Annecy-le-Vieux
ancienne commune française du département de la Haute-Savoie De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Annecy-le-Vieux (prononcé [an.si-] (ou [a.nə.si-]) [-lə vjø]) est une ancienne commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Au , elle fusionne avec les communes d'Annecy, de Cran-Gevrier, de Meythet, de Pringy et de Seynod, pour former une nouvelle commune, nommée Annecy, de 121 809 habitants (données 2013).
Annecy-le-Vieux | |||||
Vue panoramique de l'ancienne ville d'Annecy-le-Vieux. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Savoie | ||||
Arrondissement | Annecy | ||||
Intercommunalité | Grand Annecy | ||||
Statut | Commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat |
Odile Ceriati-Mauris 2020-2026 |
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Code postal | 74940 | ||||
Code commune | 74011 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ancileviens | ||||
Population | 20 469 hab. (2014 ) | ||||
Densité | 1 203 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 55′ 12″ nord, 6° 08′ 34″ est | ||||
Altitude | Min. 417 m Max. 1 153 m |
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Superficie | 17,02 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Annecy-3 | ||||
Historique | |||||
Fusion | |||||
Commune(s) d'intégration | Annecy | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
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Cette cité, qui s’étend au-delà des rives nord-est du lac d'Annecy, est devenue la banlieue très résidentielle de l’agglomération d’Annecy, à moins de 3 km de son centre-ville.
Au dernier recensement de 2014, l'ancienne commune comptait 20 469 habitants.
La superficie de la commune est de 1 702 hectares (17,02 km2) : 50 % urbanisés avec 33 hectares d’espaces publics boisés, et 50 % en terres agricoles et forêts.
La commune est située sur les premiers contreforts du mont Veyrier (1 291 m), sur un site de collines s’étendant entre 448 et 1 160 m d’altitude, en fait une ancienne langue morainique à la jonction de deux anciens grands glaciers. Elle borde le lac d'Annecy sur 1 700 m au sud et l’imposant torrent du Fier sur 12 km au nord.
La commune jouit d’une forêt communale de 296 hectares (3 km2) qui est une petite partie de la forêt du Mont-Veyrier et dont 174 hectares sont exploités en épicéas, sapins et hêtres. Le reste est occupé par des peuplements chétifs ou inaccessibles. D'autre part elle accueille sur son territoire, quatre ensembles naturels significatifs :
Le climat y est de type montagnard en raison de la présence du Semnoz, du mont Veyrier mais également des Bauges et des Bornes. Cependant, les effets y sont quelque peu atténués en raison de la présence du lac qui tempère localement le bassin annécien, bien que les hivers restent froids en raison de l'altitude de la commune. La station de référence de Météo France, pour la ville d'Annecy-le-Vieux, se situe à une altitude de 458 mètres sur la commune de Meythet[1].
Ville | Ensoleillement | Pluie | Neige | Orage | Brouillard |
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Paris | 1 797 h/an | 642 mm/an | 15 j/an | 19 j/an | 13 j/an |
Nice | 2 694 h/an | 767 mm/an | 1 j/an | 31 j/an | 1 j/an |
Strasbourg | 1 637 h/an | 610 mm/an | 30 j/an | 29 j/an | 65 j/an |
Annecy-le-Vieux | 1 942 h/an | 906 mm/an | 26 j/an | 32 j/an | 25 j/an |
Moyenne nationale | 1 973 h/an | 770 mm/an | 14 j/an | 22 j/an | 40 j/an |
Voici un aperçu dans le tableau ci-dessous pour l'année 2007 :
Mois | J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D | |
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Températures maximales moyennes (°C) | 3 | 6 | 9 | 13 | 18 | 22 | 24 | 24 | 21 | 14 | 8 | 4 | |
Températures minimales moyennes (°C) | -2 | -1 | 1 | 3 | 7 | 11 | 12 | 11 | 9 | 6 | 2 | 1 | |
Températures moyennes (°C) | 1 | 2 | 5 | 9 | 13 | 17 | 19 | 18 | 15 | 10 | 5 | 2 | |
Précipitations (hauteur moyenne en mm) | 74 | 74 | 74 | 61 | 71 | 84 | 66 | 79 | 79 | 74 | 89 | 81 | |
Source: Météo France et Météo123[2] |
52 parkings publics offraient en 2006 un total de 2 831 places de stationnements gratuites, auxquelles s'ajoutent des milliers de places de stationnements gratuites le long des voies publiques.
Un parking aménagé réservé aux camping-cars.
La voie rapide des Aravis qui assure la liaison entre la sortie Annecy-Nord de l'autoroute et le défilé de Dingy, entrée du massif des Bornes, longe la commune au nord.
On trouve sur la commune 33,6 kilomètres d'itinéraires cyclables dont la grande majorité en site propre et paysager. Il faut signaler aussi la présence de 16 garages à vélo offrant ainsi un total de 153 places.
La gare d'Annecy est à 3 km du centre-ville.
Dans le passé, il existait une ligne ferrée de tramway vers Thônes dans le massif des Aravis. Une gare desservait alors la commune.
On trouve en semaine huit lignes de bus de la Sibra qui irriguent la commune (1, 2, 3, 4, 9, 14 et 17), et autant en soirée (M et N) que les dimanches et jours fériés (I et L).
Distance avec les proches aéroports :
Les prix de l’immobilier sont très élevés sur cette commune : 3 427 € du m2 (automne 2003) en moyenne pour une maison (2 357 € le m2 en moyenne sur l’agglomération), selon les agents de la FNAIM.
Les taxes : habitation 2003 : 14,45 % - foncière bâtie 24,36 % - professionnelle 27,02 %.
La ville dispose entre autres de 36 hôtels pour 1 398 chambres, 1 auberge de jeunesse pour 100 lits et 125 meublés de tourisme.
Exemples :
Les logements sociaux s'étendaient sur 16,34 % du parc en mars 2008 (1 410 unités en janvier 2007 (15 % du parc) et 1 176 en août 2006). La municipalité demande, d'ailleurs, systématiquement aux promoteurs privés de réaliser un minimum de logements aidés dans chaque nouveau projet.
Prochainement des travaux importants vont permettre de mettre en valeur l'ensemble du patrimoine lacustre de la commune et permettre le côtoiement en sécurité de tous les modes de déplacement par la création d'une voie paysagère.
En 1988, le fait qu'Annecy-le-Vieux ait multiplié les artères et les espaces habités a augmenté d’autant le nombre des noms de rues qui atteint, alors, deux-cents sur le plan de la commune.
Un tiers d’entre elles a conservé et mis en valeur ces anciens noms. Mais Annecy-le-Vieux a pris le parti de grouper les nouveaux noms du reste des rues par thèmes et, parmi ceux-ci, de donner une large place à la nature :
Le nom d'Annecy serait issu de celui d'une importante villa gallo-romaine, située sur le coteau d'Annecy-le-Vieux et centre d'une exploitation agricole, d'un fundus, à la suite de l'abandon du site des Fins vers les VIIe – VIIIe siècles[3]. En tout cas, un grand domaine sur la colline d'Annecy-le-Vieux (devenu un fiscus royal au siècle suivant) est bien mentionné sous la forme Anericiacum au IXe siècle[4] ou encore Anicius, Aniciacus ou villa Aniciaca au Moyen Âge[3], composé tardif en -acum, suffixe d'origine gauloise marquant la propriété, précédé d'un nom de personne germanique Anerīk[5] ou Annarigus[6],[7].
Les mentions sont nombreuses dans les chartes et documents de la période médiévale, de même que les formes prises pour désigner le bourg. Ainsi, dans le cartulaire de l'abbaye de Talloires de la fin du XIIe siècle-début du XIIIe siècle, on retrouve les formes diverses suivantes Ananssiaco [Annecicao] novo ; Annasseu [Anassetu, Anasseu] ; Anassiaci novi (parfois Anassiaci burgi, Anassiaci) ; Anasiacensis ou encore Annessiacum[8].
Le bourg prit le nom d'Annecy-le-Vieux à la fondation de la ville fortifiée d'Annecy-le-Neuf en 1107.
La commune se dit, en francoprovençal, In-nsi l Vyu (graphie de Conflans) ou Èneci / Ènneci (ORB)[9].
Des populations occupaient déjà les rives du lac d'Annecy entre -4000 et -900 et il s’agissait surtout de cultivateurs et de pêcheurs.
Les Celtes Allobroges occupèrent à leur tour les territoires des Préalpes, des montagnes de Savoie et des rives des grands lacs. Ils eurent très vite des contacts commerciaux avec les territoires « italiens ». Occupés dès -121, les Allobroges sont définitivement battus par les légions romaines en -62 et leur territoire s’ouvre à la colonisation romaine.
Les Romains s’installèrent à partir de -50 sur la rive nord du lac d’Annecy, dans la plaine des Fins, au pied du site d’Annecy-le-Vieux, et fondèrent la ville de Boutae (future Annecy), qui regroupa près de 2 000 habitants entre le IIe et le Ve siècle ; elle occupait une position stratégique au carrefour de trois grandes voies romaines de communication (Italie, Genève, Vienne cisalpine).
À cette même époque, un propriétaire romain du nom d’Annicius — peut-être de la célèbre et puissante famille de patriciens romains, les Annici — avait une importante villa baptisée Anniciaca, située sur le coteau en contrebas du mont Veyrier, à l’emplacement actuel du chef-lieu d’Annecy-le-Vieux, d’où il dominait la plaine des Fins et le lac. Les villas romaines étaient en fait de puissantes exploitations agricoles qui pouvaient regrouper plus d’une centaine de personnes.
Avec l’affaiblissement de l’Empire romain, de nombreuses tribus barbares déferlent à travers la Gaule. Les Burgondes occupèrent un certain temps la région et laissèrent de nombreux témoignages archéologiques, mais les trop nombreuses attaques, incendies, pillages et tueries, sonnèrent le glas pour la cité romaine de Boutae, et au VIe siècle la population finit par complètement abandonner la ville pour se réfugier sur les collines avoisinantes.
La villa Anniciaca accueillit de nouveaux habitants et se fortifia pour protéger sa population, tout en continuant de vivre essentiellement de l’exploitation agricole. Du VIe au XIIe siècle, Anniciaca connut son heure de gloire, en devenant une véritable capitale rurale.
À partir de l’an 1107, la nouvelle ville fortifiée d’Annecy-le-Neuf commence à prendre de l’importance, l’ancienne Anniciaca, devenue Annecy-le-Vieux perd sa position hégémonique, et retourne à ses occupations agricoles (vigne, céréales, élevage), mais garde un certain caractère résidentiel, avec de nombreux manoirs et relais de chasse, appartenant aux nobles et aux bourgeois d’Annecy-le-Neuf.
Le caractère résidentiel de la commune va se confirmer au XIXe siècle et au début du XXe siècle, lorsque de nombreux artistes viennent séjourner ou se retirer à Annecy-le-Vieux, pour créer, s’y reposer, et profiter des magnifiques vues sur le lac et les montagnes : Eugène Sue, Astolphe de Custine, John Ruskin et Gabriel Fauré, entre autres, devinrent des fidèles de la commune.
Au milieu du XIXe siècle, sur les terrains du bas de la commune, s’installent quelques industries, dont les deux fleurons furent la minoterie Cléchet et la fonderie de cloches Paccard, qui a porté le renom d’Annecy-le-Vieux dans le monde entier. La cloche « La Savoyarde » du Sacré-Cœur à Paris a été coulée à Annecy-le-Vieux en 1891. Ce bourdon, toujours un des plus gros du monde, pèse 18 835 kg, mesure 3,06 m de hauteur pour 9,60 m de circonférence extérieure, avec une épaisseur à la base de 22 cm, et un battant de 850 kg.
Avec le rattachement de la Savoie à la France et l'arrivée du chemin de fer, les vins français viennent concurrencer dangereusement les vins d'Annecy-le-Vieux, mais ce sont surtout les attaques du mildiou, puis du phylloxéra, qui aboutissent à la diminution, puis à la disparition complète de la production vinicole, au début du XXe siècle.
En 1973, les habitants d’Annecy-le-Vieux choisissent de rester indépendants et refusent la fusion-absorption proposée par Annecy, sa voisine et sœur. Au , elle fusionne avec les communes d'Annecy, de Cran-Gevrier, de Meythet, de Pringy et de Seynod, pour former une nouvelle commune, nommée Annecy, de 121 809 habitants (données 2013).
Le service proximité (depuis 1997) est l'interlocuteur privilégié des habitants pour tous leurs soucis quotidiens : sécurité routière, sécurité urbaine, aménagements de voirie, nuisances sonores, soucis de voisinage, propreté canine, partage de la rue. Il organise chaque année la fête des voisins. On trouve également le centre technique municipal (projet d'extension en cours).
Le budget 2006 de la ville en dépenses réelles se monte à 26 millions d’euros, soit 17,3 M.€ en fonctionnement et 8,7 M.€ en investissement. L’autofinancement dégagé est d’environ 2,1 millions d’euros.
Le budget 2008 s'est monté à 28,141 millions d'euros, soit 18,866 M.€ en fonctionnement et 9,275 M.€ en investissement. L'autofinancement dégagé est de 1,905 M.€.
Le budget initial 2012 est de 32,7 M.€ dont 23,4 M.€ en fonctionnement et 9,3 M.€ en investissement. L'autofinancement dégagé est de 2,0 M.€.
La commune d'Annecy-le-Vieux reste, bien qu'une opposition de gauche existe, une ville traditionnellement de droite. C'est d'ailleurs, depuis 1989, ou depuis l'élection de Bernard Accoyer battant le maire sortant UDF Jean Brocard, que les listes de droite ont successivement remportées les suffrages aux élections municipales.
Quatre listes se disputent le fauteuil du maire. Dont deux pour le centre, centre-droit : celle de l'ex-UMP Yves Mollier-Pierret qui a été désigné officiellement par le MoDem de François Bayrou, et celle de Georges Vernay, qui, s'il affiche la couleur orange du mouvement, est entré en dissidence. À gauche, le socialiste Jean-Jacques Pasquier est parvenu à fédérer le PS, les Verts et le PRG. Quant à Bernard Accoyer, il a parié sur une liste d'ouverture d'inspiration sarkoziste ; en effet, outre le champion olympique Edgar Grospiron, le maire sortant fait figurer sur sa liste un transfuge de l'opposition actuelle, le socialiste Alain Pitte. Les anciens duellistes formèrent, donc, un étonnant duo qui remporta, dès le premier tour, l'élection[10].
En 2014, deux listes seulement se présentent au vote des électeurs. La liste « Union de la droite » conduite par Bernard Accoyer, remporte 62,77 % des suffrages exprimés au premier tour devant la liste « Union de la gauche » conduite par Jean-Jacques Pasquier avec 37,22 % des suffrages exprimés[11].
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 20 000 et 29 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 35[12].
À la suite des élections municipales du 23 mars 2014, le partage de ces 35 sièges au sein du conseil municipal d'Annecy-le-Vieux est le suivant[11] :
De septembre 1792 à novembre 1815, le duché de Savoie est occupé par les troupes révolutionnaires françaises, puis impériales. En octobre 1792, la nouvelle organisation mise en place prévoit la création d’une assemblée générale de la municipalité avec un maire nommé.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1814 | 1815 | Jean-Louis Ruphy | architecte, fils de Thomas Ruphy | |
Les données manquantes sont à compléter. |
En juin 1860, le duché de Savoie est réuni à la France. Les maires sont nommés par l’Empereur, pour une durée de quatre ans. À la suite de la chute du Second Empire, au cours des trois premières républiques, les maires sont de nouveaux à la tête des communes et sont élus par les citoyens. Durant la période du Régime de Vichy (1941-1944), le représentant de la commune est nommé.
Liste de l'ensemble des maires qui se sont succédé à la mairie d'Annecy-le-Vieux après l'Annexion de la Savoie à la France de 1860 :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1860 | Bernard Duparc | |||
1865 | Victor Paccard | |||
1874 | Gaétan Rochet | |||
1875 | Victor Paccard | |||
1885 | Ernest Mollard | |||
1895 | Auguste Mangé | |||
1898 | Auguste Fournier | |||
1910 | François Girod | |||
1919 | Jean Coulloud | |||
1927 | Édouard Sallaz | |||
1932 | Jean-Marie Baud | |||
1947 | Louis Brunet | |||
1949 | André Rouge | |||
1967 | Pierre Agnes | |||
1977 | Jean Brocard | UDF | Député de Haute-Savoie | |
1989 | Bernard Accoyer | RPR puis UMP puis LR |
Député de Haute-Savoie depuis 1993 Président de l'Assemblée nationale (2007-2012) |
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2004[14].
Voici des exemples de la politique environnementale menée récemment par la mairie :
Annecy-le-Vieux est jumelée, depuis 1987, lorsque l’Afrique vivait une forte famine et demandait l’aide des pays occidentaux[15], avec Dori, ville du Burkina Faso et capitale de la région administrative du Sahel.
Dans le cadre du jumelage :
Depuis 2013, Annecy-le-Vieux est également jumelée avec la ville chinoise de Yangshuo[16].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[17],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 20 469 habitants[Note 2], en évolution de +3,54 % par rapport à 2008 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2014 | - | - | - |
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14 054 | 17 520 | 18 885 | 19 848 | 20 012 | 20 469 | - | - | - |
Évolution de la pyramide des âges de la ville d'Annecy-le-Vieux, comparaison entre l'année 1999 et 1982[20] :
Le nombre total de ménages ancileviens est de 8 490. Voici ci-dessous, les données en pourcentage de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages.
Ménages de : | 1 personne | 2 pers. | 3 pers. | 4 pers. | 5 pers. | 6 pers. ou + |
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Annecy-le-Vieux | 36 % | 32,7 % | 14,7 % | 11,6 % | 4,1 % | 0,9 % |
Moyenne Nationale | 31 % | 31,1 % | 16,2 % | 13,8 % | 5,5 % | 2,4 % |
Sources des données : INSEE[21] |
Les Ménages
Annecy-le-Vieux relève de l'académie de Grenoble[22]. Celle-ci évolue sous la supervision de l'inspection départementale de l'Éducation nationale[23]. La ville a établi quatre locaux d’accueil pour la petite enfance dont deux publics (Clarines et Lachat, deux bâtiments différents pour ce dernier) et deux privés (« La Souris Verte » et « Le Blé en herbe ») auxquels s’ajoute un relais assistance maternelle dans le Clos du Buisson. Les écoles primaires publiques et privées ont accueilli 581 élèves à la rentrée 2007 dans 21 classes alors qu'en 2003 on dénombrait 601 élèves. Pour ce qui est des écoles primaires en 2007, elles comptaient un total de 1 081 élèves dans 42 classes, alors que pour l'année 2005 le nombre d'élèves fut supérieur avec 1 133 élèves. La commune possède cinq restaurants scolaires et a mis en place une maison d’accueil pour l’enfance en danger.
Voici ci-dessous la liste exhaustive de tous les établissements scolaires de la ville :
Listes des écoles
Écoles maternelles publiques : Colovry, Lachat, Pommaries, Les Clarines, (anciennement Sur-les-Bois et les Glaisins) Écoles maternelles privées : La Salle, Sainte-Anne, École bilingue de Haute-Savoie Écoles primaires publiques : Colovry, Glaisins, Lachat, Pommaries, Sur-les-Bois (anciennement : Chef-Lieu) Écoles primaires privées : La Salle, Sainte-Anne (36,2 % des enfants) Collèges publics : Évires, Les Barattes Collèges privés : La Salle Lycées privés : École catholique d’apprentissage (ECA) Établissements spécialisés : Institut médico-pédagogique (IMP) : Notre-Dame-du-Sourire Institut thérapeutique, éducatif et pédagogique (I.T.E.P) : Beaulieu École de musique : « Les amis de la musique » |
Annecy-le-Vieux est une petite ville universitaire. Elle abrite le campus technologique et commercial de l'université de Savoie. Un site universitaire, rattaché à l'université de Savoie, qui a accueilli en 2003 plus de 4 000 étudiants, parmi les 7 000 du bassin annéciens, répartis entre :
Voici les principaux divertissements offerts par Annecy-le-Vieux :
La ville abrite les bâtiments d'une maison de retraite (résidence « La cour »), d'une MAPAD, d'un centre médico-social (aux Pommaries) et d'un centre dentaire mutualiste.
La ville abrite les bâtiments d'un Point « Info-Familles », d'un centre communal d’action sociale, d'un Espace emploi, d'un Service d'entraide aux anciens qui s'occupe des personnes âgées (depuis 1996) et des personnes handicapées (depuis 2003).
La commune est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS Radio, etc. Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement, l'émission La Place du village expose la vie locale du bassin annécien. France 3 et sa station régionale France 3 Alpes peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.
La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré, L'Essor savoyard, Le Messager - édition Genevois, le Courrier savoyard.
Annecy-le-Vieux a été récompensée pour sa politique Internet par le label « Ville Internet » en 2006 (@)[Note 3].
La ville abrite :
Voici les activités sportives qu'il est possible de faire dans la ville :
Parmi les sportifs ancileviens, on peut citer particulièrement Edgar Grospiron, skieur émérite, champion du monde et médaillé d’or aux Jeux Olympiques, lors des élections sur la liste de Bernard Accoyer.
L'USAV est le club de football de la ville d'Annecy-le-Vieux. Ce club est réputé pour la qualité de ces équipes de jeunes qui jouent les premiers rôles au niveau rhônalpin derrière les clubs professionnels que sont l'Olympique Lyonnais, l'AS Saint-Étienne et le Grenoble Foot 38. L'USAV est en partenariat depuis 2006 avec l'OL. Il se partage chaque saison le titre de meilleur club de Haute-Savoie avec le Annecy FC d'où cette rivalité légendaire donnant lieu à de bouillants et magnifiques derbies.
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 35 507 €[25].
L’industrie se répartit majoritairement dans deux zones d’emploi, mais en fait existe de manière diffuse à travers toute la commune, et emploie plus de 4 500 personnes (recensements 1999) sur Annecy-le-Vieux :
Au total, plus de 8 000 personnes (recensements 1999) sont employées sur le territoire de la commune.
La commune accueille les sièges sociaux de trois sociétés particulièrement importantes :
D'autres entreprises industrielles sont sises à Annecy-le-Vieux, comme Creno, depuis 1980 (perçage acoustique des nacelles de moteur), CA 6 M€ en 2017, 50 p.[26]
Les activités touristiques et commerciales se répartissent, à peu près équitablement, autour de 4 centres ou zones principaux : Albigny-le Petit-Port, rue des Écoles-Pommaries, avenue des Carrés-Les Clarines, Mairie-chef-lieu.
La ville abrite aussi :
L'agriculture est encore présente sur la commune avec 11 exploitations et 377 hectares exploités. L'élevage concerne 240 unités de gros bétail.
La forêt communale permettait une récolte de bois en feuillus et résineux de 310 m3 en moyenne chaque année. Après la tempête de 1999, la récolte a été en moyenne de 635 m3 en raison de la nécessité d'apurer les dégâts et de reconstruire la forêt.
Rappel des principaux endroits touristiques et activités d'Annecy-le-Vieux :
Activités : baignade, voile, planche à voile, ski nautique, plongée sous-marine, location de bateaux, randonnée pédestre, escalade, VTT, cyclotourisme, tennis.
Points forts : les bords du lac, la plage d’Annecy-le-Vieux, spacieuse, bordée de fleurs, de végétaux et d’arbres, est l’une des plus fréquentées, et offre aux baigneurs un cadre harmonieux. Le port de plaisance abrite 214 bateaux, avec une rampe pour la mise à l’eau, refaite en 2004. Les roselières, en bordure du lac, sont un cadre agréable de promenade. Elles ont été restaurées en 1999, sont entretenues et sont le lieu d’habitation de nombreux oiseaux. Un chemin lacustre sur passerelle a été créé en 2003 et depuis début 2007, la dernière propriété (4 500 m2) de la commune ayant un accès direct au rivage a été achetée pour 4,4 M€ ce qui va permettre de rendre au public l'ensemble de la presqu'île.
Récapitulatif de la verdure ancilevienne :
La commune possède vingt-huit restaurants.
La culture vit également à travers le tissu associatif.
La première association a été créée en 1909, et s'appelait Société de tir scolaire et d'adultes d'Annecy-le-Vieux. Au total, jusqu'à aujourd'hui, plus de 700 associations ont été créées et déclarées à la préfecture. En 2008, 120 associations diverses œuvraient dans la commune.
Les armes d'Annecy-le-Vieux se blasonnent ainsi : Écartelé : au premier d’azur à la double croix de gueules (à enquerre) à la bordure d’or, au deuxième de gueules à une truite d’argent en bande, au troisième de gueule à une cloche d’argent bataillée de sable ; au quatrième d’or à un pampre à la feuille sinople et grappe de sable aux reflets d’argent.
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