directrices dans un manifeste publié avant son discours. Ses lignes regroupées en une dizaine de thématiques concernent notamment[1]:

  • Un bouclier démocratique contre les ingérences et manipulations étrangères;
  • Un plan pour le logement et un Commissaire responsable pour le logement.
  • Un budget européen adapté à chaque État membre.
  • Un Vice-président pour la compétitivité et les PME.
  • Un "Clean Industrial Deal" pour aider les industries à atteindre la neutralité climatique.
  • Une Union européenne de l'épargne et de l'investissement pour les jeunes entreprises locales.
  • Un Fonds européen de défense, un bouclier aérien européen et un Commissaire à la défense.
  • Triplement des effectifs de Frontex, pour compter 30 000 agents.
  • Un Commissaire pour la région méditerranéenne et un programme de "partenariats globaux".
  • Une enquête sur les réseaux sociaux numériques et leur impact sur le bien-être des jeunes.
  • Une feuille de route pour les droits des femmes.

Après les élections européennes de 2024, le , le Conseil européen propose la reconduction de l’Allemande Ursula von der Leyen à la présidence de la Commission, nomme le Portugais António Costa à celle du Conseil européen et choisit l’Estonienne Kaja Kallas pour prendre la tête de la diplomatie européenne[2]. Le , le Parlement européen reconduit Ursula von der Leyen par 401 voix sur 720[3].

Commissaires européens

Ursulan von der Leyen adresse le un courrier aux États membres pour leur demander de désigner leurs candidats à la Commission et leur accorde jusqu'à la fin du mois d' pour ce faire[4]. Si elle souhaite que chacun lui présente un candidat et une candidate, il s'agit là d'une recommandation qui n'a rien d'obligatoire et que l'Irlande a déjà indiqué ne pas vouloir suivre[5].

Les premières candidatures sont dévoilées avant même le courrier de la présidente de la Commission européenne, voire même avant la tenue des élections européennes. Ainsi, l'Espagne désigne la ministre de la Transition écologique Teresa Ribera dès le [6]. Le , la Lettonie propose de reconduire le vice-président de la Commission Valdis Dombrovskis pour un troisième mandat[7]. À l'occasion du Conseil européen du , la Slovaquie indique avoir proposé de maintenir, pour un quatrième mandat, le vice-président de la Commission Maroš Šefčovič[8]. L'Irlande nomme huit jours plus tard le ministre des Finances Michael McGrath[9]. Le , confirmant une information rendue publique quelques semaines auparavant, la Slovénie choisit l'ancien président de la Cour des comptes Tomaž Vesel[10]. La Finlande désigne sa candidate le , en la personne de la députée européenne et ancienne ministre Henna Virkkunen[11]. Le , la Suède nomme pour la Commission la ministre des Affaires européennes Jessika Roswall[12]. Les Pays-Bas choisissent le de reconduire le commissaire sortant Wopke Hoekstra[13].

Le ministre de l'Industrie et du Commerce Jozef Síkela est choisi le par la Tchéquie[14]. Malte désigne le même jour l'ancien directeur de cabinet du Premier ministre, Glenn Micallef, après avoir dû renoncer à proposer le nom de l'ancien vice-Premier ministre Chris Fearne en raison de sa mise en cause dans une affaire de corruption[15]. Le , la Hongrie fait le choix de reconduire le commissaire Olivér Várhelyi[16]. La France fait de même le lendemain avec la candidature de Thierry Breton[17]. Magnus Brunner, ministre fédéral des Finances, est proposé le par l'Autriche[18]. Deux candidatures sont annoncées le  : la Croatie reconduit la vice-présidente Dubravka Šuica et la Grèce promeut le gouverneur de Macédoine-Centrale et ancien président du Comité européen des régions Apóstolos Tzitzikóstas[19]. À l'issue d'une réunion du Conseil des ministres le , la Pologne propose son représentant permanent auprès de l'Union européenne Piotr Serafin, ancien directeur de cabinet de Donald Tusk quand il était président du Conseil européen[20]. Le gouvernement de Chypre indique le proposer l'ancien ministre de l'Éducation, puis de la Santé, et enfin de l'Agriculture et de l'Environnement Kóstas Kadís[21]. Le lendemain, , la Lituanie propose le député européen et ancien Premier ministre Andrius Kubilius[22]. Deux nouvelles candidatures sont dévoilées le  : le Luxembourg choisit le député européen Christophe Hansen au détriment de la reconduction du socialiste sortant et spitzenkandidat du PSE Nicolas Schmit, du fait de l'orientation au centre droit du nouveau gouvernement luxembourgeois[23], et la Roumanie promeut le vice-président du Parlement européen Victor Negrescu, déjà proposé il y a cinq ans mais rejeté par le président roumain car le gouvernement de l'époque se trouvait en affaires courantes après avoir été renversé[24]. Le Portugal présente le la candidature de l'ex-ministre des Finances Maria Luís Albuquerque[25] tandis que le même jour, le Danemark désigne le ministre de la Coopération Dan Jørgensen[26].

Lors de la date limite du , deux États dévoilent leurs propositions. La Bulgarie respecte le souhait exprimé par Ursula von der Leyen et adresse une double candidature paritaire, l'ancienne ministre des Affaires étrangères Ekaterina Zakharieva et l'ex-ministre de l'Environnement Julian Popov. Zakharieva a été présentée par le parti GERB tandis que Popov a été recommandé par la coalition PP-DB[27]. L'Italie présente son ministre pour les Affaires européennes Raffaele Fitto, perçu comme le favori depuis plusieurs mois et ayant précédemment appartenu au PPE[28]. Le lendemain, la Roumanie annonce avoir changé de candidature et désigne la députée européenne Roxana Mînzatu à la demande de la présidente de la Commission, qui avait rejeté Victor Negrescu au nom de son objectif d'un collège paritaire[29]. La Belgique annonce le que sa candidate sera la ministre sortante des Affaires étrangères Hadja Lahbib, après que les négociateurs de la future coalition gouvernementale se sont entendus pour laisser au MR le soin de désigner le nouveau commissaire belge, ce qui acte la non-reconduction, un temps évoquée, du sortant Didier Reynders[30]. Le , la Slovénie indique que son candidat Tomaž Vesel renonce dans le cadre de l'insistance de la présidente de la Commission pour disposer de plus de propositions féminines[31] puis elle désigne le la diplomate Marta Kos[32].

Le 16 septembre, le commissaire européen Thierry Breton annonce sa démission sur Twitter suite à des désaccords vis-à-vis de la future commission européenne[33]. Emmanuel Macron, président de la République française, propose Stéphane Séjourné comme nouveau candidat de la France[34].

Votes

Les députés du Parlement européen approuvent le Collège des commissaires le , par 370 voix pour, 282 contre et 36 abstentions[35].

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Collège des commissaires

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Affiliation politique

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Notes et références

Voir aussi

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