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autoroute française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L’autoroute A19 est une autoroute française reliant l’A5 à l’A10 entre Sens dans le département de l’Yonne et Artenay dans le département du Loiret. Elle s'inscrit dans le plan du grand contournement de Paris. A19 est couvert par Autoroute Info (avant Courtenay) et Radio Vinci Autoroutes (après Courtenay) en 107.7FM.
Autoroute A19 | ||
Historique | ||
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Ouverture | 1993, 1997 et 2009 | |
Caractéristiques | ||
Longueur | 131 km | |
Direction | nord-est / sud-ouest | |
Extrémité nord-est | A5 E 511 E 60 à La Chapelle-sur-Oreuse | |
Intersections | A6 E 15 à Piffonds et à Savigny-sur-Clairis A77 à Treilles-en-Gâtinais |
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Extrémité sud-ouest | A10 E 5 à Chevilly | |
Réseau | Autoroute française, également E 511 E 60 | |
Territoire traversé | ||
2 régions | Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val de Loire | |
2 départements | Yonne, Loiret | |
Villes principales | Sens, Courtenay, Montargis, Pithiviers, Artenay | |
Exploitation | ||
Concessionnaire | APRR (entre Sens et Courtenay) Arcour (entre Courtenay et Chevilly) |
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Une première section de l'autoroute a été ouverte en 1993 et a servi de fin d'autoroute pour l'A5 en attendant l'ouverture de la section Sens-Troyes. Elle a servi, après l'ouverture de la section Sens-Troyes de l'A5, de voie d'accès à la ville de Sens. Dans la foulée, la construction de l'autoroute entre Sens et Courtenay (plus précisément Piffonds dans l’Yonne) a été réalisée avec ouverture du tronçon en 1997.
Au terme de la réalisation, le trafic entre Orléans et Courtenay sur l'ancienne RN 60 avait augmenté, notamment concernant les camions. C'est pourquoi il a été décidé, au cours des années 2000, de réaliser une liaison entre l'autoroute A6 à Courtenay et l'autoroute A10 à Artenay. Construite par Arcour (Vinci), exploitée par Cofiroute, l'ouverture de cette liaison de 101 km[1] est réalisée le .
L'exploitation de l'autoroute est partagée entre APRR sur la section Sens-Courtenay et Cofiroute sur la section Courtenay-Artenay. Pour un coût estimé à 595 millions d'euros lors du lancement des travaux, l'autoroute fut finalisée pour 840 millions d'euros. Sur ce montant, 80 millions d'euros ont été apportés sur fonds publics (40 millions d'euros de l'État via l'Agence de financement des infrastructures de transport de France, 18,4 millions d'euros de la Région Centre, 16,6 millions d'euros du Conseil général du Loiret en particulier)[1],[2].
La maîtrise d'ouvrage Vinci Concessions est pilotée par Hervé Tricot, directeur général, et Gérard Khodja, directeur technique.
Les travaux sont réalisés par le groupement SOCALY dont le directeur est Claude Moulin.
De mars 2006 à juin 2007, des fouilles d'archéologie préventive de l'Inrap sont réalisées. Elles permettent de retrouver des traces d'homme remontant au paléolithique et allant jusqu'à la fin du Moyen Âge. Un documentaire décrivant ces découvertes a été réalisé[3].
Le , les travaux de construction du tronçon sont officiellement lancés.
Le , Dominique Bussereau, alors secrétaire d'état chargé des transports du gouvernement de François Fillon inaugure le nouveau tronçon à Fontenay-sur-Loing en présence de Pierre Coppey, PDG de Cofiroute et d'Arcour, filiale de la société VINCI concessionnaire de l'A19 pour 65 ans[4].
L'autoroute est mise en service le à midi. En reliant Courtenay à Sougy, elle permet de relier les autoroutes A5, A6, A77 et A10. Quatre années de travaux (4 mois en avance sur le calendrier prévisionnel) et 847 millions d'euros auront été nécessaires pour achever les 101 km du tronçon. L'exploitation est confiée à Cofiroute[5].
Section concédée à APRR et payante.
Section concédée à Arcour et payante.
La section traverse 45 communes, 43 dans le Loiret et 2 dans l'Yonne. Elle traverse la Beauce au nord de la Forêt d'Orléans.
Le tronçon a été équipé de 108 bassins destinés à filtrer les eaux polluantes, de 9 km de mur-antibruit, d'une bande d'arrêt d'urgence continue, de plus de 100 passages pour animaux et de 103 ponts, dont un viaduc à tablier double en ossature mixte de type bipoutre d'un kilomètre de long franchissant le Loing[6],[7].
Le centre d'exploitation est situé à Fontenay-sur-Loing.
Dans le sens Courtenay-Artenay, la ligne séparant la bande d'arrêt d'urgence des voies de circulation est continue[8]. Dans l'autre sens, la ligne reste discontinue afin de permettre des comparaisons. Un système de lasers et de radars recueille les données de franchissement et servira de base pour améliorer la sécurité routière.
L'A19 va permettre l'aménagement de près de 500 hectares de parcs d'activités (logistique et autre) à proximité des échangeurs d'Artenay, de Pithiviers, de Montargis et de Courtenay[1].
Les zones sensibles ne concernent que les échangeurs autoroutiers avec les autoroutes françaises A10, A77 et A6 lors des départs ou retours de vacances.
En février 2007, la construction de l'autoroute A19 a nécessité la destruction de 120 mètres de voie de l'aérotrain[9]. La section de la Voie d'essai de l'aérotrain d'Orléans supprimée est située entre le point géographique 48° 02′ 46″ N, 1° 53′ 03″ E (côté nord) et 48° 02′ 42″ N, 1° 53′ 03″ E (côté sud).
Les 16 et 17 mai 2009, l'A19 a été ouverte au public qui pouvait l'emprunter à pied, roller ou vélo[10].
Il s'agit d'une des autoroutes les plus chères et les moins fréquentées de France[11].
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