Il fut un très généreux mécène des musées et institutions culturelles françaises. Il ajouta une particule à son nom de famille.
La famille Beistegui avait fait fortune en exploitant des mines d'argent au Mexique.
Ses parents s'installèrent en France en 1876, et par la suite, il devint l'ami de Léon Bonnat, dont il fut l'élève, malgré une différence d'âge importante.
À défaut d'en faire un peintre professionnel, Bonnat lui transmit le virus de la collection et la générosité qui caractérise les mécènes.
Il était l'oncle de Charles de Beistegui, célèbre esthète et décorateur des années 1950.
1902: achat de la collection de numismatique alsacienne de H. Meyer, offerte à la Bibliothèque nationale; son neveu, Charles de Beistegui, fut également un grand numismate qui légua en 1951 un lot important au Cabinet des Médailles.
1912: achat du Portrait du Dauphin Charles Orlant de Jean Hey, à la demande d'un conservateur du Louvre devant le refus du conseil des Musées de l'acquérir; cette acquisition fut assortie d'une promesse de don au musée du Louvre.
1931: promesse de don de sa collection de 1227 monnaies d'or au Cabinet des Médailles, mais il révoque ce don en 1942, la collection fait alors l'objet d'un achat le sous le numéro d'inventaire P 552[2].
Participation à hauteur de 20 000 francs pour l'achat d'une paire de chenets de cheminée exécutée François-Thomas Germain, d'une valeur de 300 000 F.
1942: donation au musée du Louvre, sous réserve d'usufruit, d'une importante collection de 21 tableaux toujours exposés ensemble, dans la «salle Beistegui» au deuxième étage du pavillon Sully, puis dans la galerie Mollien de l'aile Denon depuis le ; selon ses volontés son portrait par Ignacio Zuloaga doit également y être exposé en permanence[3].
Anonyme bourguignon du XVesiècle, La Vierge et l'Enfant.
Jean Hey, Portrait du Dauphin Charles Orlant (1494).
D'après Antoine van Dyck, Portrait d'homme dit autrefois Portrait de Livio Odescalchi (vers 1626).