La 52edivision d'infanterie est une unité de l'armée allemande créée en 1915 qui participe à la Première Guerre mondiale sur le front de l'ouest. En 1915 et 1916, la division occupe un secteur du front au sud d'Arras, elle est utilisée durant la bataille de la Somme. En 1917, elle prend part aux combats du printemps et de l'automne sur l'Aisne. Puis en 1918, elle participe comme division d'attaque à l'offensive Michael puis à la bataille de l'Aisne avant d'être impliquée dans les combats défensifs de l'été tout d'abord sur la Somme puis en Argonne. La division est rapatriée en Allemagne à la fin du conflit et dissoute au cours de l'année 1919.
104erégiment d'artillerie de campagne (9 batteries)
137ebataillon de pionniers
1918
56ebrigade d'infanterie
111erégiment d'infanterie
169erégiment d'infanterie
170erégiment d'infanterie
4 escadrons du 16erégiment d'uhlans
52ecommandement divisionnaire d'artillerie
104erégiment d'artillerie de campagne (9 batteries)
84ebataillon d'artillerie à pied (état-major, 1re, 2e et 3ebatterie)
137ebataillon de pionniers
Historique
La division est formée par les 169e et 170erégiment d'infanterie issus de la 29edivision d'infanterie et du 66erégiment d'infanterie en provenance de la 7edivision d'infanterie. En , ce dernier régiment est remplacé par le 111erégiment d'infanterie de la 28edivision d'infanterie pour avoir un recrutement homogène provenant de Bade.
- : retrait du front, mouvement vers le camp de Sissonne; repos.
- : mouvement vers le front, occupation d'un secteur vers Pinon; engagée à partir du dans la bataille de la Malmaison[1], subit de lourdes pertes puis se replie au nord de l'Ailette.
- : mouvement de rocade, occupation d'un nouveau secteur du front entre Maisons de Champagne et la Butte du Mesnil.
- : retrait du front, repos dans la région de Vouziers.
1918
- 1er mars: relève de la 52edivision de réserve dans le secteur de Tahure. Pendant cette période, les éléments de la division non en première ligne sont instruits pour la guerre ouverte.
1er - : retrait du front, relevée par la 52edivision de réserve, mouvement dans la région de Vouziers; repos et instruction.
- : après de lourdes pertes, la division est retirée du front. Mouvement par V.F., à partir du repos dans la région de Sedan. À partir du , mise en réserve dans la région de Tournai.
- : relève la 119edivision d'infanterie dans le secteur d'Avion[2] au sud de Lens. Le , la division est retirée du front par extension des secteurs des divisions voisines.
5 - : retrait du front, mouvement vers Courtrai , repos et réorganisation. La division est renforcée par l'arrivée des hommes du 29erégiment d'Ersatz issus de la 223edivision d'infanterie dissoute[2].
- : transport par V.F. renforcement de la ligne de front vers Exermont; combats violents, la division est repoussée sur Landres-et-Saint-Georges[n 2].
- 1er novembre: retrait du front, repos et arrivées de renforts.
1er - : mouvement vers le front, relève de la 41edivision d'infanterie dans le secteur de Buzancy[2], la division abandonne la ville le et continue les combats défensifs. Après la signature de l'armistice la division est transférée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.
Sauf précision contraire, cette section de l'article a pour source: Wegner 1990, p. 138.
(en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, (ISBN5-87296-917-1, lire en ligne)
(de) Gunter Wegner, Stellenbesetzung Der Deutschen Heere, 1815-1939 Die Hoheren Kommandostellen, vol.1, Osnabruck, Bibliophile Books, (ISBN3-7648-1780-1)