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Le combat de Vendel a lieu le pendant la Chouannerie.
Date | |
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Lieu | Vendel, Saint-Georges-de-Chesné, Saint-Jean-sur-Couesnon et Billé |
Issue | Incertaine |
République française | Chouans |
Aubrée | Bodin |
150 à 200 hommes[1],[2] | Inconnues |
11 à 14 morts[1],[2] 2 blessés[1] 24 prisonniers[1],[2] (dont 17 fusillés et 7 relâchés)[1],[2] |
Inconnues |
Batailles
Coordonnées | 48° 16′ 40,3″ nord, 1° 15′ 46,1″ ouest |
---|
Le combat a lieu le 13 brumaire de l'an VIII, soit le 4 novembre 1799[1]. D'après le rapport au département d'Ille-et-Vilaine de Coutard, commissaire du pouvoir exécutif[Note 1], à six heures du matin, un espion du général Michaud signale au citoyen Aubrée, commandant de la place de Saint-Aubin-du-Cormier, qu'une troupe de chouans est active dans les communes de Saint-Georges-de-Chesné, Vendel et Saint-Jean-sur-Couesnon[1],[3]. Aubrée fait alors une sortie avec 150 à 200 hommes et rencontre les chouans qui prennent la fuite[1],[3],[2]. Les républicains font ensuite une contre-marche, mais un deuxième combat a lieu entre trois et quatre heures du soir[1]. Une fois encore, les insurgés sont mis en déroute[1]. Cependant, un détachement de 40 hommes, séparé du reste de la troupe, se retrouve cerné et est détruit par les chouans[1],[2].
Le 18 brumaire de l'an VIII, soit le 9 novembre 1799, Coutard annonce le bilan du combat au département d'Ille-et-Vilaine[1]. Selon son rapport[Note 2], 24 républicains sont faits prisonniers par les chouans et 17 d'entre eux sont fusillés le 5 novembre au Champ-Picard, près de la ferme de Mesaubouin, dans la commune de Billé[1],[3],[2]. Les sept autres prisonniers — deux militaires, trois gardes nationaux et deux hommes de la compagnie franche — sont en revanche relâchés[1],[3],[2]. Au total, selon Coutard, les pertes des républicains sont de 28 morts — dont 19 militaires de la 13e compagnie, deux militaires de la 82e, cinq hommes de la compagnie franche, un garde national et un guide — et deux blessés[1]. L'état-major général de Rennes donne pour sa part un bilan de 31 tués en combattants ou « fusillés après avoir été pris »[2].
Avant de se retirer, les chouans ordonnent à Cupif, le fermier de Mesaubouin, de faire enterrer les morts[1]. Cupif et ses domestiques creusent alors une fosse pour y déposer les corps, mais ils constatent qu'une des victimes de la fusillade est encore vivante, bien que criblée de balles[1]. Le rescapé s'avère être un paysan de Mecé qui servait de guide aux détachements républicains[1]. Celui-ci est secouru par le fermier, qui le fait transporter dans un grenier et lui fait apporter des soins[1]. Il succombe cependant trois jours plus tard et est enterré dans le cimetière de Billé[1]. Avant de mourir, il sauve cependant Cupif lorsque des gardes nationaux de Billé investissent Mesaubouin avec l'intention d'incendier la ferme et de fusiller le fermier[1]. Découvert dans le grenier, il livre le récit des événements aux gardes nationaux qui épargnent Cupif[1].
Les pertes des chouans ne sont pas connues. Un chef nommé Bodin, dit « Le Vengeur », est capturé par les patriotes et conduit à la prison Saint-Michel de Rennes[3].
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