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commune française du département de la Haute-Saône De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Chassey-lès-Montbozon est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.
Chassey-lès-Montbozon | |||||
Vue du village depuis la route de Tressandans. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Haute-Saône | ||||
Arrondissement | Vesoul | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Montbozon et du Chanois | ||||
Maire Mandat |
Michel Delbos 2023-2026 |
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Code postal | 70230 | ||||
Code commune | 70137 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chasséens | ||||
Population municipale |
225 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 14 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 30′ 41″ nord, 6° 20′ 03″ est | ||||
Altitude | Min. 248 m Max. 408 m |
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Superficie | 15,6 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Vesoul (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Rioz | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Ses habitants se nomment les Chasséens.
La commune de Chassey-lès-Montbozon se singularise par une importante diversité de gisements archéologiques. En effet, toutes les périodes représentant l'échelle de l'évolution de l'homme en Europe ont laissé des traces sur cette commune.
Chassey-lès-Montbozon[1] est situé en Franche-Comté, au sud du département de la Haute-Saône, au cœur de la vallée de l'Ognon. Placée entre le massif vosgien et les plateaux du Jura, cette vallée reliant la grande plaine d'Alsace à la grande plaine de la Saône, forme une importante zone de passage fréquentée dès la Préhistoire. À vol d'oiseau, Paris est à 331 km, Lyon à 225, Marseille à 474 km[2].
Un important carrefour routier antique a pu être mis en évidence. Au niveau de cette intersection, la voie s'éclate vers les directions des grandes cités gallo-romaines de la Gaule romanisée. Arrivant de Besançon (Vesontio), l'une des branches se dirige vers Luxeuil (Luxovium). Une autre part en direction de Mandeure (Epomanduodurum), une autre vers le centre de la Haute-Saône, direction Port-sur-Saône (Portus Abucini), par Marnay et Gray[3].
Chassey comprend deux hameaux : la Maison du Vau et la Forge de Bonnal.
Chassey-lès-Montbozon est limitrophe de 6 communes. Au nord et au nord-est se trouve la commune d'Esprels. À l'est, Bonnal et au sud-est Tressandans. Thieffrans se trouve au sud tandis qu'au sud-ouest Dampierre-sur-Linotte est limitrophe via l'ancienne commune de Presle. Le hameau de la Maison-du-Vau est à l'ouest tandis que Vallerois-le-Bois est au nord-ouest.
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 095 mm, avec 13,7 jours de précipitations en janvier et 10,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villersexel Sa », sur la commune de Villersexel à 9 km à vol d'oiseau[6], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 037,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,4 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Au , Chassey-lès-Montbozon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vesoul, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[12]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,9 %), zones agricoles hétérogènes (17,1 %), terres arables (14,3 %), eaux continentales[Note 3] (4,4 %), prairies (3,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,7 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Au recensement de 1999[16], 104 logements sont situés sur la commune, 100 % d'entre eux sont des logements individuels.
Types de logements | Quantité | Pourcentage |
---|---|---|
résidences principales | 81 | 77,9 % |
résidences secondaires | 16 | 15,4 % |
logements occasionnels | 0 | 0 % |
logements vacants | 7 | 6,7 % |
Total | 104 | 100 % |
Le parc de logements est très ancien. La date d'achèvement est antérieure à 1949 pour 62 % des logements et de 75 % à plus de trente cinq ans.
Date d'achèvement | Quantité | Pourcentage |
---|---|---|
avant 1949 | 50 | 61,7 % |
entre 1949 et 1974 | 11 | 13,6 % |
entre 1975 et 1989 | 12 | 14,8 % |
1990 et après | 8 | 9,9 % |
La commune est située à proximité du passage de la LGV Rhin-Rhône.
La commune est traversée par les routes départementales D 87 et D 49.
La https://routes.fandom.com/wiki/Route_départementale_française_D87_(70) résulte de travaux initiés par le Préfet de la Haute-Saône. en 1838. pour "l'établissement d'un chemin dans les bois de ladite commune pour le défruitement des coupes affouagères, d'après le projet de M. Pambet, architecte à Vesoul, montant à la somme de 4860 francs, non compris ses honoraires[17]."
Chace, 1183 (A. Rhône, 48 H. 3082), 1199 (AHS. H. 195), 1275 (pouillé). Chacey, 1406 (TOB.II.15)[18]. Nom de personne d’origine latine Cassius et suffixe -acum. Lès ou lez : ancienne préposition signifiant « à côté de », issu du latin latus (cf. latitude).
Avant la Révolution et la création des départements, la commune s'appelait Chassey-lès-Rougemont.
Au Pré Guillemin, des fouilles ont permis de mettre au jour un site d'occupation gallo-romaine, sans doute un port fluvial, avec en particulier des stylets en fer servant probablement à écrire sur des tablettes.
Sur le territoire de la commune se trouvaient au XVe siècle des forges, pour exploiter le minerai de fer, et même un haut fourneau au XIXe siècle. L'activité périclita en 1840.
L'ordre du Temple avait une grange et une ferme au hameau de la Maison-du-Vau, annexe de la commanderie de Sales. À la dissolution de l'ordre, la Maison-du-Vau fit partie de la commanderie de La Villedieu-en-Fontenette au sein du grand prieuré d'Auvergne de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[19].
Blason | D’argent au besant d’or chargé d’une anille en S de sable posée en bande ; vêtu de gueules chargé de quatre besants du second. |
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Détails | * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (or sur argent, interdit en héraldique). |
L'ancienne maison de Chassey portait D'azur, à la fasce d'argent, accompagnée de deux étoiles d'Or.
Cette famille connut une certaine importance durant le Moyen Âge: Guillaume de Chassey est choisi en 1272 par le duc de Bourgogne Hugues IV comme témoin pour l'hommage rendu au roi Philippe III le Hardi pour le duché de Bourgogne.
Marguerite de Chassey est l'épouse en 1466 de Jean Carondelet, grand chancelier de Flandre et de Bourgogne[20].
Au recensement de 1654, la Maison du Vault est composée de 2 ménages dont les chefs sont Jean-Gabriel Picque et Jean Leblan. En 1657, il y a 3 ménages soit 18 habitants. Le est comptabilisé 2 ménages, à savoir Jean-Gabriel Picque âgé de 40 ans avec sa femme et ses 4 enfants et Germain Phillibert, d'Autricourt, granger du procureur Janvoin de Vesoul, âgé également de 40 ans avec sa femme et ses 2 enfants, soit au total 10 habitants.
Hameau qui fut commune en 1790 (93 hab.) et en l'an VIII (82 hab.) réuni à Chassey par décret du .
Selon Paul Delsalle, des français immigrés sont à l’origine de la création du « villaige de la Maison dudit Vaux » « car auparavant y ny avoit village ny forme ny apparance de villaige » En effet, à partir de 1550 le Comté de Bourgogne, qui n‘appartient pas alors au royaume de France, reçoit des immigrés en grand nombre : « plus de vingt mil personnes». Les populations locales s’en émeuvent, cet afflux provoquerait en effet la cherté des prix et selon le parlement de Dole « estans la plupart d’entre eux gens banniz, homicides, fabricateurs de faulce monnoie ». En 1546-1548, un conflit opposa Guillaume de Nassau prince d’Orange, en tant que seigneur de Rougemont et Florent de Vaudrey, en tant que seigneur de Vallerois le Bois qui revendiquent chacun la propriété de la « Maison du Vau » également dénommée « Grange de Vaux ».
Du fait de sa situation isolée et retirée, la Maison-du-Vau a servi de lieu de refuge ou de cachette à de maintes reprises au cours de l'histoire. Durant la Révolution, trois prêtres réfractaires, Tribolen de Cenans, Toillon de Vellefrie et Daval de Faucogney après avoir procédé à des confessions et des baptêmes dans la soirée du 22 nivôse de l'an III, ces trois corbeaux se sont retirés aux Maisons de Vaux[21]. Plus récemment, pendant la Seconde Guerre mondiale, des Résistants s'y sont également cachés.
Le hameau fut électrifié en 1951.
Aujourd'hui, une dizaine de foyers compose le hameau.
L'exploitation de gravières à l'époque moderne a permis la découverte de nombreux ossements de mammouths, comme ce fut le cas dans les sablières du hameau.
Des forges existaient déjà au XVIe siècle et sont sans doute plus anciennes. Elles comprenaient un haut fourneau et trois feux de forge. Le haut fourneau fut éteint vers 1840 et la forge s’arrêta vers 1860. Le hameau important qu’il constituait périclita alors.
Depuis les années 1960 la famille de Moustier, propriétaire des lieux, y développe une activité touristique de très haute gamme. Le Val de Bonnal[22], raison sociale de cette activité, est un immense domaine aquatique et nautique de 150 hectares aménagé sur plusieurs plans d'eau. Ils servent de toile de fond à un établissement prestigieux, idéal pour découvrir la Franche-Comté mais aussi le sud des Vosges et de l'Alsace[23]. Ce ne sont pas moins de 350 emplacements qui sont proposés pour la pratique du camping familial durant la période estivale.
Le lundi à 8 heures du matin à la cure de la paroisse eurent lieu les premières élections municipales de l'histoire de Chassey[24].
Les 51 citoyens actifs de la commune, c'est-à-dire âgés de plus de 25 ans et payant une contribution égale à 3 journées de salaire, prennent part au vote.
Louis Marchal, propriétaire âgé de 47 ans, obtient la pluralité des suffrages dès le 1er tour avec 41 voix (80 %) devenant ainsi le 1er maire élu de Chassey.
Les officiers municipaux, l'équivalent des adjoints, élus pour épauler le maire dans sa mission sont : Claude Joseph Boilley, 32 voix dès le 1er tour et Alexandre Brenot, 28 voix au second tour.
Après quoi, l'assemblée doit élire un procureur dont le rôle est de prendre en main la défense de l'intérêt public et de veiller à l'application des lois. Il représente le roi auprès de la commune. Claude Regard est élu procureur avec 40 voix.
Enfin, il est procédé au scrutin de liste simple pour l'élection de 6 notables, autrement dit les conseillers municipaux. Ont été élus : Jean Baptiste Mozer (27 voix), Jean Baptiste Durupt (25), Jean François Roy (23), Jacques Regard(20), Nicolas Milloz (19), Antoine Bidal (17).
En 1790 un incendie a ravagé environ 8 hectares de forêt dans les bois de Chassey. La toponymie forestière a conservé la mémoire de cet événement sur les cartes de l'IGN en nommant cette zone dévastée la coupe brûlée.
Dans les premiers jours du mois d'avril de l'an dernier (1790), le feu s'étant pris dans le bois de Baslière, il fut communiqué par l'air dans les bois du quart en réserve de la commune de Chassey-lès-Montbozon où étant il en a brûlé une grande partie[24].
Le la dernière propriétaire du château, Mme de Buretel de Chassey s'enfuit pour rejoindre son mari, Marie Desle de Buretel, en Suisse. Cette famille est l'une des dernières familles subsistantes de la noblesse française.
En 1789, le comte Charles de Moustier (1739-1801), 2e marquis, est également seigneur de Cubry, Bonnal, Chassey.
En 1789, Louis XVI promit la réunion des États Généraux. Le 19 mars, l'assemblée municipale rédigea le Cahier de Doléances[25], sur lequel vingt-six signataires apposèrent leur nom. Ce cahier réclamait l'abolition des privilèges et exemptions, l'abrogation du tirage de la milice, l'abolition de la mainmorte mais aussi l'uniformité des poids et mesures dans toute l'étendue du royaume.
Charles de Moustier, seigneur du lieu, se plaint en l'an V à l'administration départementale que les habitants de Chassey se sont transportés chez lui, au château de Bournel au début de la Révolution, armés de fusils et autres armes. Ils ont réclamé du vin et des titres. Les domestiques intimidés se sont enfuis en emportant plusieurs de ces titres qui furent égarés. Les documents trouvés par les insurgés sont brûlés, notamment les registres où les gardes inscrivaient leurs rapports. Cet "attroupement" se dispersa après deux heures d'occupation[26].
Au XIXe siècle, la Franche-Comté connaît une forte immigration austro-hongroise[27] pour des raisons économiques. Les Austro-Hongrois viennent essentiellement du même secteur géographique, il s'agit pour l'essentiel de Tyroliens du Vorarlberg. Depuis 1765, le Vorarlberg obéit au Saint-Empire romain germanique et appartient à la Maison de Habsbourg. Les réformes imposées en 1806 dans les domaines religieux, politiques, administratifs et surtout fiscaux poussent à la révolte en 1809. De plus, avec l'explosion démographique et la dureté du pays, les hommes ont tenté d'échapper à la pauvreté et d'améliorer leur situation par le travail saisonnier ou l'émigration définitive. Le volontaire à l'émigration devait présenter une requête fondée, être autonome, avoir accompli son service militaire obligatoire et justifier de son état civil mais aussi de son autorisation administrative d'émigration prouvant que rien ne s'y opposait.
Entre 1853 et 1854 une épidémie de choléra fait en France 145 000 victimes. Chassey n'est pas épargné par cette pandémie qui fait 22 morts entre le et le .
Alors que le village vivait ses dernières heures sous l'Occupation, bon nombre d'habitants s'étaient réfugiés dans les caves du château et de diverses fermes. Un petit rassemblement de Chasséens prit les chemins croisés en direction du bois pour s'y réfugier tandis que de nombreux tirs d'obus se faisaient entendre provoquant de nombreux dégâts matériels (moulin Curot totalement détruit, incendie de la laiterie, au total plus de 50 points d'impact). Parmi eux, 6 personnes furent tuées par les Américains les prenant pour des Allemands. C'était le .
Le 24 juillet 2019, un jeune camerounais de 14 ans se noie dans le lac[28].
La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.
Chassey-lès-Montbozon faisait partie depuis 1801 du canton de Montbozon[29]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est rattachée au canton de Rioz.
Chassey-lès-Montbozon était membre de la communauté de communes du Pays de Montbozon, créée le .
Dans le cadre de la mise en œuvre du schéma départemental de coopération intercommunale approuvé en décembre 2011 par le préfet de Haute-Saône, et qui prévoit notamment la fusion la fusion des communautés de communes du Pays de Montbozon et du Chanois, afin de former une nouvelle structure regroupant 27 communes et environ 6 500 habitants[30], la commune est membre depuis le de la communauté de communes du Pays de Montbozon et du Chanois[31].
La commune adhère également au Pays des 7 Rivières , espace de projets présentant « une cohérence géographique, culturelle, économique et sociale ».
La population de Chassey, à travers ses différents votes, exprime une forte tradition conservatrice issue de son histoire bien que cette tradition ait évolué ces dernières années avec l'arrivée de nouvelles populations.
Traditionnellement, la population chasséenne fait preuve de beaucoup de civisme avec une très forte participation aux différents scrutins locaux ou nationaux.
Candidat | Parti | Premier Tour | Second Tour |
---|---|---|---|
Jean-Marie Le Pen | FN | 25,34 % | |
Lionel Jospin | PS | 19,18 % | |
Jacques Chirac | RPR | 15,07 % | |
Jean Saint-Josse | CPNT | 7,53 % | |
François Bayrou | UDF | 4,79 % | |
Christiane Taubira | PRG | 4,79 % | |
Alain Madelin | DL | 4,79 % | |
Arlette Laguiller | LO | 4,11 % | |
Corinne Lepage | Cap21 | 4,11 % | |
Bruno Mégret | MNR | 2,74 % | |
J.Pierre Chevènement | MDC | 2,74 % | |
Olivier Besancenot | LCR | 2,05 % | |
Noël Mamère | Les Verts | 1,37 % | |
Christine Boutin | FRS | 1,37 % | |
Daniel Gluckstein | PT | 0,00 % | |
Robert Hue | PCF | 0,00 % | |
Jacques Chirac | UMP | 76,87 % | |
Jean-Marie Le Pen | FN | 23,13 % |
Blancs ou nuls (en % des votes exprimés) au premier tour: 3,31 % Taux de participation 79,89 %
Blancs ou nuls (en % des votes exprimés) au second tour: 8,13 % Taux de participation: 84,66 %
Candidat | Parti | Premier Tour | Second Tour |
---|---|---|---|
Jean-Marie Le Pen | FN | 27,67 % | |
Ségolène Royal | PS | 25,16 % | |
Nicolas Sarkozy | UMP | 20,13 % | |
François Bayrou | UDF | 13,84 % | |
José Bové | 2,52 % | ||
Dominique Voynet | Les Verts | 2,52 % | |
Frédéric Nihous | CPNT | 2,52 % | |
Philippe de Villiers | MPF | 1,89 % | |
Arlette Laguiller | LO | 1,89 % | |
Olivier Besancenot | LCR | 1,26 % | |
Marie-George Buffet | PCF | 0,63 % | |
Gérard Schivardi | 0,00 % | ||
Ségolène Royal | PS | 53,10 % | |
Nicolas Sarkozy | UMP | 46,90 % |
Blancs ou nuls (en % des votes exprimés) au premier tour : 1,85 % Taux de participation 84,82 %
Blancs ou nuls (en % des votes exprimés) au second tour : 8,81 % Taux de participation: 83,25 %
Lors des trois derniers référenda, Chassey a voté de la même manière que la tendance nationale, en l'amplifiant même.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Début de la liste des maires)
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Chassey-lès-Montbozon a quelques particularismes[38] :
Le taux de taxe d'habitation pour la commune est relativement stable à 5,64 % en 2007 et à 5,00 % en 2001. Tout comme celui du département qui est de 16,84 % en 2007 et de 14,70 % en 2001. Celui de la région est de 3,92 % en 2007 et de 3,07 % en 2001.
Le budget municipal principal 2007 totalisait 89 000 euros d'investissement et 114 000 euros de fonctionnement[39]. Le budget de fonctionnement dégage un excédent de 61 000 €. L'annuité de la dette se monte à 10 000 € soit 51 € par habitant.
en € | Recettes totales | Recette par habitant | Moyenne nationale |
---|---|---|---|
Recettes totales | 160 000 | 783 | 688 |
Dont : | |||
Impôts locaux | 20 000 | 99 | 215 |
Autres impôts et taxes | 0 | 0 | 45 |
Dotations de l'état | 29 000 | 144 | 192 |
en € | Charges totales | Charge par habitant | Moyenne nationale |
---|---|---|---|
Dépenses totales | 114 000 | 557 | 523 |
Dont : | |||
Charges de personnel | 16 000 | 80 | 174 |
Achats Charges extérieures | 46 000 | 223 | 157 |
Contingents | 22 000 | 106 | 70 |
Charges financières | 5 000 | 27 | 20 |
Subventions versées | 0 | 2 | 23 |
La commune de Chassey comptait 229 habitants au dernier recensement de l'INSEE en 2006. La densité de la commune est de 15 hab/km².
Le recensement de 1614 comptabilise 30 ménages. Après la terrible Guerre de Dix Ans (épisode comtois de la Guerre de Trente Ans) où la moitié du pays fut ravagé, la communauté villageoise n'a plus que 14 ménages au recensement de 1654. Après un long silence au XVIIe siècle, les usines qui comprenaient un fourneau à fondre le minerai et plusieurs feux de forges reprennent peu avant 1700 et permettent ainsi au village de connaître un renouveau.
Grâce à l'intense activité des forges, Chassey atteint près de 1000 habitants dans le 1er tiers du XIXe siècle. Mais l'extinction des forges provoqua une forte émigration et la population périclita jusque dans les années 1950. Depuis, la population s'est stabilisée entre 200 et 250 habitants.
Aujourd'hui, Chassey n'a plus de concentrateur d'emploi comme l'étaient les forges, les motivations de la venue des nouveaux habitants sont principalement un cadre de vie agréable et pittoresque ou encore les racines familiales.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[41].
En 2021, la commune comptait 225 habitants[Note 4], en évolution de +4,17 % par rapport à 2015 (Haute-Saône : −1,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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225 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Plusieurs associations animent le village :
La commune est rattachée à l'académie de Besançon. Elle dispose sur son territoire d'une école maternelle.
Le recensement de 1999[43] dénombre 80 actifs dont 10 chômeurs soit un taux de chômage de 12,5 %.
La commune ne dispose plus d'aucun commerce de proximité, la dernière épicerie ayant fermé en 1969. Des marchands ambulants passent régulièrement pour vendre des denrées de première nécessité (boulangers, bouchers ...).
Jusque dans les années 1980, le restaurant du château participait à l'activité locale. Le dernier restaurant permanent, Le Soufflet, a fonctionné de 1999 à 2008 proposant une cuisine traditionnelle locale.
Seul demeure le restaurant La Forge de Bonnal ouvert durant la saison estivale.
La cloche fut baptisée le 22 novembre 1790[46].
Le village est construit en deux parties : un quartier bas dont la rue principale longe le ruisseau du Grougnot qui va se jeter dans l'Ognon tout proche ; un quartier haut où sont tous les édifices publics et qui n'a pas de source[48]. C'est à partir de la source dite du Grougnot, l'une de celles qui alimentent le ruisseau de Chassey, que s'est faite l'alimentation en eau sous pression du village en plusieurs campagnes de travaux dont les deux principales, avec pose de conduites de fonte, ont été menées en 1802 et 1857. Le village comporte 4 belles fontaines[49] :
Voici ci-dessous un aperçu des personnalités chasséennes les plus significatives ou ayant un attachement particulier à la commune :
On retrouve le nom de Chassey pour d'autres localités françaises :
La culture chasséenne est associée à une céramique remarquable dont les décors géométriques sont gravés après cuisson.
: source utilisée pour la rédaction de cet article
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