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Louis Charles Birch (né le à Melbourne – mort le ) est un généticien australien spécialisé en démécologie. Il est également un théologien reconnu, ayant écrit sur les thèmes de science et religion. Il a remporté le prix Templeton en 1990[1].
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Université de Melbourne (licence (en)) () Université d'Adélaïde (doctorat) () |
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Birch naît à Melbourne le . Il est le fils de Harry Birch, un banquier d'origine néozélandaise travaillant pour l'Australia and New Zealand Banking Group, et de Nora Birch, d'origine irlandaise. Il a un frère jumeau, Sidney, et un grand frère, Hugh.
Birch fréquente le Scotch College (en), puis se tourne vers l'agriculture à l'université de Melbourne[2]. Il y obtient un baccalauréat en Agronomie en 1939.
Il travaille ensuite au département d'entomologie de l'université d'Adélaïde, où il obtient un doctorat en 1941[3]. Son superviseur est Herbert Andrewartha.
En 1948, Birch enseigne au département de zoologie de l'université de Sydney[3].
Comme théologien, Birch adhère à la théologie du process (ou des processus) inspirée de la théorie de l'organisme d'Alfred North Whitehead, basée sur des positions panenthéistes. Il a collaboré avec John B. Cobb, autre théologien du process, sur le livre The Liberation of Life.
Il reprend à David Ray Griffin la division contemporaine en trois visions du monde, appelées visions mondernistes (mécaniste), postmoderne déconstructiviste et postmoderne constructive, évoluant lui-même de la première vers la troisième. La première lui parait dépassée, il rejette la deuxième, représentée par des philosophes tels que Martin Heidegger, Jacques Derrida ou Gilles Deleuze qu’il accuse d’avoir déconstruit la métaphysique au point d’extinction et Il défend un post-modernisme constructif, qui cherche l’unité de la science, de l’éthique, de l’esthétique et de la religion[4].
Membre actif du conseil œcuménique des Églises, Birch fut pendant vingt ans membre de son comité Église et société, chargé de fournir des recommandations sur les questions sociales et politiques suscitées par les sciences[5].
En 1974, à Bucarest, Birch coorganise une réunion d’un atelier de travail avec Jørgen Randers, co-auteur du livre The Limits to Growth (Halte à la croissance!) sur le thème des limites de la croissance. Face à l’hostilité des délégués du tiers-monde qui craignaient que les occidentaux les empêchent de se développer, Randers invente l’expression Ecologically sustainable society (Société écologiquement durable). Le conseil popularise l’idée à travers le slogan de société juste, participative et durable[6].
Ce témoignage suggère un lien direct entre la notion d’état économiquement stable, parfois surnommé croissance zéro du club de Rome et la notion moderne de durabilité (sustainability) dans le contexte écologique.
La nécrologie[7] publiée par le conseil en son honneur mentionne qu’en 1975, lors de l’assemblée de Nairobi, Birch fait une promotion éloquente du concept de durabilité (sustainability). Après une analyse glaçante des menaces pesant sur l’humanité, il défend l’idée d’un dé-développement du monde développé et définit le but à atteindre celui d’une société juste et durable, nécessitant un changement profond de notre relation à la nature.
Dans ses mémoires[8], Birch revendique les influences suivantes :
Herbert George Andrewartha
Thomas Park
Charles Hartsthorne
Daniel Day Williams
John Habgood
Ian Barbour
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