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Armée de l'air turque

armée de l'air de la Turquie De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Armée de l'air turque
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Türk Hava Kuvvetleri ou Turkish Air Force (Force aérienne turque) est la force aérienne et spatiale de la Turquie. Elle fait partie des forces armées turques. Elle dispose d'un nombre significatif d'appareils relativement âgés et moderne.

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Elle aligne environ 243 avions de chasse ainsi que des drones, des satellites, des radars et des missiles balistiques.

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Sabiha Gökçen, l'une des premières femmes à piloter des avions de combat.
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F-4E obsolète qui aurait dû être remplacé par le F-35A.
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F-16C de SoloTürk.
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Le TF-X Kaan en cours de développement.
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Histoire

Résumé
Contexte

La force aérienne turque sous l'appellation « Force aérienne ottomane » est fondée en juin 1909 par Mahmoud Chevket Pacha, ministre de la Guerre, ce qui en fait l'une des plus anciennes structures de combat aérien au monde. En 1911, pour la première fois dans l’histoire, les troupes ottomanes abattent un avion militaire pendant la guerre de Libye mené contre le royaume d’Italie[1].

La force aérienne turque et la marine turque ont incorporé Ahmet Ali Çelikten, un des deux premiers pilotes de chasse noirs de l'histoire (l'autre étant Eugene Jacques Bullard) ayant combattu durant la Première Guerre mondiale.

Avec des moyens réduits, la force aérienne participe activement aux guerres balkaniques et à la Première Guerre mondiale en Orient.

Plus tard, elle sera utilisée massivement pendant l'opération Attila en 1974 à Chypre, notamment en bombardant massivement les positions militaires grecques sur l'île, les infrastructures et les points stratégiques, ce qui permet une opération aéroportée sur la région de Nicosie afin de prendre en tenaille les forces grecques.

Dans le cadre de l’OTAN et ainsi pour protéger le territoire turc en cas d’agression extérieure d’un État doté d’ogive nucléaires, 50 missiles nucléaires de type B-61 sont stockés dans l’Incirlik Air Base[2],[3]. Cette base est également utilisée par l’US Air Force pour frapper les positions de Daesh en Syrie et en Irak.

Toutefois, le retard technologique de la Turquie et la robustesse industrielle exigée par l’aéronautique la contraignent à des achats directs auprès de ses partenaires étrangers. En 2014, elle a commandé une dizaine d’A400M à Airbus. Sa participation au projet F-35, dont elle acquerra une centaine d’exemplaires, témoigne de sa large dépendance des États-Unis et d’une conscience de son retard.

La Turquie a attribué à Israel Military Industries (IMI) un contrat de 57 millions de dollars pour équiper ses hélicoptères militaires de lance-étincelles. IMI sera sous-traitant de la société turque Aselsan, qui intégrera les lance-étincelles sur les hélicoptères[4].

En 2017, l’ampleur des purges menées par Recep Tayyip Erdoğan contre les membres supposés ou avérés de la secte güleniste présents dans les forces armées turques conduit à une pénurie de pilotes de chasse, avec un ratio atteignant à peine un pilote disponible pour un aéronef[5].

La Turquie avait commandé une centaine d’F-35A[6],[7] et devait en recevoir une vingtaine, mais les chasseurs en question sont restés aux États-Unis après l’achat de systèmes S-400 Triumph russes par Ankara en 2019. Le gouvernement dirigé par Donald Trump annule la commande de plusieurs avions F-35A qui était destiné à l’armée de l’air turque. Malgré les demandes répétées d’Ankara pour recevoir de la part des États-Unis des systèmes MIM-104 Patriot, le gouvernement d’Obama refusent et le gouvernement turc achète finalement les deux systèmes russes durant le mandat de Trump. Après l’exclusion de la Turquie du programme F-35, les ingénieurs turcs ambitionnent de développer leur propre avion de chasse (TF-X) d’ici 2030.

Confrontée au vieillissement de sa flotte de combat, notamment les F-4 Phantom obsolètes, la Turquie est entrée dans le vif des discussions avec des États européens pour l’achat de quarante Eurofighter Typhoon[8],[9], au moment où les États-Unis semblent peu pressés de lui vendre les quarante F-16V et les kits de réparation qu’elle réclame depuis deux ans. Les négociations concernant les F-16 interviennent à un moment de tension dans la relation américano-turque, Washington ayant conditionné la fourniture des avions à la ratification de l’adhésion de la Suède à l’Alliance atlantique, laquelle n’a toujours pas été approuvée par le Parlement turc[10]. Cependant, le 23 janvier 2023 la Grande Assemblée nationale de Turquie approuve finalement l’adhésion de la Suède dans l’Alliance atlantique[11].

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Organisation

  • 19 escadrons de combat
  • 2 escadrons de reconnaissance
  • 5 escadrons d'entraînement
  • 6 escadrons de transport
  • 1 escadron de ravitaillement en vol
  • 8 escadrons de missiles sol-air

Structure

  • Commandement de la force aérienne turque : Ankara
Chef d'état-major : général Necdet Özel
Chef de a force aérienne : général Mehmet Erten (en)
  • Premier commandement tactique aérien, Eskişehir
  • Deuxième commandement tactique aérien, Diyarbakır
    • Cinquième commandement de combat aérien, Merzifon, Amasya
      • F-16C/D Fighting Falcon
      • AS-532 Cougar Mk.1
    • Septième commandement de combat aérien, Erhaç (en), Malatya
      • F-4E 2020 Terminator
      • F-4E Phantom II
      • AS-532 Cougar Mk.1
    • Huitième commandement de combat aérien, Diyarbakır
      • F-16C/D Fighting Falcon
      • CN-235M-100 & AS-532 Cougar Mk.1
    • Commandement central de drone aérien, Batman
      • Anka
      • Harpy
      • I-GNAT ER
    • Dixième commandement de ravitaillement aérien, Adana
      • KC-135R Stratotanker
    • Autre bases aériens, Batman, Muş, Ağrı, Sivas, Erzurum
  • Commandements rattachés directement au commandement central de la force aérienne
    • Onzième commandement de transport aérien, Etimesgut, Ankara
      • CASA CN-235
      • Cessna Citation|Cessna Citation VII
      • Cessna Citation|Cessna Citation II (CE-550),
      • Gulfstream IV-SP
      • 3 CASA CN-235 (T) Avion-ambulance
    • Douzième commandement de transport aérien, Erkilet, Kayseri
      • C-130 Hercules
      • C-160 Transall
      • CASA CN-235 (T)
  • Commandement d'entrainement aérien, Gaziemir, İzmir
    • Deuxième commandement de combat aérien, Çiğli, İzmir
      • T-38A Talon (Tekamül Eğitim Filosu)
      • KT-1, T-37B/C Tweet (Temel Eğitim Filosu-T-37B/C)
      • SF-260D (Başlangıç Eğitim Filosu)
      • CN-235M-100 & UH-1H Iroquois
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Futur

L'armée spatiale turque[12] (TUA) serait en cours de projet, ce nouveau commandement gérera le programme spatial turc pour le compte de la force aérienne turque dans un premier temps, puis sera indépendante ou sera intégrée à la force aérienne turque, pour former la Force aérienne et spatiale turque après 2020[13],[14],[15],[16].

La construction d'un complexe de lancement spatial est en projet[17].

La Turquie utilise des lanceurs étrangers pour mettre ses satellites en orbite[18].

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Principaux matériels en service en 2024

Résumé
Contexte

Satellite

Rassemble les satellites militaires et civils de l'opérateur Türksat.

Davantage d’informations Nom, Type ...

Drone

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Avion de combat

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Avion d'entraînement

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Mission spéciale

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Avion de transport militaire

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Ravitaillement en vol

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Défense aérienne

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Missile air-air

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Missile air-sol

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Notes et références

Voir aussi

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