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architecte français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Thomas-Dominique Ruphy, né le à Annecy, où il est mort le , est un architecte savoyard.
Naissance | |
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Décès |
(à 79 ans) Annecy |
Nationalité | |
Activité |
Ses ouvrages sont parfois confondus avec ceux contemporains des architectes Camille Ruphy (1819-1893), son petit-fils[1][réf. nécessaire] ou encore du fils de ce dernier Louis (Joseph) (°1852).
Thomas-Dominique Ruphy nait le à Annecy[2], dans le duché de Savoie[3],[4]. Issue d'une famille bourgeoise[4], il est le fils de spectable[Note 1] Jacques Ruphy, avocat au sénat de Savoie et ancien syndic d'Annecy, et de Marie-Antoinette de Menthon de Lornay, branche de la famille de Menthon[2],[3],[6],[7]. Son frère est François Louis Ruphy (1765- 1853), député au Corps législatif, futur baron d'Empire[3],[8].
Il commence une carrière de procureur[7]. Il obtient en 1782 le titre d'architecte, à Turin[7], titre mentionné pour la première fois en 1790[2].
En 1792, le duché de Savoie est occupé par les troupes révolutionnaires françaises et annexé. Thomas-Dominique Ruphy semble occuper un rôle politique au cours de cette période[9]. Il est un « révolutionnaire convaincu »[9], pour l'érudit local, Georges Grandchamp, président de la société des Amis du Vieil Annecy. Il appartient à un petit groupe de Jacobins de la région[9].
Il fait partie des administrateurs du district d'Annecy du 9 mai au 1793 au 29 avril 1794, puis du 29 avril au 29 septembre 1794.
Le , il est chargé par le directoire du district de réaliser un plan d'urbanisme de la ville, projet proposé à la commune le [2],[10]. Le plan prévoit de grandes rues rectilignes pour la ville d'Annecy, ainsi que la destruction des portes ou encore des remparts[9],[10]. Le plan est souvent appelé « plan Albitte », car il reçut le soutien du conventionnel Albitte[2],[10]. Celui-ci ne sera pas mis en place faute d'argent et de problèmes politiques[2],[11],[12]. Le projet est jugé trop « démesuré pour un bourg de 4 500 habitants »[10]. Cependant, le projet renaît sous la direction Buon governo (1816-1860)[9], et sera mis en place à la suite de l'approbation de 1837[13].
En octobre 1793, il est chargé d'aménager une bibliothèque ainsi qu'un musée de peinture dans la chapelle de l'ancien évêché d'Annecy[9].
Au cours de la période d'annexion, il profite de l'acquisition de biens nationaux, notamment dans le quartier des Barattes à Annecy-le-Vieux ou l'ancien couvent Sainte-Claire (1795) d'Annecy[9],[14]. Il fait également l'acquisition des biens ayant appartenu à la famille Milliet d’Arvillars, en 1797[14]. Cette acquisition lui est contestée[14] et les biens ne lui seront reconnus qu'en 1827.
Il revend le couvent Sainte-Claire, le 16 avril 1804, pour 22 913 francs germinal à Jean-Pierre Duport[9],[15],[16].
Son importance au cours de la période pour la ville fait dire à l'historien Jean Nicolas « qu'il fut l'homme indispensable, de 1793 à 1799 »[17].
Marié à Françoise Magnin, leur premier fils Jean-Louis naît en 1791[18]. Il sera architecte. Un autre fils, enregistré sous le nom de Thomas puis corrigé en Franklin, naît le [17], tandis que Marguerite (dite Camille) naît le [19].
Thomas-Dominique Ruphy meurt le [19].
En 1815, la Savoie redevient sarde.
Il réalise de nombreuses églises dans le duché de Savoie dans le style néo-classicisme dit « sarde »[Note 2],[22]. On lui attribue notamment :
La ville d'Annecy possède une rue Thomas-Ruphy.
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