668-627 av. J.-C.: règne d’Assurbanipal sur l’Assyrie[1]. Désigné comme prince héritier dès 672 av. J.-C., il est à la fois cruel et dévot, fastueux et raffiné, cultivé et amateur des lettres. Il vit le plus souvent dans son palais de Ninive où il rassemble une bibliothèque exceptionnelle.
668 (?)-653 av. J.-C.: règne de Tept-Humban-Inshushinak (Teumman), roi d’Élam[1]. Il s’empare du trône et oblige tous les princes de la famille d’Urtaki à fuir en Assyrie.
667-632 av. J.-C.: hégémonie de Qi en Chine. Le duc Huan de Qi convoque les dirigeants de Lu, Song, Chen et Zheng et se fait confirmer son rôle de chef de la confédération des cités de l’Est et de gardien des traditions par un serment d’alliance, et il parvient à protéger les principautés de la Grande plaine contre les entreprises du royaume de Chu[3].
Assurbanipal, roi d'Assyrie, soumet le roi d’Arad Iakinlu qui forçait les navires étrangers à débarquer dans son port personnel plutôt que dans celui des Assyriens[1].
666 av. J.-C.: Assurbanipal réprime une rébellion des rois de Basse-Égypte puis leur pardonne et met Néchao sur le trône de Saïs et de Memphis[1]. Taharka, vaincu, doit se replier à Napata.
664 av. J.-C.: défaite navale de Corinthe face aux Corcyréens pour le contrôle commercial de l'isthme[7]. Il s'agit du plus ancien combat naval connu selon l'historien Thucydide.
les Assyriens font volte-face en Égypte et détruisent Thèbes mettant fin à la XXVe dynastie. Les habitants de la ville sont réduits en esclavage. Le pontife de Thèbes, Montouemhêt, réorganise la province, mais la ville perd son rôle de centre politique. Deux ans plus tard, le pharaon Tanoutamon réoccupe la Thébaïde mais en est définitivement chassé par Psammétique Ier cinq ans après[9]. Il se réfugie au sud à Napata (au Soudan en aval de la quatrième cataracte) où il règne jusque vers 655 av. J.-C.. Ses descendants règnent sur Napata jusqu'à la conquête romaine et au sac de la ville en 22 av. J.-C..
Syracuse fonde Acrae[10] à une trentaine de kilomètres à l'intérieur du pays afin de renforcer son contrôle de l'espace agricole du sud-est de la Sicile.
à Locres, activité de Zaleucos, premier législateur grec selon la tradition[11].
662 av. J.-C.: Assurbanipal achève le siège de Tyr dont le roi Ba’al s’était révolté[1]. La prise de Tyr par les Assyriens grandit l’influence de Carthage en Méditerranée occidentale.
: début du règne du légendaire empereur du JaponJimmu, un descendant selon la foi shintô de la déesse du soleil Amaterasu, selon la datation traditionnelle du Japon[12]. Pour la mythologie nationale, la terre japonaise est l’œuvre des dieux, plus exactement d’un couple de divinités, Izanagi et Izanami, chargé de stabiliser le chaos originel. Leur fille, Amaterasu o-mikami, déesse du soleil, serait l’ancêtre du clan impérial, notamment de l’empereur Jimmu, premier souverain mythique — de la longue lignée des empereurs japonais.
vers 660 av. J.-C.: une violente tempête solaire frappe la Terre. On en a retrouvé des traces dans le bois d'arbres ayant poussé à cette époque, il a conservé des isotopes radioactifs rares créés par les protons très énergétiques qui ont frappé l'atmosphère terrestre à la suite de l'éruption solaire inhabituelle, d'autres traces sont trouvées dans les glaces et les roches[14],[15].
(en) Michael Loewe et Edward L. Shaughnessy, The Cambridge History of Ancient China: From the Origins of Civilization to 221 BC, Cambridge University Press, , 1148p. (ISBN978-0-521-47030-8, présentation en ligne)
(en) Paschal O’Hareet al., «Multiradionuclide evidence for an extreme solar proton event around 2,610 B.P. (∼660 BC).», Proceedings of the National Academy of Sciences, National Academy of Sciences, , p.201815725 (ISSN1091-6490, DOI10.1073/pnas.1815725116, résumé, lire en ligne)