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actrice franco-suisse De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Agnès Soral, née Agnès Marielle Christiane Bonnet, née le à Aix-les-Bains, en Savoie, est une actrice franco-suisse[a].
Nom de naissance | Agnès Marielle Christiane Bonnet |
---|---|
Surnom | Agnès Bonnet de Soral |
Naissance |
Aix-les-Bains (France) |
Nationalité |
Française Suisse |
Profession | Actrice |
Films notables |
Tchao Pantin (1983) Ça n'empêche pas les sentiments (1998) |
Agnès Marielle Christiane Soral naît avec le nom de famille « Bonnet » le à Aix-les-Bains, en Savoie[1]. La famille est originaire de Soral, ce qui lui vaut le nom d'usage « Bonnet de Soral ».
La famille s'établit peu après à Meudon-la-Forêt, avant la préemption par l'État de terrains forestiers appartenant au père, lequel exerce la profession de conseiller juridique.
Son frère aîné de deux ans est l'essayiste Alain Soral avec qui elle a pris ses distances à la suite de ses nombreux propos « misogynes, antisémites et homophobes » qu'elle ne partage pas[1],[2].
Comme elle l'explique dans son autobiographie Frangin, elle s'installe avec sa famille à Paris, rue de Vaugirard, où elle fréquente notamment le cours Maupré (aujourd'hui lycée Paul-Claudel-d'Hulst, dans le 7e arrondissement de Paris), tenu par des dominicaines.
En 1973, le père d'Agnès Soral est condamné pour escroquerie[3] et incarcéré à la prison de Champ-Dollon à Genève. La famille s’installe alors à Grenoble dans le quartier de la Capuche. Elle mentionne avoir habité au-dessus d'une loge maçonnique[4].
Agnès s'inscrit au Conservatoire à rayonnement régional de Grenoble et intègre la troupe « Le foyer Parmentier » qui se produit dans les écoles maternelles de la région.
L’année de ses 16 ans, ouvreuse[5] au Théâtre d'art et d'essai à Paris, elle remplace au pied levé une comédienne dans Voyage avec la drogue et la mort de Dimítris Kollátos.
La même année, elle rencontre par hasard le comedien Jean-Claude Drouot — dont la notoriété date de la série télévisée des années 1960 Thierry la Fronde — qui lui donne l'envie de devenir comédienne[5].
À 17 ans seulement, sous ce pseudonyme[6], Agnès Soral tient son premier rôle à l'écran dans Un moment d'égarement, réalisé par Claude Berri (1977). Par ce film, elle est révélée au grand public grâce à son rôle d’adolescente pratiquant le topless et qui séduit un homme d’âge mûr, le meilleur ami de son père, incarné par Jean-Pierre Marielle.
Six ans plus tard, elle retrouve Claude Berri dans Tchao Pantin (1983), qui lui permet de confirmer son talent dans un rôle plus dramatique, celui d'une jeune punk fragile. Sa prestation lui vaut deux nominations aux César 1984 : « meilleur jeune espoir féminin » et « meilleure actrice dans un second rôle ».
Dans les années 1980, elle apparaît aussi chez Yves Boisset, Denys Granier-Deferre et Jean-Marie Poiré.
Plus discrète au cinéma dans les années 1990, elle s'investit davantage au théâtre, puis à la télévision, où elle participe à plusieurs téléfilms. Elle tourne cependant régulièrement avec Claude Lelouch à partir de 1996.
Elle réalise le court métrage Ça boume, et assure la mise en scène de la pièce Train de vie de Nathalie Mongin au théâtre du Chaudron au sein de La Cartoucherie, à Vincennes.
Le , Stéphane Guillon fait de l'humour, dans 20 h 10 pétantes, à propos du viol dont Agnès Soral a été victime en Espagne, alors qu’elle est présente sur le plateau. Stéphane Guillon se justifie ensuite en expliquant qu'il fustigeait la police espagnole chargée de retrouver le violeur et qu'il ne voulait en aucun cas heurter l’actrice[7].
En 2006, elle participe à l'émission Je suis une célébrité, sortez-moi de là !, où elle prend fait et cause pour la protection de la forêt amazonienne. Elle a également participé à l'émission Vis ma vie dans l'épisode Agnès Soral : toiletteuse pour chiens.
En 2007, elle se produit dans un one woman show intitulé Agnès Soral aimerait bien vous y voir.
Agnès Soral est la sœur cadette de l'essayiste négationniste Alain Soral[1], qui déclare avoir eu un arrière-grand-père « premier ciseau » chez le plus grand tailleur de Genève[8].
Alors que son frère entame une carrière d'écrivain au début des années 1990, Agnès Soral l'autorise à profiter de sa notoriété en adoptant son pseudonyme[6]. En 1993, un décret a substitué son pseudonyme — Soral — à son nom patronymique[9]. Elle dénonce les prises de position antisémites, misogynes et homophobes de son frère et annonce ne plus le fréquenter depuis plusieurs années[6],[2]. Leur dernière apparition commune à la télévision date de 2003[3].
Elle est également la sœur de la productrice Jeanne Soral[1].
Agnès Soral est la mère de deux filles, dont l’une est née en 1988[5].
Depuis 2007, elle est marraine de l'association Aquaverde qui soutient le peuple indigène Suruí d'Amazonie dans son combat pour sauver la forêt amazonienne et ses peuples autochtones[réf. nécessaire].
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