La 4edivision d'infanterie est une unité de l'armée allemande qui participe aux guerres des duchés et austro-prussienne. Plus tard elle combat lors de la guerre franco-allemande de 1870, puis lors de la Première Guerre mondiale. Au déclenchement du conflit, elle forme avec la 3edivision d'infanterie le 2ecorps d'armée(de) rattaché à la Ire armée allemande. La 4edivision d'infanterie entre en Belgique, puis poursuit les troupes alliées à travers le nord de la France. En septembre, elle est combat lors de la bataille de la Marne, puis sur l'Aisne et dans les Flandres. À la fin de 1914, la division est transférée sur le front de l'est où elle demeure jusqu'en , date de son retour sur le front de l'ouest de son engagement dans la bataille de Champagne. La division passe l'année 1916 à combattre à Verdun. En 1917, elle est engagée dans la bataille du Chemin des Dames. Au cours de l'année 1918, la division participe aux offensives de printemps allemandes en Picardie et en Flandres avant d'être engagée dans les combats défensifs de l'été et de l'automne. À la fin du conflit, la division est rapatriée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.
La 4edivision d'infanterie participe à la guerre franco-allemande de 1870 et combat lors des batailles de Saint-Privat. Elle est également impliquée dans les sièges de Metz et de Paris.
Composition
Sauf précision contraire, cette section de l'article a pour source: US Army 1920, p.92.
1er - : occupation d'un secteur le long de la rivière Iasselda.
- : retrait du front, mise en réserve de l'OHL; mouvement par V.F. vers le front de l'ouest arrivée dans la région de Sedan.
- : engagée dans la bataille de Champagne dans le secteur de Tahure. Le , la division attaque en direction de la butte de Tahure et déplore de fortes pertes.
- : occupation d'un secteur du front dans la région de Prunay.
1916
- : retrait du front et mouvement vers Verdun. À partir du , engagée dans la bataille de Verdun.
- : attaque de la cote 304 avec de fortes pertes.
- : retrait du front; réorganisation et repos dans la région de Mouzon et de Carignan puis dans la région de Damvillers.
- : engagée à nouveau dans la bataille de Verdun, dans le secteur de l'ouvrage de Thiaumont, les pertes sont très lourdes[2].
3 - : la division est déplacée sur la rive gauche de la Meuse et occupe un secteur vers Cumières.
- : retrait du front; repos et mise en réserve de l'OHL.
- : toujours engagée dans la bataille de Verdun, la division occupe des secteurs du champ de bataille différents; dans le secteur de Malancourt et d'Avocourt en septembre et octobre, puis au nord-est de Vaux.
- : retrait du front vers Juniville, déplacée par V.F. en Belgique. La division est engagée dans les derniers jours de la bataille de Passchendaele, elle occupe un secteur vers Poelcapelle[3].
- : retrait du front, repos. La division retourne en première ligne à partir du à l'est d'Armentières.
- : engagée en première ligne combats vers Miraumont, Hébuterne et Colincamps. Lourdes pertes au cours de ces combats.
6 - : retrait du front et repos entre Bapaume et Cambrai.
- : mouvement par Douai et Lille au nord de la Lys. Engagée à partir du dans la bataille de la Lys. Du au , la division occupe des positions à l'ouest de Merville[3].
- : retrait du front, repos et reconstitution dans la région de Tournai. Mouvement sur Loos le et sur Sailly-sur-la-Lys le .
5 - : retour en première ligne vers Le Quesnoy, repli sur Maubeuge le . À la fin du conflit, la division est transférée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.
Sauf précision contraire, cette section de l'article a pour source: Wegner 1990, p. 94.
(en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, (ISBN5-87296-917-1, lire en ligne)
(de) Gunter Wegner, Stellenbesetzung Der Deutschen Heere, 1815-1939 Die Hoheren Kommandostellen, vol.1, Osnabruck, Bibliophile Books, (ISBN3-7648-1780-1)