Loading AI tools
De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La 43e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'Armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale et à la Seconde Guerre mondiale.
43e division d'infanterie | |
Création | 1913 |
---|---|
Dissolution | 1940 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Division d'infanterie |
Rôle | Infanterie |
Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Batailles | 1914 - Bataille de Sarrebourg 1914 - Bataille de la Mortagne 1914 - Bataille de la Marne (Bataille de Vitry) 1914 - 1re Bataille d'Artois 1914 - 1re Bataille d'Ypres 1915 - 2e Bataille d'Artois 1915 - 3e Bataille d'Artois 1916 - Bataille de Verdun 1916 - Bataille de la Somme 1917 - Bataille de la Malmaison 1918 - 3e Bataille de l'Aisne 1918 - 4e Bataille de Champagne 1918 - Offensive des Cent-Jours (Bataille de Somme-Py) (Bataille de la Serre) 1940 - Bataille de Belgique 1940 - Bataille de Dunkerque 1940 - Défense de la Normandie |
modifier |
Division d'active créée en 1913 dans la 21e région militaire (21e corps d'armée), elle n'est dissoute qu'en juin 1940 pendant la bataille de France.
La division est créée en 1913. Elle est rattachée à la 21e région militaire (Langres et Épinal), créée par décret du [2].
Elle est constituée de deux brigades : 85e brigade (149e et 158e régiments d'infanterie) à Épinal et 86e brigade (1er, 3e, 10e, 31e bataillons de chasseurs à pied) à Saint-Dié[3].
L'infanterie est, jusqu'en décembre 1916, divisée en deux brigades : la 85e brigade compte les 149e et 158e RI et la 86e brigade les 1er, 3e, 10e et 31e BCP. En juillet 1915, les brigades sont réorganisées : 149e RI, 3e et 10e BCP à la 85e brigade, 158e RI, 1er et 31e BCP à la 86e. Les deux brigades sont supprimées en décembre 1916 et les unités deviennent directement commandées par l'infanterie divisionnaire[4].
Les brigades sont reconstituées après-guerre. En 1920, la division est constituée des unités suivantes :
Recréé en 1935 et installé en octobre à Saint-Dié-des-Vosges, le 3e régiment de tirailleurs marocains est rattaché à la 43e DI.
En mai 1940, la 43e division d'infanterie se compose de[10] :
Le , la 43e DI, basée au nord de Reims, sous les ordres du général Henry François Vernillat, est rattachée à la réserve du GQG. Elle est mise à la disposition de la 1re armée française le 12 mai.
Le 15 mai, elle se positionne au nord-est de Maubeuge, sur la rive gauche de la Sambre, fait sauter tous les ponts sur la Sambre situés de Jeumont à Thuin, entre les 16 et 17 mai, afin de protéger, côté Est, le repli des troupes françaises, face à la VIe Armée allemande. Dans la nuit du 17 au 18 mai, la 43e DI se rapproche de Maubeuge, pour protéger la cité[11].
Les premiers combats commencent le 18 mai au matin. Le 20 mai, les munitions font défaut et bon nombre d'unités n'existent plus, harcelées par les attaques ennemies. La IVe Armée allemande coupe toute liaison vers le Sud. Le repli vers l'Est est nécessaire.
Elle disparait lors de la bataille de Dunkerque début juin 1940[12].
Dès le 5, il est décidé de la recréer sous le nom de 43e division légère d'infanterie[12], unité de taille réduite formée avec des rescapés évacués de Dunkerque. Elle dispose le 15 de quatre bataillons d'infanterie aptes au combat, plus un groupe de reconnaissance et un groupe d'artillerie de 75 hippomobile[13]. Elle se bat en Normandie[12] au sein du 16e corps d'armée et est capturée le [14].
Le numéro 43 est repris par la 43e division militaire territoriale, unité de réserve de la 15e division d'infanterie de Limoges.
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.