Le point culminant, recensé à la cote de 99 m sur le répertoire géographique des communes de l'IGN, atteint en fait 102 m au nord-ouest de Bazouges. Il se situe près du lieu-dit la Forêt Neuve. Le point le plus bas (26 m) correspond à la sortie de la Mayenne du territoire, au sud.
L'établissement d'un château par Foulque Nerra est attestée en 1007 dans le territoire de Bazouges, que le comte avait retiré aux religieux de Saint-Aubin en échange d'Hondainville. La garde de ce château est confiée à l'un des officiers du comte nommé Gontier[8].
Le toponyme est attesté sous la forme Castrum Gunterii en 1037[9].
Le toponyme de l'ancienne commune de Bazouges est un des nombreux toponymes issus du latinbasilica, «marché» puis «église». Il est attesté sous la forme Basilicas en 1037[9].
Pendant l'hiver de 1805-1806, il y a une épidémie de grippe importante signalée par Chevallier[11].
En 1809, Château-Gontier absorbe les communes de Bazouges, Saint-Rémy et Azé. Cette dernière ainsi que Bazouges retrouvent leur indépendance quelques années plus tard, tandis que Saint-Rémy est réattribué à Saint-Fort en 1813[10].
En 1815, quarante élèves du collège s'enrôlent sous les ordres de Louis d'Andigné. En 1832, la commission militaire présidée par le colonel Achille Baraguey d'Hilliers prononce la peine de mort contre les chefs du soulèvement légitimiste.
En janvier 1848, une émeute causée par la cherté du grain est réprimée militairement.
Un établissement thermal créé par le docteur Henri-Louis Bayard a existé au XIXesiècle. Les eaux sont connues au moins depuis le commencement du XVIIesiècle. Bayard cherche à mener un grand projet thermal: faire de Château-Gontier une ville thermale. Il reste de nos jours des vestiges de ce projet: les maisons de type balnéaire de la rue des Roses[12].
L'inventaire de 1906 pour l'église Saint-Jean est remis du lundi 5 février à une date ultérieure en raison de l'opposition catégorique des paroissiens, et ne put réussir à la seconde tentative[13]. L'inventaire s'accomplit le mercredi après protestations dans les deux églises[14].
Les communes de Château-Gontier et Bazouges s'associent en 1990, la fusion devenant totale en 2006.
La ville de Château-Gontier a fêté son millénaire en 2007.
Le , la commune de Château-Gontier fusionne avec Azé et Saint-Fort[15]. La commune nouvelle, qui prend le nom de Château-Gontier-sur-Mayenne, devient la deuxième commune la plus peuplée du département[16].
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Administration municipale
Administration actuelle
Depuis le , Château-Gontier constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Château-Gontier-sur-Mayenne, et dispose d'un maire délégué.
Responsable commercial, conseiller général (2004 → 2015), vice-président du conseil régional à l'Infrastructure numérique de la commission Transports, mobilité, infrastructures[23], président de la CC du Pays de Château-Gontier (depuis 2008)
Pour les données antérieures, dérouler la boîte ci-dessous.
Le conseil municipal est composé de trente-trois membres dont le maire et neuf adjoints[24].
Démographie
En 2020, la commune comptait 11 683 habitants. Depuis 2004, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu au moyen d'enquêtes annuelles par sondage[Note 2].
Le tableau ci-dessous tient compte de l'association puis fusion avec Bazouges à partir de 1990.
La Chalibaude est un festival gratuit des arts de la rue qui a été créée en 1989 et propose chaque année une programmation variée: des propositions circassiennes, du théâtre burlesque, de la danse, des arts plastiques…
Le festival de la BD, le festival Blues in Haut Anjou sont d'autres actions culturelles qui rythment l'année.
Association
Les scouts et guides de France, groupe Jean-Paul II, existent depuis près de 80 ans. Anciennement appelé groupe Lieutenant Morillon, il se situe à côté de l'église Saint-Rémi, impasse du Haras.
Depuis 2018, le Groupement Jeunes du Haut-Anjou (Château-Gontier/Azé) réunis les jeunes footballeurs des clubs l'Ancienne Château-Gontier, de l'ES Azé, de AG Laigné et de l'AS Loigné.
Le Football Club de Château-Gontier fait évoluer une équipe de football en ligue des Pays de la Loire et trois autres en divisions de district[29].
Le Club nautique de Château-Gontier est le club d'aviron de la ville. Plusieurs rameurs ont fait partie de l'équipe de France d'aviron.
Le Tennis Club de Château-Gontier.
Le Rugby Club Château-Gontier est le club de rugby de la ville. Il évolue en 1reSérie.
Union Sud-Mayenne handball est le club de handball. Fusion avec les communes de Vaiges et de Meslay.
Sud-Mayenne basket, fusion de l'ES Azé et Château-Gontier basket.
Culture
La bibliothèque du Pays de Château-Gontier, précédemment rue Jean-Bourré, a laissé la place début 2014 à une nouvelle médiathèque, avenue Carnot, à Bazouges. Les visiteurs peuvent découvrir les cinq univers thématiques de la bibliothèque et consulter ou emprunter des livres et des films. Tout au long de l’année, la bibliothèque propose des animations: lecture de contes, expositions, clubs de lectures, rencontres avec des auteurs… Plus grande et plus accessible, la nouvelle médiathèque offre aux visiteurs davantage de CD, DVD, presse et ressources électroniques.
Chaque année depuis 2015, un stage de musique a lieu en juillet à Château-Gontier, «L'académie internationale d'été de Château-Gontier», dans lequel interviennent des professeurs talentueux et plus d'une centaine d'élèves venant de France et de l'étranger[30],[31].
Les halles, édifiées en 1892, inscrites partiellement par arrêté du 25 septembre 1997[35].
L'hôtel du Tertre de Sancé, construit aux XVeetXVIesiècles et réaménagé au début du XVIIIe, inscrit par arrêté du 3 février 1993[36].
L'hôtel de Lantivy, construit au XVIIesiècle par la famille de Lantivy à partir de deux maisons datant du XVIesiècle. Il a été classé par arrêté du 10 mai 1988[37].
L' hôtel de Saint-Luc, construit aux XVIIeetXVIIIesiècles, inscrit par arrêté du 26 juin 1989[39].
Le café de la Mairie, dont le décor intérieur a été réalisé de 1900 à 1904 par le céramiste lorrain Schuller et le peintre Pierre-Louis Richard. Il a été inscrit par arrêté du 11 avril 1990[40].
Le lycée Victor-Hugo, édifié en 1731, inscrit partiellement par arrêté du 6 juin 1995[42].
L’ancienne hôtellerie du Louvre, du XVIIesiècle, inscrit par arrêté du 23 décembre 1987[43].
Le manoir de Montviant, situé sur l’ancienne commune de Bazouges, a été édifié aux XVIIIeetXIXesiècles. Il a été inscrit par arrêté du 24 juin 1975[44].
Le couvent des Ursulines, édifié au XVIIesiècle autour d’un manoir datant du XVesiècle. Le couvent lui-même ainsi que le manoir de la Touche ont été classés par arrêté du 31 octobre 1991. La chapelle ruinée et des bâtiments annexes ont été inscrits par arrêté du 9 décembre 1992[45].
L’église de la Trinité, rue du Général Lemonnier (XVIIesiècle), église de l’ancien couvent des Ursulines, classée par arrêté du 29 octobre 1969[46].
La chapelle du Genêteil, rue du Général Lemonnier édifiée au XIIesiècle, a été classée par arrêté du 9 juillet 1980[48]. C’est aujourd’hui un endroit où des artistes contemporains exposent temporairement (sculptures, gravures, peintures…).
La chapelle du Moulinet, chemin de Bozeil située sur l’ancienne commune de Bazouges, a été édifiée au XVIesiècle. Elle a été inscrite par arrêté du 27 avril 1976[49].
L’hôtel du Tertre de Sancé.
L’hôtel de Lantivy.
Hôtel de Saint-Luc.
L’église Saint-Jean-Baptiste.
L'hôtel de ville.
Manoir de Montviant.
Maison à tourelle de la rue de la Harelle.
Autres lieux et monuments
Le musée d'Art et d'Archéologie, installé dans un hôtel du XVIIesiècle, qui possède des collections antiques, médiévales, contemporaines...
Promenades, dites du Bout-du-Monde, d'où l'on découvre d'agréables points de vue.
Mur-relief (1966-1975), lycée professionnel Pierre-et-Marie-Curie, œuvre du sculpteur François Stahly. Haut-relief de 60 m de long et 2,50 m de haut, exécuté en travertin florentin.
Pierre-Mathurin Mercier dit «la Vendée» (1774-1801), aubergiste à l'hôtel du Louvre de Château-Gontier et ami du chef chouan Georges Cadoudal (1771-1804), qui fut fiancé de sa sœur, Lucrèce Mercier;
Reine Audu, révolutionnaire française, serait née à Château-Gontier;
Charles Loyson (né en 1791 à Château-Gontier - 1819), poète romantique;
Jacques Duboys Fresney (1873 à Château-Gontier - 1956 à Château-Gontier), homme politique, maire d'Origné de 1907 à 1945, conseiller général de la Mayenne de 1907 à 1945 et député de la Mayenne.
D'azur au château couvert d'argent, flanqué de tours crênelées d'argent et pavillonnées du même, ouvert du champ, maçonné et ajouré de sable, au chef cousu de gueules chargé de deux clefs aussi d'argent.
Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no2003-485 du 5 juin 2003, et les recensements espacés d’une période de cinq ans (2011, 2016,etc.) pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
H. Etienne et J.-C. Limasset, Ressources en charbon de la région Pays-de-la-Loire: Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe et Vendée, Nantes, BRGM, (lire en ligne[PDF]).
P.J. Chevallier, Essai sur une épidémie observée dans la ville et le canton de Château-Gontier pendant l'hiver de 1805 à 1806, Thèse de la Faculté de médecine de Strasbourg, 8 septembre 1806.
Elles sont réalisées par l'architecte castrogontérien Fernand Hélain, entre 1895 et 1912, et portent le nom de Villa des Roses, Villa les Bluets, Villa du Repos ou Villa Verte.
M. Fresneau, receveur d'enregistrement ayant envoyé sa démission, dont il faisait part à M. le curé par une lettre. Elle fut remise au destinataire à l'église en présence de la foule et de la force armée à l'heure même où devait avoir lieu l'opération.
Frédéric Veaux, «Arrêté préfectoral portant création de la commune nouvelle de Château-Gontier-sur-Mayenne», Recueil des actes administratifs n°53-2018-105, , p.7-10 (lire en ligne[PDF])