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Baron noir
série télévisée française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Baron noir est une série télévisée française créée par Eric Benzekri et Jean-Baptiste Delafon, réalisée par Ziad Doueiri, Antoine Chevrollier et Thomas Bourguignon, traitant de la vie politique française autour des thèmes de la trahison, de la corruption, du pouvoir et de la manipulation politique. Les trois saisons sont diffusées en , et , sur Canal+.
La série s'articule autour de l'épopée politique et judiciaire de Philippe Rickwaert (Kad Merad), homme politique membre du Parti socialiste (PS), député du Nord et maire de Dunkerque, porté par une irrépressible soif de revanche sociale. Lors de l'entre-deux tours de l'élection présidentielle, il voit son avenir politique s'effondrer lorsque son mentor, le candidat de gauche Francis Laugier (Niels Arestrup), le sacrifie pour sauver son élection. Déterminé à se réinventer une carrière, Philippe va utiliser élections et temps forts politiques pour s'imposer pas à pas contre celui qui l'a trahi et ainsi obtenir le surnom de « baron noir ». Mais fort d'une alliance nouvelle avec la plus proche conseillère de son ennemi, Amélie Dorendeu (Anna Mouglalis), il se sacrifie en se livrant à la justice pour faire tomber Laugier et permettre à Dorendeu de remporter la présidentielle. Par la suite, alors qu'il se bat avec la justice, il est trahi par Dorendeu qui se détourne de la ligne politique de Rickwaert. Après avoir si longtemps œuvré dans l’ombre, Rickwaert décide de présenter sa propre candidature à la présidentielle.
En , Kad Merad reprend le rôle de Philippe Rickwaert dans l'ultime épisode de la série La Fièvre, nouvelle création de Ziad Doueiri. Par la suite, Canal+ confirme une suite commune aux deux séries[1]. Début 2025, Kad Merad confirme qu'une quatrième saison est en préparation[2].
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Synopsis
Résumé
Contexte
Saison 1
En France, la campagne présidentielle bat son plein, avec le second tour qui s'annonce. Francis Laugier, candidat du Parti socialiste (PS), doit affronter au second tour Jean-Marc Auzanet (UMP), le président sortant. Le soir du débat du second tour, l'un de ses plus fidèles alliés et conseillers, Philippe Rickwaert (député-maire de Dunkerque et promis à la direction du PS), apprend d'une source policière qu'une perquisition de la brigade financière doit avoir lieu le lendemain matin au siège de l'Office HLM de Dunkerque. Craignant que les enquêteurs ne découvrent qu'une partie des fonds a servi à financer la campagne électorale de Laugier, Rickwaert, Véronique Bosso, sa première adjointe, et Joël Donfront, le trésorier de l'Office, font disparaître les preuves durant la nuit.
Un problème de trou dans la trésorerie se pose alors et Rickwaert demande à Joël d'en prendre la responsabilité, tout en garantissant à Laugier qu'il n'y a aucun problème. Mais Joël choisit alors de se suicider et Laugier, élu président de la République, préfère lâcher Rickwaert en rase campagne. Meurtri, celui que l'on surnomme alors le « Baron noir » va parvenir à se faire réélire député du Nord contre un candidat écologiste que Laugier et sa conseillère, Amélie Dorendeu, ont lancé contre lui, et, tout en faisant face à la justice, il va se servir de son mandat et de son influence dans le parti pour se venger en pourrissant le quinquennat du nouveau président.
Après plusieurs tentatives de déstabilisation du pouvoir, Rickwaert se rapproche de Dorendeu avec laquelle il entame une liaison et pousse Laugier à organiser un remaniement ministériel. Malgré les tensions entre ce dernier et son ennemi politique, Rickwaert est intégré dans la nouvelle équipe gouvernementale en tant que ministre du Travail sous le gouvernement du Premier ministre socialiste Daniel Kahlenberg. Après un nouveau rapprochement avec Laugier, Rickwaert est rattrapé par les affaires. Éclaboussé par le scandale, Laugier démissionne après deux ans et demi de mandat tandis que Rickwaert accepte de tout avouer et d'être incarcéré tout en poussant Amélie Dorendeu, avec qui il a rompu, à se présenter à la prochaine élection présidentielle.

Saison 2
Rickwaert est libéré de prison entre les deux tours de l'élection présidentielle et, aussitôt sorti, et ce malgré son contrôle judiciaire, il s'implique pour assurer la victoire d'Amélie Dorendeu, candidate du PS, qualifiée pour le second tour face à Lionel Chalon, le président du Front national (FN). Après l'élection de cette dernière, Rickwaert envisage alors de rapprocher le PS du mouvement de la gauche radicale de Michel Vidal, fondateur et dirigeant du parti Debout le peuple, mais Dorendeu se rapproche rapidement de Stéphane Thorigny, le chef de file des centristes aux idées libérales.
Aux élections législatives qui suivent l'élection présidentielle, Laugier ayant prononcé la dissolution de l'Assemblée nationale avant de démissionner, le Parti socialiste n'obtient qu'une majorité relative : le gouvernement nommé par Dorendeu et dirigé par le Premier ministre Alain Chistera, ancien Premier secrétaire du PS, doit tenter d'adopter ses textes en recherchant le soutien de la gauche radicale de Vidal ou des centristes de Thorigny, d'autant que la présidente, conseillée par Rickwaert, refuse d'utiliser l'article 49 alinéa 3 de la Constitution. Dorendeu remanie le gouvernement un an et demi après son élection et charge Thorigny de mettre en place le nouveau gouvernement. Rickwaert va donc être contraint de lutter sur tous les fronts, devant à la fois préparer son procès et se réconcilier avec sa fille, Salomé Rickwaert, tout en tentant de réunifier la gauche dans l'espoir de réorienter la présidente, et de soutenir son ancien protégé, Cyril Balsan, dans son combat pour réformer le système éducatif. Rickwaert en pleine préparation de son procès dans l'affaire de l'OHL apprendra la mort de Laugier.
Alors que la gauche se divise et que le Parti socialiste se retrouve en pleine crise, la présidente Dorendeu organise une scission et fonde un nouveau parti : La France unie, rassemblant un certain nombre d'anciens élus du PS, d'LR ainsi que des centristes. Après avoir dissous l'Assemblée nationale, le parti de Dorendeu obtient la majorité lors des élections législatives et maintient donc le gouvernement de Thorigny, malgré les tensions entre celui-ci et la présidente. De son côté, Rickwaert, est une nouvelle fois condamné par la justice et est condamné à une peine d'inéligibilité de quelques mois mais échappe à la prison.

Saison 3
Rickwaert se décide à sortir de l'ombre et alors que sa peine d'inéligibilité s'achève, il vise la prochaine élection présidentielle. Amélie Dorendeu, dont le bilan à mi-mandat est mitigé, lance ses dernières réformes tout en surveillant les manœuvres de Chalon et en observant l'ascension de l'ancien Baron noir. En comprenant qu'il ne pourra pas se faire élire tant que son image est associée au PS, Rickwaert se résout à quitter le parti et à rejoindre le mouvement de Vidal et déboulonner son chef de l'intérieur en jouant sur son ego pour le pousser à l'erreur. Alors que les deux hommes s'affrontent, Dorendeu se rapproche du chancelier allemand avec l'élaboration d'un projet secret : la Françallemagne.
Dans le même temps, Rickwaert trahit à son tour son ancien protégé Cyril Balsan, alors ministre de l'Éducation nationale dans le gouvernement de Thorigny et candidat aux élections régionales dans les Hauts-de-France, qu'il pousse à l'écart de la vie politique afin de favoriser la victoire de son alliée, Véronique Bosso, qui est élue à la tête de la région.
Bloquée par l'Union des Centristes de Thorigny et Vidal qui semble pouvoir accéder au second tour face à Chalon, Dorendeu décide d'engager une grande révision de la Constitution visant à supprimer son article 6 sur le mode d'élection du Président de la République (suffrage universel direct). Le projet devra être approuvé par référendum après la courte victoire du vote au Parlement du fait du refus de la droite de Boudard, qui démissionne de l'Intérieur. Le référendum voit l'avènement de Christophe Mercier, un vidéaste antisystème opposé au référendum et prônant le tirage au sort comme mode de désignation des représentants politiques. Rickwaert saisit l'occasion par une manœuvre visant à favoriser l'abstention en véritable ennemi du « oui » de Dorendeu, qu'il défend lors d'un débat contre Mercier. La tactique est payante car le « oui », loin dans les sondages réussira à obtenir 49 % des suffrages contre 51 % pour le « non ». Vidal, opposé à la réforme, est fragilisé par la majorité du « oui » à gauche et se rend chez Mercier.
Alors qu'il se brouille avec Vidal, il tente d'unir la gauche en mettant en scène son mariage avec Naïma en invitant tous les dirigeants de gauche, y compris Kahlenberg et Vidal. De son côté, Dorendeu, malgré un bilan mitigé, annonce qu'elle sera candidate à sa réélection. Au même moment, Mercier crée la polémique en appelant ses partisans à remettre en cause le système politique actuel tout en mettant en avant le tirage au sort à la place des élections. Déclaré candidat à la présidentielle, Mercier fait de l'ombre à l'extrême droite de Lionel Chalon.
Après avoir échoué à unir la gauche, Rickwaert renonce à se présenter à la présidentielle. Lors du premier tour, Dorendeu se qualifie face à Mercier, tandis que les candidats de gauche finissent loin derrière (13 % pour Vidal, 5 % pour Kahlenberg et 9 % pour les écologistes). Mais alors que Dorendeu contacte Rickwaert afin de le désigner comme son prochain Premier ministre après sa réélection, le projet secret de Françallemagne est révélé à la presse ce qui provoque un scandale. Discréditée, Dorendeu renonce à la présidentielle et est déclarée comme inapte par le Conseil constitutionnel après une nouvelle manœuvre imaginée par Rickwaert. Le second tour est annulé et une nouvelle élection est programmée.
Désormais, toute la gauche est unie derrière Rickwaert, y compris Vidal qui fait campagne pour ce dernier aux côtés de Kahlenberg. Devancé par Mercier, Chalon persiste tout de même à se présenter une nouvelle fois à la présidence. Au premier tour, Mercier arrive largement en tête avec 40 % des voix, se qualifiant face à Rickwaert qui obtient 24 % des suffrages.
Durant l'entre-deux-tours, Rickwaert discrédite la candidature de Mercier tout en se faisant discrètement conseiller par Dorendeu, tenue à l'écart à cause de son impopularité. Au second tour, il est élu président de la République avec un peu plus de 50 % des voix. Juste après son élection, il apprend le suicide de son amie et ancienne adversaire et alliée, Amélie Dorendeu.
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Distribution
Résumé
Contexte
Acteurs principaux
- Kad Merad : Philippe Rickwaert
- Anna Mouglalis : Amélie Dorendeu
- Astrid Whettnall : Véronique Bosso
- Lubna Gourion : Salomé Rickwaert
- François Morel : Michel Vidal (saisons 2 et 3)
- Patrick Mille : Lionel Chalon (saisons 2 et 3)
Anciens acteurs principaux
- Niels Arestrup : Francis Laugier (saison 1)
- Hugo Becker : Cyril Balsan (saisons 1 et 2 ; récurrent saison 3)
- Kad Merad en 2010
- Anna Mouglalis en 2019
- François Morel en 2017
- Astrid Whettnall en 2020
- Hugo Becker en 2015
- Niels Arestrup en 2014.
Acteurs récurrents
- Scali Delpeyrat : Martin Borde
- Jean-Pierre Martins : Bruno Rickwaert
- Michel Voïta : Jean-Marc Auzanet
- Alain Bouzigues : François Boudard
- Philippe Résimont : Daniel Kahlenberg
- Éric Caruso : Laurent Mirmont
- Patrick Rocca : Alain Chistera
- Damien Jouillerot : Toph
- Michel Muller : Gérard Balleroy (saison 1)
- Mahdi Belemlih : Mehdi Fatani (saison 1)
- Jade Phan-Gia : Françoise Levasseur (saison 1)
- Erika Sainte : Fanny Alvergne (saisons 1 et 2)
- Barbara Grau : Léa Ziegler (saisons 1 et 2)
- Luc Florian : René Malandrin (saison 2)
- Pascal Elbé : Stéphane Thorigny (saisons 2 et 3)
- Jean-Luc Couchard : Pascal Carthaud (saisons 2 et 3)
- Jean-Stéphane Souchaud : Olivier Duverne (saisons 2 et 3)
- Frédéric Kneip : Jacques Lambray (saisons 2 et 3)
- Constance Dollé : Aurore Dupraz (saisons 2 et 3)
- Rachida Brakni : Naïma Meziani (saison 3)
- Alex Lutz : Olivier Markarian (saison 3)
- Sarah Stern : Léandra Tallier (saison 3)
- Frédéric Saurel : Christophe Mercier (saison 3)
- Marie-France Alvarez : Malika (saison 3)
- Pierre Hancisse : Léo, de Debout le Peuple (saison 3)
- Mexianu Medenou : Florian (saison 3)
- Laurence Pierre : Laurence Barthais (saison 3)
Acteurs invités
- Oscar Copp : Joël Donfront (saison 1)
- Alban Aumard : Sylvain Buisine (saison 1)
- Laurent Spielvogel : Armand Chambolle (saison 1)
- Jean-Michel Fournereau : Responsable protocole (saison 1)
- Vincent Furic : Conseiller diplomatique (saison 1)
- Daniel Kramer : Conseiller diplomatique (saison 1)
- Sara Verhagen : Traductrice allemande (saison 1)
- Maryne Bertieaux : Alison (saison 1)
- Olivier Bayart : fils de Véronique (saison 1)
- Gaëlle Lebert : Corinne Alba, députée LR (saison 2)
- Yacine Benaouda : Fouad Oudina (saison 2)
- Alban Casterman : un conseiller défense de l'Élysée (saison 2)
De nombreux journalistes participent, dans leurs propres rôles, parmi lesquels Michaël Darmon, Jean-Pierre Elkabbach, Arnaud Leparmentier, Rebecca Fitoussi, Antoine Genton, Wendy Bouchard, Alice Rougerie, Audrey Pulvar pour la saison 1 ; Julian Bugier, Anne-Sophie Lapix, Patrick Cohen, Lionel Top, Nicolas Demorand, Sonia Mabrouk et Léa Salamé pour la saison 2 ; Anne-Sophie Lapix, Edwy Plenel, Karine Le Marchand, Laurent Delahousse, Laurence Ferrari, Ruth Elkrief, Nathalie Saint-Cricq, Jean-Rémi Baudot et Raphaële Schapira pour la saison 3.
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Fiche technique
- Titre français : Baron noir
- Réalisation : Ziad Doueiri et Antoine Chevrollier, Thomas Bourguignon
- Scénario : Eric Benzekri et Jean-Baptiste Delafon
- Consultation : Raphaëlle Bacqué[4]
- Musique originale : Evgueni Galperine et Sacha Galperine, Benjamin Shielden
- Photographie : Tommaso Fiorilli
- Production : Thomas Bourguignon et Stéphanie Carrère
- Sociétés de production : Kwaï
- Société de distribution :
Studiocanal - Format : Couleur
- Durée : épisode de 55 minutes
- Genre : Drame
- Pays d'origine :
France - Dates de sortie : France :
Épisodes
Résumé
Contexte
Saison 1 (2016)
Saison 2 (2018)
Canal + produit en 2017 une deuxième saison qui est diffusée du au .
Saison 3 (2020)
Avant même la diffusion de la saison 2, Kad Merad annonce le , qu'une saison 3 est en préparation. Celle-ci est réalisée par Antoine Chevrollier (épisodes 1 à 4) et Thomas Bourguignon (épisodes 5 à 8) et est diffusée à partir du sur Canal+.
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Univers de la série
Personnages par fonctions
À gauche
- Philippe Rickwaert : député de la 13e circonscription du Nord et maire de Dunkerque, puis ministre du Travail (saison 1), président de la République (saison 3) ;
- Amélie Dorendeu : conseillère de Francis Laugier, puis première secrétaire du Parti socialiste (saison 1 et 2), présidente de la République (saison 2 et 3) ;
- Francis Laugier : président de la République (saison 1) ;
- Véronique Bosso : 1re adjointe au maire de Dunkerque (saison 1), conseillère spéciale d'Amélie Dorendeu (saison 2), présidente du conseil régional des Hauts-de-France (saison 3) ;
- Cyril Balsan : assistant parlementaire de Philippe Rickwaert, puis directeur de cabinet de Philippe Rickwaert au ministère du Travail (saison 1), député de la 3e circonscription du Val-de-Marne (saison 2), ministre de l'Éducation nationale d'Amélie Dorendeu (saison 3) ;
- Alain Chistera : premier secrétaire du Parti socialiste (saison 1), premier Premier ministre d'Amélie Dorendeu, (saison 2), président du Conseil constitutionnel (saison 3) ;
- Laurent Mirmont : premier Premier ministre de Francis Laugier (saison 1), président de l'Assemblée nationale (saison 2), ministre des Affaires étrangères d'Amélie Dorendeu (saison 3) ;
- Daniel Kahlenberg : député de Paris, puis second Premier ministre de Francis Laugier (saison 1), premier secrétaire du Parti socialiste (saison 2 et 3) ;
- Martin Borde : secrétaire général de la présidence de la République du mandat de Francis Laugier puis de celui d'Amélie Dorendeu, (saison 1 à 3), troisième Premier ministre d'Amélie Dorendeu (saison 3) ;
- Michel Vidal : chef de file du mouvement de gauche radicale Debout le peuple (saison 2 et 3) ;
- Aurore Dupraz : députée de Seine-Saint-Denis et cheffe de file de l'aile gauche du PS, puis membre du mouvement de Michel Vidal (saison 2 et 3) ;
Au centre
- Stéphane Thorigny : chef des centristes et député de la 6e circonscription du Calvados, puis deuxième Premier ministre d'Amélie Dorendeu (saison 2 et 3) ;
À droite
- Jean-Marc Auzanet : président de la République puis chef des Républicains (saison 1) et membre de droit du Conseil constitutionnel (saison 1 à 3) ;
- François Boudard : ministre de l'Intérieur de Jean-Marc Auzanet (saison 1) et d'Amélie Dorendeu, chef des Républicains (saison 3) ;
- Corinne Alba : députée des Yvelines opposée à la loi sur l'euthanasie proposée par le gouvernement Chistera (saison 2) ;
À l'extrême droite
- Lionel Chalon : président du Rassemblement national (saison 2 et 3) ;
- Léandra Tallier, députée européenne du Rassemblement national puis alliée de Christophe Mercier (saison 3) ;
Antisystème
- Christophe Mercier : professeur de SVT et vidéaste politique antisystème (saison 3).
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Inspirations
Résumé
Contexte
La série s'inspire de plusieurs faits de la vie politique française. Eric Benzekri, coscénariste de Baron noir, a été impliqué dans des mouvements lycéens et étudiants avant de travailler avec Julien Dray, qui a quelques points communs avec le personnage de Philippe Rickwaert : en , Le Monde pointe l'influence des trotskistes dans une grève des infirmières contre le gouvernement de Michel Rocard. Julien Dray y est qualifié de « baron noir de l'agitation sociale »[5]. En 1997, le député Patrice Carvalho participe à une séance de l'Assemblée nationale en bleu de travail[6]. Eric Benzekri a également été membre du cabinet ministériel de Jean-Luc Mélenchon lorsque celui-ci était ministre délégué à l'Enseignement professionnel du gouvernement Jospin. Dans la deuxième saison, on retrouve des personnages inspirés des candidats à l'élection présidentielle de 2017 : Michel Vidal pour Jean-Luc Mélenchon, Amélie Dorendeu pour Emmanuel Macron, Cyril Balsan pour Manuel Valls ou encore Lionel Chalon pour Marine Le Pen ; Stéphane Thorigny quant à lui semble inventé pour la série[7]. La troisième saison s'inspire pour sa part du mouvement des Gilets jaunes, avec l'émergence du personnage de Christophe Mercier, qui semble inspiré d'Étienne Chouard[8],[9] et qui est un citoyen très suivi sur les réseaux sociaux pour ses positions antisystème. Elle aborde aussi les harcèlements sexuels, et l'importance de la forme avec la présidente dans l'émission Une ambition intime présentée par Karine Le Marchand[10].
Dans un article du journal Le Monde, après la nomination en 2023 du ministre du Logement, Patrice Vergriete, qui fut aussi maire de Dunkerque, des comparaisons entre le personnage de Kad Merad et l'ancien maire sont faites, Benzekri parle d'une folle ressemblance dans l'ascenseur social, dont tous deux sont de grands exemples, la série reprend notamment quelques éléments de sa vie à Dunkerque, privée comme professionnelle[11].
Des événements sont toutefois inédits, comme une procédure de destitution puis l'empêchement d’un président ou l'entrée à l'Élysée d'une femme[12].
Des personnalités politiques de tous bords comme Stéphane Séjourné, Bruno Roger-Petit, Alexis Corbière et Jean-Christophe Cambadélis ont apporté leurs conseils à Éric Benzekri pour la conception du scénario[13].
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Lieux de tournage
Résumé
Contexte

Le tournage se déroule entre Dunkerque (notamment le château Duriez, à Steene, près de la ville, pour figurer La Lanterne), Bordeaux et Paris[14].
À Paris, le bâtiment qui était alors le siège du PS, rue de Solférino apparaît dans la saison 2[15]. Des scènes ont été tournées dans les locaux de Public Sénat par dépit, en effet, ni le palais du Luxembourg, ni le palais Bourbon n'ont autorisé de tournages. L'Élysée est en partie représenté par l'hôtel du Châtelet, véritable siège du ministère du Travail, mais aussi par l'Hôtel de la République, siège du cabinet de la préfecture du Nord et l'Hôtel de préfecture des Yvelines. Les scènes de la saison 1 se déroulant dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale sont tournées au palais d'Iéna. Plusieurs scènes de la troisième saison sont tournées au palais de l'Élysée[16].

À Bordeaux, le palais de justice représente dans la saison 2, l’Assemblée et le tribunal de grande instance de Paris ; le marché des Douves est le siège du parti de Michel Vidal[17].
Dans la saison 3, la villa Cavrois, située à Croix, sert pour représenter la chancellerie fédérale, où le chef de gouvernement allemand reçoit la présidente de la République française.
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Accueil
Résumé
Contexte
Critiques
La série a été particulièrement bien accueillie par la presse. Selon Pierre Langlais de Télérama, Baron noir est « une vraie série politique dramatique, qui profite d’une écriture soignée, de bons dialogues, d’une mise en scène intelligente et de comédiens de qualité » et vient après plusieurs productions internationales (À la Maison-Blanche, House of Cards, The Thick of It, Borgen) mais peu de séries françaises véritablement axées sur une version réaliste de la politique, citant notamment L'État de Grace, Reporters ou Les Hommes de l'ombre[18],[19]. Le Parisien évoque une série « palpitante », où « tout est plausible »[20]. Daniel Psenny, pour Le Monde, décrit Baron noir comme « la meilleure série politique française produite à ce jour », servie par « un casting impeccable », à commencer par « un très impressionnant Kad Merad »[21]. Libération parle d'un résultat « imparfait, mais fortement intrigant (…) Dans un contre-emploi surprenant, le choix de Kad Merad fonctionne étonnamment bien (…) [La série] décrit très bien cette quotidienneté politicienne, mains dans le cambouis, où l’on vole des tracts dans les boîtes à lettres pour gagner une élection. »[22] Selon Le Figaro, « Baron noir est avant tout une fiction addictive, un plaisir d'esthète, servie par une distribution et un scénario brillants »[23]. Igor Hansen-Løve, dans L'Express, loue un « feuilleton magistral », qui « fera date dans l'histoire de la télé française »[24]. Pour Olivier Joyard, des Inrockuptibles, la série « s'ancre avec justesse dans la réalité française » et « éclaire sans populisme une situation politique bloquée, à coups de jeux d'appareil brutaux et de méthodes périmées »[25]. Le quotidien britannique The Guardian y voit « un parfait mélange entre House of Cards et Les Soprano »[26].
Audiences
La première saison réalise un score modeste, avec 618 000 abonnés pour ses deux premiers épisodes et 511 000 de moyenne sur les huit épisodes de sa première saison[19].
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Diffusion internationale
Distinctions
Récompenses
- Prix du Producteur Français de Télévision 2017[30]
- Trophées du Film français 2017 : Trophée duo auteur‐producteur Télévision[31]
Nomination
Notes et références
Voir aussi
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