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zoologiste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Charles Galmiche est un zoologiste et archéologue français, né le 26 messidor an XII () à Vesoul et mort le 3 novembre 1874 à Coulevon. Il a introduit le premier élevage domestique de lamas en France et restauré le Saint-Mont dans le massif des Vosges.
Naissance |
Vesoul |
---|---|
Décès |
(à 70 ans) Coulevon |
Nationalité | Français |
Activité principale |
Zoologie |
Autres activités |
Archéologie |
Distinctions |
Nom de rue et de forêt à Alincourt |
Ascendants |
Père Nicolas Galmiche |
Descendants |
Charles Galmiche est né à Vesoul en 1804, fils de Nicolas Galmiche, avocat professeur de législation et député de Haute-Saône[1].
Il est formé au métier de la foresterie : forêts, chasse et pêche en eau douce à l'École Royale Forestière[2] dont il sort diplômé en 1825[3].
Inspecteur des Eaux et Forêts célibataire, il consacre sa carrière dans l'hexagone à l'acclimatation d'espèces animales exogènes et à la reproduction et multiplications de gibiers[4].
En début de carrière, il se spécialiste dans l'amélioration de races animales sportives, puis dans la reproduction et multiplication de gibiers. Il publie en 1842 sur les chevaux de course[5] et 1843 sur les chiens courants[6].
Il est membre de le la Société d'Agriculture, Lettres, Sciences et Art de la Haute-Saône[7], et de la commission archéologique de la Haute-Saône[8].
Retraité à Coulevon, il y meurt en 1874 en léguant le site archéologique du Saint-Mont à son neveu Eusèbe Galmiche. Ce dernier obtient en 1901 l'autorisation de consécration dans la chapelle pour renouer avec la tradition cultuelle du Saint-Mont[9]. En 1960, les descendants d'Eusèbe Galmiche dégage la partie sommitale du Saint-Mont pour permettre à l'université de Nancy d'y faire des fouilles archéologiques et ainsi retrouver les restes des monastères présents du VIIe siècle au XVIIIesiècle[10]. Sa maison et la chapelle sont classés monuments historiques de France[11].
Charles Galmiche est enterré dans l'ancien cimetière de Vesoul, auprès de plusieurs membres de sa famille.
Dans l'Est de la France, il travaille en étroite collaboration avec Charles Millet, vice-président de la Société Impériale Zoologique d'acclimatation , auteur de nombreux ouvrages de vulgarisation sur la pisciculture et les rivières. Il a expérimenté l'élevage du saumon dans les Ardennes et réintroduit le coq de bruyère[12],[13],[4]. En reconnaissance de cette collaboration, Charles Galmiche a une rue à son nom à Alincourt ainsi que l'ancienne forêt La Galmiche du Mont Berny[14],[15].
Il a terminé ses activités de zoologiste en introduisant pour acclimatation le premier élevage de lamas en France depuis les tentatives infructueuses de Georges-Louis Leclerc de Buffon [16],[17].C'est un troupeau d'alpagas constitué d'un liama, de deux liames et un liameau[18].
Le Guide du Routard Hautes-Vosges consacre un article sur les facéties des lamas de Charles Galmiche, intitulé : Quand lama fâché[19]...
L'intégration d'un nouveau lama a contaminé tout le troupeau avec une maladie mortelle, la carache[20].L'extinction" du troupeau a mis fin à l'étude de physiologie animale sur cinq années. Elle a quand même démontré que l'acclimatation des lamas dans les Vosges est réussie[21] comme bêtes de somme, bêtes laitières, viandes de boucherie , lainage[22] ainsi qu'au transport de personnes de moins de 50 kg[23], au point de susciter une acclimatation dans les Pyrénées[24].
En 2023, les élevages de lamas sont nombreux en France y compris dans les Vosges, terre d'accueil du premier élevage français en 1860[25].
En 1851, Charles Galmiche rachète au domaine public le Saint-Mont, ancien monastère dans les Vosges lorraines fondé par Saint-Romary selon la règle de Saint Colomban. Il demande le libre accès du Saint-Mont au pour le public et d'y accueillir les pèlerinages. Il lègue la propriété à son neveu Eusèbe Galmiche qui obtient en 1901 l'autorisation de consécration dans la chapelle pour renouer avec la tradition cultuelle du Saint-Mont[9].
(en) Marcia Stephenson, Llamas beyond the Andes: Untold Histories of Camelids in the Modern World, Austin, University of Texas Press, , 448 p. (ISBN 978-1-477-32840-8), p. 154 à 156
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