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écrivain espagnol et militant anarchiste De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Abel Paz est le nom de plume de Diego Camacho Escámez[1], un historien, écrivain et militant anarchiste espagnol, né le à Almería et mort le à Barcelone.
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Diego Camacho Escámez |
Nationalité | |
Activités | |
Père |
Ariel Camacho (d) |
Conjoint |
Antònia Fontanillas Borràs (à partir de ) |
Enfant |
Ariel Camacho (d) |
Idéologie | |
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Membre de |
Contributeur assidu de nombreux titres de la presse libertaire française et espagnole, il est notamment connu pour sa biographie de Buenaventura Durruti qui fait référence[2].
Sa vie est profondément liée à l'histoire de la lutte des anarchistes et antifascistes pendant la guerre d'Espagne.
En 1934, il commence à travailler comme ouvrier apprenti dans un atelier textile. Un an plus tard il rejoint les anarcho-syndicalistes de la CNT.
Après le soulèvement nationaliste des 17 et 18 juillet 1936 en Espagne et au début de la guerre civile, trop jeune pour rejoindre les colonnes de miliciens qui partent vers le front d'Aragon, il fonde avec deux amis anarchistes du même âge, Liberto Sarrau[3] et Federico Arcos, un groupe : « Les Quichottes de l'idéal »[4]. Ils publient un petit journal, Le Quichotte, dans lequel ils dénoncent le réformisme rampant qui se dessine au sein des dirigeants de la CNT.
En , Barcelone tombe aux mains des troupes de Franco : Abel Paz participe alors à la retirada (retraite) et traverse avec des milliers d'autres la frontière française.
Il fait le tour des camps de concentration français (Camp de concentration d'Argelès-sur-Mer, Le Barcarès, Saint-Cyprien). Lors de l'occupation de France par la Wehrmacht, il rentre en Espagne et reprend la lutte dans le maquis. En décembre 1942, il est arrêté et libéré ; en 1943, il se fait arrêter une dernière fois et purge une peine de 9 ans de prison.
Libéré en 1953, il se réfugie ensuite en France où il milite au sein de la CNT espagnole en exil.
En 1960, il est admis dans un sanatorium pour suivre un traitement, à cause d'une vieille lésion pulmonaire contractée lors de ses années de prison[4].
Il exerce divers métiers avant de travailler à l'imprimerie Néogravure.
Il participe aux événements de mai 1968 et s'inscrit en histoire dans la toute nouvelle faculté de Vincennes. Ses travaux sont consacrés à la figure révolutionnaire espagnole Buenaventura Durruti.
En 1972, il publie en français aux éditions la Tête de feuilles la première biographie sur ce personnage central de la révolution espagnole.
En 1977, comme de nombreux exilés en France, il est autorisé à retourner en Espagne. Il s'installe à Barcelone dans le quartier populaire de Gracia. Depuis, il a écrit de nombreux livres sur l'histoire du mouvement libertaire espagnol, ainsi que ses mémoires.
Abel Paz meurt le lundi à Barcelone[5].
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