Un brainstorming ou remue-méninges (ou remue-méninge) est une technique formalisée de résolution créative et collective de problème. Elle fut élaborée à partir de 1940 par Alex Osborn.
Brainstorming vient de «brain», le cerveau, et de «storming», non pas une tempête («storm») mais la prise d'assaut d'une position militaire par un commando ou un ensemble de combattants, comme on le retrouve dans «The Storming of the Bastille»[1], la prise de la Bastille. Alors que la plupart des pays européens ne cherchent pas à traduire le mot, et l'emploient tel quel, en France, beaucoup de traductions ont été proposées: remue-méninges, suractivation du cerveau, tempête sous un crâne, cervorage (cerveau et orage), giboulée d'idées, etc. Elles sont toutes basées sur un faux-sens: celui de penser que «storming» veut dire «orage» ou «tempête»[2].
Au Québec et en France, le terme «remue-méninges» a été retenu officiellement comme terme équivalent à l'anglais «brainstorming»[3] et est recommandé dans les textes officiels et administratifs. Remue-méninges peut également s'écrire sans le «s». L'Office québécois de la langue française déconseille l'utilisation de brainstorming car il concurrence inutilement remue-méninges[4].
Un «remue-méninges»[5],[6],[7] est, par ailleurs, et plus spécifiquement une réunion informelle ludique de collecte d'idées ou, pour les enfants, un casse-tête.
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L'idée générale de la méthode est la récolte d'idées nombreuses et originales. Elle vise à séparer la fonction imaginative de la formulation de jugements.
Deux principes de base définissent le brainstorming: la suspension du jugement et la recherche la plus étendue possible.
Ces deux principes de base se traduisent par quatre règles[8]:
se laisser aller («freewheeling») pour obtenir le plus grand nombre d'idées possibles
toute idée, aussi farfelue soit-elle, est la bienvenue
s'abstenir de toute critique des idées émises
rebondir («hitchhike») sur les idées exprimées: toute combinaison ou amélioration est la bienvenue[9].
Ainsi, les suggestions absurdes et fantaisistes sont admises durant la phase de production et de stimulation mutuelles. En effet, les participants ayant une certaine réserve peuvent alors être incités à s'exprimer, par la dynamique de la formule et les interventions de l'animateur.
C'est pour amener à cet accouchement en toute quiétude que l'absence de critique, la suggestion d'idées sans aucun fondement réaliste, et le rythme, sont des éléments vitaux pour la réussite du processus.
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Les trois phases[10] de la réalisation d'un brainstorming
Phase 1: Préparer
Définition de l'objet du brainstorming
Constitution de l'équipe de travail,
Organisation de la réunion
Phase 2: Animer
Rappeler les règles du brainstorming (ne jamais critiquer les idées des autres)
Note: L'animateur de la réunion est le gardien des règles relationnelles du groupe
Animer le brainstorming
– Débrider sa créativité en exprimant toutes ses idées sans réserve et sans autocensure
– Rebondir sur celles des autres et les améliorer car la quantité d'idées est importante
Phase 3: Capitaliser et valoriser
Exploitation des idées recueillies
– Reformuler, classer, hiérarchiser les idées sous une forme synthétique comme sous la présentation d'une grille de décision.
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Le remue-méninges traditionnel vise à apporter des solutions à un problème donné grâce à un recoupement d'idées effectué par un groupe de travail.
Rappelons que, selon Alex Osborn, un groupe pouvait — dans les années soixante — doubler sa créativité en utilisant le brainstorming.
Il faut attendre la création du CPS (Creative Problem Solving) — la version améliorée du brainstorming — pour voir publier des exemples concrets d'efficacité[11].
Des recherches empiriques sur l'efficacité de la technique apparaissent dès les années cinquante, soit en comparant différentes procédures de travail en groupe, soit en comparant les idées produites par des groupes et par un nombre équivalent de participants travaillant individuellement[12].
Ces recherches révèlent que le travail en groupe n'apporte aucun bénéfice en ce qui concerne le nombre ou l'originalité des idées générées.
En effet, si on soumet un même problème à des sujets qui doivent chercher une solution individuellement (groupe dit «nominal») et à un groupe composé d'un nombre de membres égal aux sujets individuels, on constate que les sujets qui ont travaillé individuellement apportent (au total) plus de solutions originales et efficaces que le groupe[13].
Stasser[14] explique qu'il existe une perte de productivité liée au fait que les membres d'un groupe discutent en priorité des informations qu'ils ont en commun au lieu de chercher des solutions originales et qu'ils ont tendance à se censurer par peur du ridicule, des conflits ou de l'exclusion.
Le tumulte (remue-ménage) qui règne pendant les séances de brainstorming crée aussi des interférences et risque de nuire à la production d'idées pertinentes avec le problème posé.
Inventaire chronologique d'études et d'enquêtes
1940 (1963): Alex Osborn. Applied Imagination: Principles and Procedures of Creative Problem Solving. New York, NY: Charles Scribner’s Sons
1958: Étude de Taylor, Berry & Block de la Yale University. «Does group participation when using brainstorming facilitate or inhibit creative thinking?».
1961: Philippe Halsman, photographe célèbre, exprime dans son livre Halsman On The Creation of Photographic ideas ses réserves vis-à-vis de la méthode qu'il connait bien (il est l'auteur en particulier de la seule photographie que l'on ait d'un brainstorming tel qu'il était pratiqué par BBDO à New York à la fin des années cinquante).
1996: Pierre Goguelin, «Le brainstorming.» In: Bize, Paul René (ed.). Le Penser efficace. Paris: Société d'édition d'enseignement supérieur, tome II, p.348-354.
1998: Scott Isaksen, fondateur du Creative Problem Solving Group-Buffalo, publie un bilan critique de 50 études sur l'efficacité du brainstorming.
Les quatre critères d'efficacité venant en tête sont:
La quantité
La qualité
L'originalité, la rareté (uniqueness)
L'utilité sociétale
2000: Adrian Furnham publie «The Brainstorming Myth»[15] dans Business Strategy Review. Le brainstorming traditionnel est la moins efficace des techniques de recherche d'idées en groupe. Et il plaide pour le brainstorming électronique.
2003: «Le brainstorming en question» de Wolfgang Stroebe et Bernard Nijstad dans Cerveau & Psycho, no3, sept.-nov., p.34-37
2005: Fast Company. Article de Tom Kelley d'Ideo.
2011: La revue Psychology Today, s'appuyant sur des études universitaires des universités du Texas A&M, de Yale et de Washington publie un article assurant qu'il n'y aurait là que battage publicitaire et que le brainstorming serait en fait contreproductif[16], épaulée rapidement par une présentation animée de RSA short[17]. Les sujets ayant travaillé en solo auraient émis deux fois plus d'idées que ceux faisant partie d'un groupe de brainstorming, soupçonné d'inciter au contraire au consensus et donc au conformisme d'un groupthink.
2012: Article de Jonah Lehrer dans The New York Times
Bénéfices collatéraux
Mais, tel qu'ils sont pratiqués habituellement, un brainstorming (ou un remue-méninges informel) peuvent aider à resserrer les liens ou à divertir et donc à avoir une fonction ludique de renforcement de la cohésion du groupe, c'est-à-dire de team building selon Bruce Tuckman.
1948: Osborn publie son premier livre Your Creative Power qui devient un bestseller. Le chapitre 33 est intitulé «Comment organiser une équipe pour créer des idées». Dedans, son idée la plus célèbre: le brainstorming, attaquer ensemble le même objectif.
1953: la méthode est popularisée par Alex Osborn dans son livre Applied Imagination. Selon Osborn, un groupe peut doubler sa créativité en utilisant le brainstorming[18].
1959: Traduction en français chez Dunod sous le titre L'Imagination constructive.
1962: Parution en France de Brainstorming de Charles H. Clark[19], un disciple d'Osborn.
1967: Première version du Creative Problem Solving qui se veut être une amélioration radicale du brainstorming.
2003: Version 6.1 du Creative Problem Solving du Creative Problem Solving Group-Buffalo.
2004: Jean-Louis Swiners et Jean-Michel Briet proposent une relecture du brainstorming, le «challenge storming»[20].
2005: Tom Kelley, d'IDEO, invente le DeepDive Brainstorming.
2014: Jeffrey Paul Baumgartner développe l'Anticonventional Thinking ou ACT qui vise à construire une vision créative d'une situation et un plan d'action concret.
À partir de 1966, Sidney «Sid» Parnes(en), un des proches collaborateurs d'Alex Osborn a fait évoluer la méthode du brainstorming vers une méthode plus complète et plus structurée, le Creative Problem Solving.
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Pour certains, la technique du brainstorming relève du mythe, notamment Jonah Lehrer dans un article sur le GroupThink publié par The New Yorker en 2012[21]. Jake Knape, l'auteur de la méthode du «Design sprint» a également développé un argumentaire critique à l'encontre du brainstorming et mis en garde contre les biais cognitifs que celui-ci risque de créer en particulier en présence de supérieurs hiérarchiques dans le groupe. Il lui préfère d'autres formes créatives comme le «brainwriting» [22].
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Brainstorming avec Post-it[23]: les participants inscrivent leurs idées sur des Post-it et les affichent sur un mur.
Metaplan[24]: c'est un brainstorming avec Post-it pour lequel a été créé un matériel spécial
Brainsketching: forme dessinée du brainstorming[28]
Brainstorming à distance
Un brainstorming peut avoir lieu de manière distante par messagerie instantanée, courriels ou Internet, à condition que les règles du jeu de la formule classique soient appliquées à la lettre. La force du brainstorming distant repose alors sur:
l'abondance des échanges — pour peu qu'ils soient rapides —, qui permet aux ressorts de la synergie d'agir pleinement,
le rapprochement simultané de personnes géographiquement voire culturellement éloignées.
Bodystorming: forme corporelle de brainstorming.
Challenge-storming
Le challenge-storming[20] est une synthèse de l'apport des sciences cognitives et d'une enquête en entreprise en matière de décisions créatives en équipe.
Précédé de cinq conditions sine qua non d'efficacité (et, si l'on peut, d'efficience):
Une équipe restreinte;
Une diversité de compétences et de tempéraments, ni trop, ni trop peu;
Des relations de pouvoir normalisées ou acceptées;
Des valeurs de base partagées;
L'acceptation réciproque des hommes et des femmes (H/F) de gestion, des H/F d'imagination et des H/F d'action.
Le challenge-storming est une méthode en dix étapes qui cherche à éviter les pièges classiques du brainstorming traditionnel:
S’attaquer à un problème partagé Toujours identifier précisément ce que nous voulons tous et ce qui nous empêche de l’atteindre. Ou bien ce dont l’équipe ne veut plus — ou bien ce dont le client ne veut plus.
Se vider la tête des paradigmes inconscients (Brainwashing) Oublier explicitement ce que l'on a appris.
Faire un inventaire exhaustif des solutions existantes dans le monde entier Toujours en connaitre au moins 80% (loi de Pareto).
Formaliser et hiérarchiser les critères partagés d’évaluation et de sélection Toujours préciser à l’avance les valeurs ou critères de choix (ou de sélection) partagés entre les différentes idées de base qui seront générées au cours du challenge-storming (et éventuellement les contraintes). Hiérarchiser les trois plus importantes.
Créer la motivation en transformant le problème en défi partagé Toujours créer un défi «stretch» et une tension créative partagés et d’un niveau de difficulté accepté par tous, mais au moins 20% d'augmentation de performance (et plutôt 30 ou 40%).
Imaginer les solutions des concurrents
Trouver au moins trois bonnes solutions compétitives alternatives — sinon revoir sa copie Toujours (se) fixer un nombre minimum de solutions alternatives, de stratégies ou de possibilités d’action à trouver. Au moins trois!
Choisir en équipe la meilleure des idées de solution possibles Pour en faire une solution partagée. Un outil: la grille tri-critères
Prototyper
Mettre en place une délégation créative et entretenir une tension créative
Être créatif dans la mise en œuvre: agilité, résilience, pugnacité, acceptation du changement.
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Il s'agit de livres décrivant la pratique du brainstorming dans un contexte professionnel en entreprise.
1940-1963
Osborn, Alex F. (1940, 19635). Applied Imagination: Principles and Procedures of Creative Problem Solving. New York, NY: Charles Scribner’s Sons.
Osborn, Alex F. (1948, 19582). Your Creative Power: How to Use Imagination to brighten life, to get ahead. New York, NY: Charles Scribner’s Sons. (Chap. XXXIII, How To Organize a Squad To Create Ideas, p.265-274.)
Halsman, Philippe, Philippe Halsman, "Stimulations by Brainstorming", dans: "Halsman On The Creation of Photographic ideas", New York, NY, Ziff-Davis, 1961, p.45-57.
Osborn, Alex F. (1959, 19642). L'Imagination constructive. Comment tirer parti de ses idées. Principes et processus de la Pensée créative et du Brainstorming. Paris: Dunod. 2e édition (1964) avec une préface de Louis Armand.
Clark, Charles H. (1958). Brainstorming: The dynamic new way to create successful ideas. Garden City, NY: Doubleday.
Clark, Charles H. (1962). Brainstorming. Paris: Dunod. Traduction française de Clark (1958).
1963-1999
Barker, Alan (1997). Brainstorming: comment libérer votre créativité en 30 minutes. Paris: Les Éditions JV & DS.
Goguelin, Pierre (1966). «Le brainstorming.» In: Bize, Paul René (ed.). Le Penser efficace. Paris: Société d'édition d'enseignement supérieur, tome II, p.348-354.
Serraf, Guy, «Le brainstorming ou réunion de créativité», in: Anzieu, Didier & Martin Jacques-Yves, «La dynamique des groupes restreints», PUF, Paris, 4e édition, 1973, p.265-275.
de Bono, Edward, (Edward de Bono), 1973, «Les instruments de la pensée latérale: le brainstorming», in: «La pensée latérale, Paris, Entreprise Moderne d'Édition, p. 132-149.
Taylor, D.W., Berry, P.C. & C.H. Block (1958). «Does group participation when using brainstorming facilitate or inhibit creative thinking?» Administrative Science Quarterly, vol. 6, p. 22–47.
Valacich, Joseph S. & Alan R. Dennis (1994). «A mathematical model of performance of computer-mediated groups during idea generation.» Journal of Management Information Systems, vol. 11, n° 1, p. 59 - 72.
Giget, Marc (1998). La dynamique stratégique de l'entreprise. Paris: Éditions Dunod.
2000-2009
Paulus, Paul B., Larey, Timothy S. & Mary T. Dzindolet (2001). «Creativity in groups and teams.» In: Turner. M.E. (ed.). Groups at work: Theory and research. Mahwah, NJ: Lawrence Erlbaum, pp. 319-338.
Bedard, Luc, Deziel, Josee & Luc Lamarche (2002. 20062). Introduction à la psychologie sociale: vivre, penser et agir avec les autres. Ville Saint-Laurent. QC: Éditions du Renouveau pédagogique Inc., p. 329-330.
Gimenez, Olivier (2002). «1+2=3… ou l'effet brainstorming.» Notes de cours, Centre d'Écologie Fonctionnelle et Evolutive, Université de Montpellier II.
Isaksen, Scott G., Dorval, K. Brian & Donald J. Treffinger (2003). Résoudre les problèmes par la créativité: la méthode CPS. Paris: Éditions d'Organisation, p. 49-51, «Le Brainstorming.» Traduction de: ‘’Creative approaches to problem solving: a framework for change’’. Dubuque, IA: Kendall Hunt Publishing Co.
Stoebe, Wolfgang & Bernard Nijstad (2003) «Le brainstorming en question.» Cerveau et Psychologie, Année 2003, no3, p.34-37.
Swiners, Jean-Louis & Jean-Michel Briet (2004). L'intelligence créative au-delà du brainstorming. Paris: Éditions Maxima, 2004. Préface d'Edward de Bono.
Isaksen, Scott G. & John P. Gaulin (2005). «A reexamination of brainstorming research: Implications for research and practice.» The Gifted Child Quarterly, vol. 49, n° 4, p. 315-329[29].
2005
Duhoux, Patrick & Isabelle Jacob (2006). Développer sa créativité. Paris: Éditions Retz.
Wolfe, Olwen (2007). J'innove comme on respire. Paris: Éditions du Palio, p.164-170.
Izard, Isabelle & Cahn, Nathalie, «Brainstorming box: Comment inventer en groupe de très bonnes idées», Eyrolles, 2012.
(en) McNair Wilson, Hatch! Brainstorming Secrets of a Theme Park Designer, Book Villages, 2012.
(en) Robert Curedale, 50 Brainstorming Methods. For team and individual ideation, Design Community College, 2013.
(en) Chauncey Wilson, Brainstorming and Beyond. A User-Centered Design Method, Morgan Kaufmann, 2013.
Swiners, Jean-Louis & Jean-Michel Briet (2004), L'intelligence créative au-delà du brainstorming, préface d'Edward de Bono,Maxima, réédition, 2017.
Il s'agit de livres pour enfants ou de livres ludiques réunissant des puzzles, des énigmes, des casse-tête, des illusions d'optiques, des quiz, des jeux de logique, etc.
Daniel Picouly, Remue-méninges pour les adultes. Apprenez en vous amusant, Michel Lafon, 2008
Éric Meurice et al., Remue-Méninges. 100 jeux avec 1000 mots, Récit-Mystères, Pistes à suivre, Grilles, Phrases à double sens, Albin Michel Jeunesse, 2004 (à partir de 8 ans)
Charles-É. Jean, Remue-méninges, Éditions de la Paix, collection Petite école amusante, 1994 (à partir de 7 ans).
Collectif, Un véritable remue-méninges: 160 énigmes à résoudre et jeux mathématiques pour tous, Tana-Bic-Velleda, 2003
Association FCSE-Les petits débrouillards, Remue-Méninges 2. Défis, Enigmes, Quiz. Des jeux de logique pour la voiture, le train, la maison, Albin Michel Jeunesse, collection Petites Maisons, 2003 (À partir de 8 ans)
Pascal Desjours et al., Remue-Méninges. Défis, Enigmes, Quiz. Des jeux de logique pour la voiture, le train, la maison, Albin Michel Jeunesse, collection Les petits débrouillards, 2002 (à partir de 8 ans)
Grand Dictionnaire Terminologique. Malgré cette recommandation, la traduction proposée n'a pas su s'imposer dans l'usage québécois de tous les jours et l'anglicisme reste la norme utilisée dans la presse écrite et dans les conversations, au détriment de sa traduction française proposée. Le Trésor de la langue française au Québec l'ignore complètement.
Paulus, P.B., Larey, T.S., & Dzindolet, M.T. (2001). Creativity in groups and teams. In M. Turner, Groups at work: Advances in theory and research (pp. 319–338). Hillsdale, NJ: Lawrence Erlbaum.
Pour une liste d'expériences de ce type voir Diehl, M., & Stroebe, W. (1987). Productivity loss in brainstorming groups: Toward the solution of a riddle. Journal of Personality and Social Psychology, 53, 497–509 et Mullen, B., Johnson, C., & Salas, E. (1991). Productivity loss in brainstorming groups: A meta-analytic integration. Basic and Applied Social Psychology, 12, 3–24.
Osborn, Alex F. (1963) Applied imagination: Principles and procedures of creative problem solving (Third Revised Edition). New York, NY: Charles Scribner’s Sons.
Knapp, Jake., Kowitz, Braden. et Pavillet, Marie-France. (trad.de l'anglais), Sprint: résoudre les problèmes et trouver de nouvelles idées en cinq jours, Paris, Eyrolles, 302p. (ISBN978-2-212-56606-2 et 2212566069, OCLC980347083)
Isaksen, Scott G., Dorval, K. Brian & Donald J. Treffinger (2003). Résoudre les problèmes par la créativité: la méthode CPS. Paris: Éditions d'Organisation, p. 108-109, «Le brainstorming avec Post-It».
Roger Fisher, William Ury & Irwin Patton, «Organiser une séance d’imagination (de solutions)», dans: Comment réussir une négociation (1982), Seuil, 1991, p. 99-105
Isaksen, Scott G., Dorval, K. Brian & Donald J. Treffinger (2003). Résoudre les problèmes par la créativité: la méthode CPS. Paris: Éditions d'Organisation, p. 109-113, «Le brainstorming par écrit (Brainwriting)»