écrivain, journaliste, agronome et musicologue français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Ernest Charles Guy de Girard de Charnacé, né à Château-Gontier le et mort à Paris le , est un écrivain, journaliste, agronome et musicologue français. Il est appelé en Anjou « le héros du Bois-Montbourcher[1] ».
Naissance | |
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Décès |
(à 83 ans) 8e arrondissement de Paris |
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Conjoint |
Claire d'Agoult (d) |
Distinction |
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Il est issu de la famille de Girard de Charnacé (Poitou puis Anjou)[2], de noblesse d'ancienne extraction en Poitou avec une filiation prouvée de 1500. La terre de Charnacé (en Anjou) fut érigée en marquisat par lettres-patentes le en faveur de Jacques-Philippe de Girard, marquis de Charnacé[réf. nécessaire], lieutenant-général de l'artillerie de l'Ile-de-France, commandant en chef de l'Arsenal de Paris. Les membres de cette famille ont occupé des charges et ont donné des diplomates et des militaires[3]. Les armes des Girard de Charnacé sont : Ecartelé, aux I et IV : d'azur à 3 chevrons d'or ; aux II et III : d'azur, à 3 croisettes pattées d'or.
Son père Charles-Guy (1800-1884) était officier supérieur de la Garde royale, démissionnaire pendant les évènements de 1830. Il fait ses études au collège de Vendôme. En 1843, il part pour Dresde[4]. Il prend goût à la musique et assiste aux premières représentations des premiers ouvrages lyriques de Richard Wagner[5], qu'il ne cessera de combattre comme musicien et poète[6].
Il se marie à Paris le à Claire d'Agoult (1830-1912), fille de Marie d'Agoult (1805-1876), en littérature Daniel Stern, du salon littéraire de laquelle il était devenu un habitué après avoir rencontré Honoré de Balzac à Dresde dans le salon de la comtesse Hanska. Pendant huit années, il est inspecteur de l'exploitation des Chemins de fer du Nord. En 1857, il entre dans le journalisme et donne un grand nombre d'articles sur l'agronomie et la zootechnie dans le Journal de l'Agriculture[7] et dans La Presse[8]. Élève d'Émile Baudement[9], il est spécialiste des questions agricoles et de l'économie rurale[10]. Il est décoré de la Légion d'honneur le . Il est l'un des cinq premiers fondateurs de la Société des agriculteurs de France[11][réf. nécessaire].
Il écrit alors de nombreuses rubriques littéraires et rejoint Émile de Girardin au journal La Liberté pour les critiques musicales et littéraires[12]. C'est à cette époque (1864) qu'a lieu son duel avec Gaston de Galliffet, alors colonel. En 1868-1869, il publie Portraits de femmes. Après la guerre de 1870-71, il rentre au Bien Public, créé par des amis d'Adolphe Thiers, où il rédige pendant quatre ans la critique musicale et littéraire.
Il vint habiter au château du Bois-Monbourcher en Anjou à Chambellay[13] de 1880 à la mort de sa mère en 1899. Il y écrit ses différents romans[14] dont Le Baron Vampire, une publication antisémite[15]. Il prend la direction de la revue littéraire La Revue angevine.
Son fils, Daniel de Charnacé (1851[16]-1942), ancien officier de vaisseau, puis agriculteur et éleveur, se fixera au Bois-Monbourcher en 1876, auprès de son grand-père, Ernest de Charnacé (1800-1884), qui venait d'achever la restauration du château et auquel il succèdera comme maire de Chambellay de 1884-1942, détenant ainsi le record de longévité à cette fonction municipale[17].
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