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Buzet-sur-Tarn
commune française du département de la Haute-Garonne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Buzet-sur-Tarn (en occitan Buset de Tarn) est une commune française située dans le nord-est du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Frontonnais, un pays entre Garonne et Tarn constitué d'une succession de terrasses caillouteuses qui ont donné naissance à de riches terroirs, réputés pour leus vins et leurs fruits.
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tarn, le ruisseau de Palmola, le ruisseau de Marignol et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Buzet-sur-Tarn est une commune rurale qui compte 2 847 habitants en 2022, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Buzet-sur-Tarn et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Buzétois ou Buzétoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-Martin, inscrite en 1926.
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Géographie
Résumé
Contexte
Localisation
La commune de Buzet-sur-Tarn se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 25 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 14 km de Villemur-sur-Tarn[2], bureau centralisateur du canton de Villemur-sur-Tarn dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Bessières[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Mézens (3,1 km), Bessières (3,3 km), Roquemaure (3,9 km), Saint-Sulpice-la-Pointe (4,3 km), Roquesérière (5,0 km), Gémil (5,9 km), Mirepoix-sur-Tarn (6,3 km), Paulhac (6,7 km).
Sur le plan historique et culturel, Buzet-sur-Tarn fait partie du Frontonnais, un pays entre Garonne et Tarn constitué d'une succession de terrasses caillouteuses qui ont donné naissance à de riches terroirs, réputés pour leurs vins et leurs fruits[4].
Buzet-sur-Tarn est limitrophe de huit autres communes. Les communes limitrophes sont Bessières, Gémil, Mézens, Paulhac, Roquemaure, Roquesérière et Saint-Sulpice-la-Pointe.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 3 019 hectares ; son altitude varie de 95 à 247 mètres[6].
Hydrographie

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le Tarn, le ruisseau de Palmola, le ruisseau de Marignol, le ruisseau de Castagne, le ruisseau de la Sauzière, le ruisseau de Merdayrols, le ruisseau de Panteyot, le ruisseau de Ribatel, le ruisseau des Vergnettes, le ruisseau de Vermas et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 37 km de longueur totale[8],[Carte 1].
Le Tarn, d'une longueur totale de 380 km, prend sa source sur le mont Lozère, dans le nord de la commune du Pont de Montvert - Sud Mont Lozère en Lozère, et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave, en Tarn-et-Garonne.
Le ruisseau de Palmola, d'une longueur totale de 12,8 km, prend sa source dans la commune de Montastruc-la-Conseillère et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Mirepoix-sur-Tarn, après avoir traversé 6 communes[9].
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[11].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 758 mm, avec 10,1 jours de précipitations en janvier et 5,3 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Blagnac à 25 km à vol d'oiseau[12], est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 627,0 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[17], d'une superficie de 17 144 ha, s'étendent sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[18].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[19] : les « bois des Costes, des Graves et Grand bois » (491 ha), couvrant 3 communes dont une dans la Haute-Garonne et deux dans le Tarn[20] et la « forêt de Buzet » (921 ha), couvrant 4 communes du département[21] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[19] : la « basse vallée du Tarn » (3 623 ha), couvrant 49 communes dont huit dans la Haute-Garonne, 20 dans le Tarn et 21 dans le Tarn-et-Garonne[22].
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Urbanisme
Résumé
Contexte
Typologie
Au , Buzet-sur-Tarn est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine de Buzet-sur-Tarn[Note 5], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 4],[I 5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (62 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,3 %), forêts (31,3 %), zones agricoles hétérogènes (12 %), zones urbanisées (3,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,8 %), eaux continentales[Note 7] (2,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %), prairies (0,8 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Voies de communication et transports
Accès par l'autoroute A68 (sortie 4 Gémil, direction Bessières - Buzet-sur-Tarn (demi-échangeur) et depuis sortie
5 Saint-Sulpice Portes du Tarn), et les routes départementales RD 630 (ancienne RN 630) et RD 988 (ancienne RN 88), ainsi que par le train en gare de Roquesérière.
La ligne express Hop!304 du réseau Arc-en-Ciel relie la commune à la station Balma - Gramont du métro de Toulouse ; la ligne 354 relie le cimetière de la ville à la station Borderouge ; la ligne 355 relie le centre de la ville à la gare routière de Toulouse ou la station Borderouge et à Villemur-sur-Tarn ; la ligne 375 relie le cimetière de la ville au lycée de Fronton. La ligne 717 du réseau liO relie la commune à Saint-Sulpice-la-Pointe et à Montauban.
Voir aussi : l'ancienne Gare de Buzet-sur-Tarn sur la Ligne de Montauban-Ville-Bourbon à La Crémade.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Buzet-sur-Tarn est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible)[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Palmola. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[26],[24].
Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Buzet-sur-Tarn est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif de Buzet. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[27],[28]

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 079 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 079 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[24].
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Toponymie
Histoire
Résumé
Contexte
La ville aurait été fondée une première fois en 814, puis rebâtie au XIe siècle. En effet, le cartulaire de Saint-Sernin mentionne la construction d'un pont sur le Tarn pour relier l'Albigeois au Toulousain.
À la suite du traité de Meaux, conclu en 1229 avec le roi de France, Louis IX, pour mettre fin à la croisade des Albigeois, le comte de Toulouse Raimond VII choisit de construire un bourg, protégé par une enceinte, pour contrôler le pont. Le terrain pour construire la bastide est acheté en 1235 à un certain Pilfort de Rabastens. Le , le comte de Toulouse accorde une charte de coutumes aux habitants.
En , après l'assassinat de son mari Jean V d'Armagnac à Lectoure, Jeanne de Foix est conduite, enceinte, au château de Buzet-sur-Tarn. Bien qu'elle soit morte après le , un avocat de la famille d'Armagnac prétendra, lors des États généraux de 1484, qu'elle a succombé en 1473 à un poison destiné à son enfant à naître[31]. Au XVIIe siècle, cette fable est reprise par Pierre de Guibours qui en fait un tragique et sinistre épisode du règne de Louis XI. Ainsi, à en croire le père Anselme, après le siège de Lectoure et le meurtre de Jean V d'Armagnac, Jeanne de Foix aurait été dépouillée de ses bijoux et de ses joyaux avant d'être traînée au château de Buzet-sur-Tarn, devenu, pour la circonstance, prison royale. Bien qu'enceinte de sept mois, la veuve y fut enfermée à côté du cadavre de son mari. Là, sur l'ordre de Louis XI qui aurait cherché l'extinction de la Maison d'Armagnac, elle vit entrer le soir dans son cachot le cardinal Jouffroy, évêque d'Albi. Le religieux donna l'ordre aux apothicaires et aux soldats qui l'accompagnaient de contraindre la comtesse à absorber un breuvage pour détruire l'enfant qu'elle portait[32].
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Politique et administration
Résumé
Contexte
- La mairie.
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la deuxième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes de Val'Aïgo et du canton de Villemur-sur-Tarn (avant le redécoupage départemental de 2014, Buzet-sur-Tarn faisait partie de l'ex-canton de Montastruc-la-Conseillère).
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
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Population et société
Résumé
Contexte
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[39].
En 2022, la commune comptait 2 847 habitants[Note 8], en évolution de +4,82 % par rapport à 2016 (Haute-Garonne : +8,02 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
selon la population municipale des années : | 1968[42] | 1975[42] | 1982[42] | 1990[42] | 1999[42] | 2006[43] | 2009[44] | 2013[45] |
Rang de la commune dans le département | 68 | 95 | 96 | 101 | 107 | 97 | 89 | 85 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
La commune comptait en 2016 un nombre de 2 716 habitants, population en hausse continue depuis la deuxième moitié du XXe siècle.
Enseignement
Buzet-sur-Tarn fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur la commune par l'école maternelle Arc-en-Ciel et l'école élémentaire Émile Massio.
Culture
Buzet possède une bibliothèque et de nombreuses associations telles que pour la danse la peinture la musique[46]...
Activités sportives
Tennis, cyclisme, pétanque, football, chasse, yoga, golf de Palmola...
Écologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du SICTOM (syndicat intercommunal de collecte et de traitement des ordures ménagères) de la région de Lavaur[47].
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Économie
Résumé
Contexte
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 113 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 2 823 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 790 €[I 6] (23 140 € dans le département[I 7]). 55 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (55,3 % dans le département).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 4,4 % | 6,7 % | 7,3 % |
Département[I 9] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 777 personnes, parmi lesquelles on compte 83,6 % d'actifs (76,3 % ayant un emploi et 7,3 % de chômeurs) et 16,4 % d'inactifs[Note 11],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 11]. Elle compte 378 emplois en 2018, contre 334 en 2013 et 242 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 364, soit un indicateur de concentration d'emploi de 27,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 69,5 %[I 12].
Sur ces 1 364 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 172 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 87,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,7 % les transports en commun, 2,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
212 établissements[Note 12] sont implantés à Buzet-sur-Tarn au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 15].
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 19,3 % du nombre total d'établissements de la commune (41 sur les 212 entreprises implantées à Buzet-sur-Tarn), contre 25,9 % au niveau départemental[I 16].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[48] :
- SARL Faucon, travaux de revêtement des sols et des murs (1 463 k€)
- Energie Renouvelable Labat, travaux d'installation d'équipements thermiques et de climatisation (438 k€)
- Aguinet Charpente Et Couverture - Acc, travaux de charpente (332 k€)
- Youx SOS Pare-Brise Plus, entretien et réparation de véhicules automobiles légers (178 k€)
- SARL Innov'confort, commerce de gros (commerce interentreprises) d'appareils sanitaires et de produits de décoration (89 k€)
L'agriculture basée sur la culture de céréales (maïs, blé...) a encore une place importante mais tend à diminuer en faveur de zones résidentielles liées à la proximité de l'agglomération toulousaine puisque étant dans son aire urbaine.
Agriculture
La commune est entre le frontonnais, le midi toulousain et l'albigeois, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 43 | 31 | 28 | 22 |
SAU[Note 15] (ha) | 1 410 | 1 319 | 1 579 | 1 526 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 43 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 31 en 2000 puis à 28 en 2010[51] et enfin à 22 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 49 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[52],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 410 ha en 1988 à 1 526 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 33 à 69 ha[51].
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Culture locale et patrimoine
Résumé
Contexte
Lieux et monuments
- Buzet de par son histoire a un monument aux morts (près de la mairie) et un mémorial aux victimes de la Gestapo (près du cimetière).
- Église Saint-Martin :
- extérieur :
- l'église fortifiée de style gothique toulousain est dédiée à saint Martin de Tours. La façade, sans ouverture en dehors de la porte, est renfoncée d'une galerie défensive. L'abside à pans coupés est solidifiée par des piliers intérieurs enchâssés dans les murailles.
- intérieur :
- la nef est divisée en quatre travées. Huit chapelles, dont deux ont été murées. La façade, avec une porte terminée en ogive, est surmontée d'une galerie. Du côté nord, s'élève le clocher qui servait de tour de guetteur à l'ancien château, pour la surveillance du pont. Sa base conserve sa forme massive sur 23 mètres. L'extrémité est couronnée par une ceinture de mâchicoulis portés sur des consoles. Sur cette élévation, la tour de guetteur octogonale est divisée en trois étages[53]. L'église est inscrite au titre des monuments historiques[53]. Le plafond de la nef est due au peintre toulousain Damon (vers 1860) de l'école des nazaréens qui voulait retrouver le style de Fra Angelico.
- œuvres d'art :
- dans le chœur de part et d'autre du maître autel deux œuvres de Bernard Bénézet ; Scène de la vie de saint Martin : Messe de saint martin et Saint Martin convertit sa mère Deux huiles sur toiles inscrites au titre des monuments historiques. Ces deux toiles de 1896 sont les dernières œuvres du peintre[54] ;
- dans la chapelle sur une pietà baroque d'un auteur anonyme en bois polychrome et doré, inscrite au titre des monuments historiques[55] ;
- en 1766 une campagne de réhabilitation de l’intérieur de l'église a été réalisée, elle a intéressé la chaire et les confessionnaux. La chaire est inscrite au titre des monuments historiques[56] ;
- sur le mur nord de la nef un groupe en bois sculpté polychrome et doré : La gloire de saint Martin du XVIIe siècle. L'œuvre est inscrite au titre des monuments historiques[57] ;
- Vierge à l'Enfant statue en bois polychrome et dorure par Artus Legoust Artus Legoust. L’œuvre est inscrite au titre des monuments historiques[58] ;
- Saint-Roch et son chien statue en bois polychrome et dorure. L'œuvre est inscrite au titre des monuments historiques[59].
- dans la même chapelle, un reliquaire de la fin du XVIIIe siècle, travail remarquable par l'emploi du papier roulé, inscrit aux monuments historiques[60].
- extérieur :
- Pont de Buzet-sur-Tarn (pont suspendu).
- La forêt de Buzet.
- La halle construite en 1884.
- Le poids public du XIXe siècle à l'architecture inhabituelle à colombage et frise en céramique.
- Le golf de Palmola.
- Monument aux morts.
- Façade de l'église Saint-Martin.
- Nef et chœur de l'église Saint-Martin.
Personnalités liées à la commune

- Jean V d'Armagnac.
- Francisco Ponzán Vidal.
- Jeannette Mac Donald.
- Francisco Ponzán Vidal (1911-1944), fondateur du groupe de résistance Ponzán, héros de la Seconde Guerre mondiale, fusillé par les nazis dans la commune.
- Saint Vincent de Paul y a exerce son préceptorat pour des collégiens de familles fortunées et a découvert à trois kilomètres du village un sanctuaire marial, Notre-Dame de Grace auquel il restera fidèle[61].
Héraldique
Son blasonnement est : De gueules, à un oiseau essorant d'or posé sur une terrasse de sinople tenant de sa patte dextre une plante ou feuille du même et la becquetant, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or[62]. |
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Pour approfondir
Bibliographie
- Françoise Sabatié-Clarac, Buzet-sur-Tarn. Des origines à la Révolution, 2006, 170 p., (ISBN 978-2952707206)
- Françoise Sabatié-Clarac, Buzet-sur-Tarn. Les tragédies sous l'Occupation, 2010, 210 p., (ISBN 978-2-9527072-1-3)
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
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