Châtenay-Malabry
commune française du département des Hauts-de-Seine De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Châtenay-Malabry anciennement Châtenay-les-Bagneux jusqu'en 1920, est une commune française dans le département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France.
Châtenay-Malabry | |||||
L'église Saint-Germain-l'Auxerrois. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Hauts-de-Seine | ||||
Arrondissement | Antony | ||||
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris EPT Vallée Sud Grand Paris |
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Maire Mandat |
Carl Segaud (LR) 2020-2026 |
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Code postal | 92290 | ||||
Code commune | 92019 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Châtenaisiens | ||||
Population municipale |
34 898 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 5 496 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 45′ 55″ nord, 2° 16′ 41″ est | ||||
Altitude | Min. 65 m Max. 172 m |
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Superficie | 6,35 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Châtenay-Malabry (bureau centralisateur) |
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Législatives | Treizième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | chatenay-malabry.fr | ||||
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Châtenay-Malabry est située à 10 kilomètres au sud de Paris, près du parc de Sceaux.
La commune est limitrophe du département de l’Essonne et du département des Yvelines, limitée par les communes de Sceaux, Antony, Bièvres, Le Plessis-Robinson et Verrières-le-Buisson.
Châtenay-Malabry revêt tous les aspects d’une ville parc. En effet, plus de la moitié de son territoire est constituée d’espaces verts et de parcs, bordés de quartiers résidentiels et d’habitats collectifs avec notamment sa Cité Jardin.
Elle est traversée par la Coulée verte du sud parisien qui reprend une partie de la via Turonensis, l'un des quatre chemins de France du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Les deux principales entrées de ville sont situées à l'ouest et à l'est de l’avenue de la Division-Leclerc, principale artère de la ville, dont le nom honore la 2e DB. Côté forêt de Verrières, l'entrée de ville est un grand rond-point qui apparaît comme une clairière dans la forêt avant de plonger dans le paysage urbain. Côté Antony, c'est un simple rond-point situé à l'angle sud-est du parc de Sceaux. Pour ce qui est des entrées nord et sud, elles sont pour le moins discrètes, s’inscrivant dans le tissu urbain.
La superficie de la commune est de 638 hectares ; l'altitude varie de 65 à 172 mètres[1].
Le profil général de la commune est un plateau à l’ouest, suivi d’une déclivité accentuée dans son premier tiers pour se poursuivre en pente douce jusqu’à Sceaux. Une ligne de rupture en zigzag délimite la zone du plateau de celle des vallées.
La déclivité se partage en deux vallons, l’un se développant en partie sud, l’autre en partie nord.
Au creux de chacun de ces deux vallons, s’inscrit une ligne de plus forte pente, réceptacle de petits cours d’eau. Au nord, coule le ru d’Aulnay en partie recouvert qui parcourt à l'air libre le parc de la Vallée-aux-Loups et l'arboretum, au sud, le ru de Châtenay entièrement souterrain. Une crête entre les deux vallons nord et sud se dégage, qui a vu s’établir dans sa partie la plus à l’est le vieux centre de Châtenay.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 661 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Athis-Mons à 10 km à vol d'oiseau[4], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 622,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
La commune est traversée d’est en ouest par la RD 986, ancienne RN 186 (avenue de la Division-Leclerc), et du nord au sud par la D 128 (rues Vincent-Fayo et Jean-Longuet), la D 67 (avenue Sully-Prudhomme), la D 63 (avenue Roger-Salengro) et la D 75 (en bordure du territoire communal avec le Plessis-Robinson).
Elle dispose d'un échangeur avec l'autoroute A86, qui longe la commune au sud. L’échangeur A86/D 63 Châtenay-Malabry – Verrières-le-Buisson a été ouvert en . Cette réalisation complète l’infrastructure existante par la création d’un demi-échangeur en direction de Versailles afin de renforcer l’accessibilité de la zone de haute technologie « Faculté de pharmacie – Technopôle » et de réduire le trafic de transit sur les deux communes.
La commune est traversée par la Coulée verte, située sur la tranchée couverte de la ligne à grande vitesse. Une piste cyclable qui la parcourt de bout-en bout, permet de relier la gare Montparnasse et Massy.
Une piste cyclable longe aussi la départementale 986 et une autre l'avenue Sully-Prudhomme.
Châtenay-Malabry ne dispose pas de gare RER sur son territoire communal, mais est située à proximité immédiate de deux gares de la ligne B : Robinson (terminus de la branche B2), à Sceaux, et La Croix de Berny, à Antony.
Plusieurs lignes de bus relient Châtenay-Malabry à Paris et aux communes limitrophes, via les réseaux de bus de l'Île-de-France :
Depuis 2023, la ligne de tramway T10[8] travers la commune, permettant d'accéder très rapidement au RER B à la gare de La Croix de Berny. Les arrêts situés sur son territoire sont : La Vallée, Petit-Châtenay, Théâtre La Piscine, Les Peintres, Cité-Jardin, Vallée aux Loups et Malabry.
Au , Châtenay-Malabry est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[11]. Cette aire regroupe 1 929 communes[12],[13].
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 62,4 % | 398 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 0,3 % | 2 |
Espaces verts urbains | 13,2 % | 84 |
Forêts de feuillus | 24,1 % | 154 |
Source : Corine Land Cover[14] |
2003 | 2012 | |||
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Type d'occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
Pourcentage | Superficie (en hectares) |
Espace urbain construit | 52,26 % | 332,10 | 62,43 % | 399,40 |
Espace urbain non construit | 18,91 % | 120,19 | 13,03 % | 82,90 |
Espace rural | 28,82 % | 183,15 | 24,20 % | 154 |
Source : Iaurif[15] | Source: CORINE |
L’Insee découpe la commune en quatorze îlots regroupés pour l'information statistique soit Malabry, Robinson, Aulnay, Houssières, Division Leclerc, Butte rouge 1, Butte rouge 2, Butte rouge 3, Petit Châtenay, Voltaire, Croix blanche, Seignelay, Faulotte, Colbert[16].
La ville fait figure de référence en matière de logement social avec sa cité-jardin de la Butte-Rouge, construite entre 1931 et 1965. Propriété de Hauts-de-Seine Habitat, la cité-jardin est reconnue pour ses qualités urbaines, paysagères et architecturales. Elle regroupe 4 000 logements sociaux répartis sur 70 hectares et accueille un quart de la population de Châtenay-Malabry. Alors que la mairie veut radicalement transformer la cité-jardin, amoureux de l’architecture du XXe siècle et écologistes se mobilisent pour la préserver[17].
L’ÉcoQuartier LaVallée va remplacer l'École centrale, et un quartier d'affaires va remplacer la faculté de pharmacie.
En 2025, la piscine en plein air de La Grenouillère sera remplacée par un vaste complexe aquatique ouvert toute l'année[18].
Le nom Châtenay viendrait[19] du latin castellanum qui signifie petit château et camp romain, ce qui en ferait remonter l'origine au Ier ou IIe siècle. On a d'ailleurs retrouvé des objets gallo-romains, préhistoriques et gaulois. La mention du nom de Châtenay n’apparaît pour la première fois qu’en 829, dans le polyptyque de l’abbé de Sainte-Geneviève, Irminon, dans lequel il mentionne Castanetum cum ecclesia, Châtenay avec son église.
On a aussi autrefois évoqué une origine liée au mot châtaignier. Mais l'on pense aujourd'hui que la culture du châtaignier est relativement récente dans cette région ; toutefois Albert Dauzat et Charles Rostaing ont écrit, dans leur Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France[20] : « Ces toponymes montrent l'extension anc.[-ienne] du châtaignier dans des régions où il a disparu, par ex.[-emple] en Beauce ».
Malabry, déformation du mot maladrerie ou de mal-abri (lieu de chasse battu par les vents), est à mettre en relation sans doute avec les nombreuses pentes et côtes du territoire de cette commune ou encore avec le nom d’un chanoine propriétaire de terres au début du XVe siècle.
Durant la Révolution, la commune, alors nommée Châtenay-les-Bagneux[21], porte le nom de Châtenay-la-Montagne[22].
En 1920, un décret associe les deux noms de Châtenay et de Malabry.
Le territoire communal est issu des délimitations établies à l’issue de la Révolution française sur la base du territoire rattaché à la seigneurie de Sceaux.
Le site comprend trois pôles principaux :
La découverte de « fonds de cabanes » au début du XXe siècle atteste l’implantation d’hommes à Châtenay-Malabry, aux lieux-dits les Porchères et la Cerisaie, dès la période néolithique (5000-). Quelques fragments de poteries gauloises et de nombreux vestiges gallo-romains confirment la continuité d’une présence humaine sur ce site.
Néanmoins, la mention du nom de Châtenay n’apparaît pour la première fois qu’en 829, dans le polyptyque de l’abbé de Sainte-Geneviève, Irminon, dans lequel il mentionne Castanetum cum ecclesia, Châtenay avec son église.
Érigée en paroisse au siècle suivant, Châtenay, dont les terres appartiennent alors au chapitre de Notre-Dame de Paris, couvre un territoire considérable, englobant notamment toutes les terres des villes actuelles de Sceaux et du Plessis-Robinson.
En 1266, les habitants de Châtenay s’affranchissent, grâce à la politique équitable de Louis IX, au prix de 1 400 livres payées au chapitre, afin d’abolir les pratiques du servage, en les remplaçant par une contribution financière.
Au XIIe siècle, la ville du Plessis devient indépendante et au XIIIe siècle, la ville de Sceaux le devient aussi. La paroisse de Châtenay s’étend toujours sur une grande superficie, comprenant notamment Châtenay, les hameaux d’Aulnay, du Petit-Châtenay et de Malabry, auxquels s’ajoutent encore quelques parcelles de territoire. Des familles nobles ou bourgeoises vinrent ensuite s’y installer (XVIIIe et XIXe siècles). À noter que Voltaire y séjourna en exil à partir de 1719 (il est, par ailleurs, probable qu'il y soit né), de retour dans la maison paternelle (château de la Roseraie) et que Chateaubriand y vécut de 1807 à 1816, dans sa propriété de la Vallée-aux-Loups, située dans le Val d'Aulnay. La propriété fut vendue ensuite à Mathieu de Montmorency, puis passa, par succession, aux ducs de La Rochefoucauld-Doudeauville.
Au XXe siècle, la vocation agricole de la commune s’estompe peu à peu et les grands propriétaires locaux deviennent pépiniéristes et arboriculteurs. De même, avec la proximité de Paris, Châtenay adopte petit à petit un caractère plus résidentiel.
En 1920, un décret associe les deux noms de Châtenay et de Malabry. Châtenay-les-Bagneux devint donc Châtenay-Malabry.
Dans les années 1930, la création de la cité-jardin de La Butte Rouge, en bordure de l’ancien village, bouleverse la démographie de la commune. Celle-ci connaît alors plusieurs décennies de forte croissance, passant de 4 000 habitants en 1936 à plus de 30 000 depuis les années 1970.
Châtenay et sa commune voisine Antony ont procédé en 1936 à un échange important de terrains. Châtenay a cédé ses droits sur le parc de Sceaux au profit d'Antony qui a cédé une grande partie de son territoire au nord-ouest.
Au début des années 1970, la commune accueille l’École centrale Paris et la faculté de Pharmacie. Le visage de la ville se métamorphose ensuite par l’aménagement de la ZAC des Friches et des Houssières et de la Croix blanche ; de nombreux équipements sportifs, sociaux, administratifs et culturels sont créés ou modernisés pour rendre un meilleur service aux habitants.
En 2017, le déplacement de l’École centrale Paris vers le site Saclay a permis de libérer une partie importante du territoire de la commune pour la construction de l'écoquatier LaVallée, du nom du fondateur de l'école[23],[24],[25].
La commune est le chef-lieu, puis, depuis le redécoupage cantonal de 2014 en France, le bureau centralisateur du canton de Chatenay-Malabry.
Châtenay-Malabry relève du tribunal d'instance d'Antony, du tribunal de grande instance, du tribunal pour enfants, du tribunal de commerce de Nanterre, du conseil de prud'hommes de Boulogne-Billancourt, de la cour d'appel de Versailles, du tribunal administratif de Cergy-Pontoise et de la cour administrative d'appel de Versailles[26].
La commune était membre de la communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre créée en 2002.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[27].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées
La commune fait donc partie depuis le de l'établissement public territorial Vallée Sud Grand Paris, créé par un décret du 11 décembre 2016[28].
L'EPT exerce, outre les compétences attribuées par la loi à cette catégorie d'établissement public de coopération intercommunale (EPCI), celles que les communes avaient transférées aux anciennes intercommunalités supprimées à l'occasion de sa création :
Depuis 2007, Châtenay-Malabry fait partie des communes[29] qui utilisent les machines à voter.
Sept maires se sont succédé depuis la Libération de la France :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
12 août 1944 | 26 octobre 1947 | Gaston Richet[31] (1879-1965) |
SFIO | Émailleur sur métaux et artiste peintre, résistant Libération-Nord Maire depuis 1938, président du Comité local de libération en 1944 |
26 octobre 1947 | 14 mars 1965 | Constant Mougard[32] (1898-1988) |
SFIO | Employé des postes et syndicaliste, résistant Libération-Nord Réélu en 1953 et 1959 |
14 mars 1965 | 29 janvier 1976[33] | André Mignon (1898-1976) |
SFIO puis PS |
Ancien instituteur Réélu en 1971 Décédé en fonction |
12 avril 1976[34] | 5 avril 1992 | Jean Vons | PS | Conseiller général de Sceaux (1979 → 1985) Conseiller général de Châtenay-Malabry (1985 → 1992) Réélu en 1977, 1983 et 1989 Démissionnaire après sa défaite aux élections cantonales de 1992 |
5 avril 1992[35] | 25 juin 1995 | Jean-François Merle[36],[37] (1952- ) |
PS | Haut fonctionnaire, conseiller d’État honoraire et maire honoraire Ancien premier adjoint |
25 juin 1995[38] | 28 mai 2020[39] | Georges Siffredi[40] | RPR puis RPF puis UMP → LR |
Directeur de société Député des Hauts-de-Seine (2002 → 2005 et 2009 → 2010) Conseiller général de Châtenay-Malabry (1992 → 1998 et 2011 → 2015) Conseiller départemental de Châtenay-Malabry (2015 → ) Président du conseil départemental des Hauts-de-Seine (2020 → ) Vice-président de la métropole du Grand Paris (2016 → ) Vice-président de l'EPT Vallée Sud Grand Paris (2016 → 2020) Réélu en 2001, 2008 et 2014 |
28 mai 2020[39] | En cours (au 28 mai 2020) |
Carl Segaud (1973- ) |
LR | Ancien directeur de cabinet de Georges Siffredi Conseiller régional d'Île-de-France (2021 → ) Vice-président de l'EPT Vallée Sud Grand Paris (2020 → ) |
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[41].
Au 1er janvier 2010, Châtenay-Malabry est jumelée avec :
Ces trois villes sont également jumelées entre elles depuis 1986[43].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[44],[Note 4].
En 2021, la commune comptait 34 898 habitants[Note 5], en évolution de +4,7 % par rapport à 2015 (Hauts-de-Seine : +2,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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34 898 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,6 % la même année, alors qu'il est de 20,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 16 693 hommes pour 17 477 femmes, soit un taux de 51,15 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,7 | 1,8 | |
5,0 | 7,2 | |
12,5 | 14,0 | |
18,9 | 19,4 | |
20,3 | 20,2 | |
23,0 | 19,5 | |
19,6 | 17,9 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 1,6 | |
5,2 | 7,2 | |
12,1 | 13,5 | |
19,3 | 19,4 | |
22,6 | 21,9 | |
20,2 | 18,9 | |
19,9 | 17,4 |
Châtenay-Malabry est située dans l'académie de Versailles.
La ville administre sept écoles maternelles et sept écoles élémentaires communales :
Le département gère trois collèges :
La région Île-de-France gère deux lycées :
À ces établissements publics s'ajoute un établissement privé sous contrat, le groupe scolaire Sophie Barat, qui propose une école primaire, un collège et un lycée.
Le lycée Sophie Barat a été élu meilleur lycée du département des Hauts-de-Seine en 2020 par le magazine L'Étudiant[48].
Châtenay-Malabry abrite le Centre régional d'éducation populaire et de sport d'Île de France (CREPS)[49].
De 1969 à 2018, l'École centrale Paris y était installée avant de fusionner avec l'École supérieure d'électricité et de déménager à Saclay. De même, de 1972 à 2022, l'UER puis UFR de Pharmacie[50], l'un des pôles d'enseignement de l'université Paris-Sud (Orsay), y était installé avent de déménager à Saclay en 2022.
Chaque année, la mairie organise :
Le festival du Val d'Aulnay se tient tous les mois de juin dans les différents lieux de la Vallée-aux-Loups.
Le festival Paysages de cinéaste a lieu chaque année, à l'initiative du cinéma Le Rex[51].
Le VIVI festival a lieu chaque année au profit de l'association ASMAE pour l'un de ses microprojets au Burkina Faso.
Chaque année depuis 2008 ont lieu en avril les « Rencontres du livre Afrique - Caraïbes - Maghreb » sous la direction de l'écrivain Caya Makhélé.
Dans les années 1940 est créé le club omnisports de la Section Sportive Voltaire. Le footballeur international Robert Jonquet y évolue une saison à 16 ans pendant la guerre.
Mais c’est principalement grâce au handball que la SS Voltaire s’est fait connaître[52]. Le club a en effet évolué en Championnat de France de première division lors des saisons 1964-1965, 1967-1968 puis quatre saisons entre 1975 et 1979. Plusieurs joueurs de qualité ont ainsi évolué à la SS Voltaire, tels Alfred Alexandre, Roland Indriliunas ou Lionel Nicolas, tous internationaux français.
En 1985, à la demande de la municipalité, un changement d'appellation a été prononcé afin de faire clairement apparaître le nom de la ville : la Section sportive Voltaire intègre alors l'Association sportive Voltaire de Châtenay-Malabry.
Châtenay-Malabry abrite également le siège de l'Agence française de lutte contre le dopage, qui a notamment mis au point une méthode de détection du dopage à l'EPO grâce au test urinaire.
Chaque mois, le magazine d'informations municipales Les Nouvelles de Châtenay-Malabry est disponible. il est diffusé dans toutes les boîtes aux lettres de la ville.
Les Châtenaisiens disposent de lieux de culte catholique, musulman, orthodoxe et protestant.
Depuis janvier 2010, la commune de Châtenay-Malabry fait partie du doyenné de la Pointe Sud, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[53].
Il y a quatre paroisses catholiques à Châtenay-Malabry[54],[55]. Les lieux de culte correspondants sont :
La ville dispose depuis peu, d'une mosquée, non loin du parc de la Vallée-aux-Loups.
Trois lieux de culte chrétien de rite oriental :
Quatre communautés protestantes sont implantées dans la commune :
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 35 764 €, ce qui plaçait Châtenay-Malabry au 6 837e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[72].
La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[73].
Les éléments historiques subsistant apparaissent comme relativement nombreux pour une commune de cette taille. Outre les traces allant du néolithique à l’époque mérovingienne, on peut retrouver des édifices historiques très marquants.
Les grandes propriétés conventuelles ou nobiliaires, bien que disparues, ont façonné le tissu en réservant de grandes parcelles qui soit ont été partagées ou loties, soit constituent les domaines de grands parcs aménagés (le CREPS d'Île-de-France, le parc de la Vallée-aux-Loups, les pépinières Croux, etc.).
L’ancienneté, la rareté et la qualité d’éléments végétaux nombreux apparaissent comme ayant une véritable valeur patrimoniale indissociable des éléments architecturaux ou urbains.
Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui : Parti, au 1er, de gueules à la branche de châtaignier d'or garnie de ses fruits d'argent, au 2e, d'or à la couleuvre ondoyante d'azur en pal (rappelant les armes de Colbert).[79] Armes parlantes (Châtaignier / châtaignes ⇒ Châtenay). |
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