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Le 49e régiment d'infanterie (49e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment de Vintimille, un régiment français d'Ancien Régime.
49e régiment d’infanterie | ||
Insigne régimentaire du 49e R.I. Insigne régimentaire du 49e régiment d'infanterie de forteresse (1939). | ||
Création | 1647 | |
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Pays | France | |
Branche | Armée de terre | |
Rôle | Infanterie | |
Garnison | Bayonne | |
Devise | En avant toujours | |
Inscriptions sur l’emblème |
Jemmapes 1792 Alger 1830 Sébastopol 1855 Solférino 1859 Craonne 1917 Montdidier 1918 Courcelles 1918 Laonnais 1918 Résistance Languedoc-Pyrénée Stuttgart 1945 AFN 1952-1962 |
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Anniversaire | Saint-Maurice | |
Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale Guerre d'Algérie |
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Fourragères | aux couleurs du ruban de la Médaille militaire | |
Décorations | Croix de Guerre 1914-1918 Quatre palmes |
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(*) Officier qui devint par la suite général de brigade.
(**) Officier qui devint par la suite général de division.
En 1820, la légion du Lot, la légion de la Gironde et la légion de la Seine-Maritime entrent dans la formation du « 49e régiment d'infanterie de ligne ».
Cette même année, les éléments de la légion de la Gironde forment la 19e régiment d'infanterie de ligne et les éléments de la légion de la Seine-Maritime forment la 39e régiment d'infanterie de ligne.
Lors de la guerre de 1870, il est à l'armée de Chalons et combat à Beaumont et Sedan
Le , le 4e bataillon, formé pour la plupart de nouveaux arrivants, quitte le dépôt pour créer le 25e régiment de marche à Paris. Le dépôt forme ensuite des détachements de renfort qui rejoignent des régiments de marche : une compagnie au 36e régiment de marche (août), une au 33e régiment de marche (septembre), une au 37e régiment de marche, une au 46e régiment de marche (octobre), une au 44e régiment de marche, une au 51e régiment de marche (novembre), deux au 65e régiment de marche (décembre), un détachement au 85e régiment de marche (janvier), un détachement au 88e régiment de marche et une compagnie au 90e régiment de marche (février)[3]
Casernement en 1914 : Bayonne ; 71e brigade ; 36e Division d'Infanterie d' à ; 18e corps d'armée.
Le , le 49e est démobilisé à la garnison de Bayonne. Durant le conflit il a perdu 52 officiers, 161 sous-officiers, 34 caporaux, 1100 soldats.
En 1923, le régiment est dissout en partie, ses traditions sont conservées par le 18e régiment d'infanterie de ligne qui est en garnison à Pau puis en garnison à Bayonne ; jusqu’en 1925, un bataillon est en garnison à Saint-Jean-Pied-de-Port.
Le régiment est reconstitué en 1939 sous le nom de 49e RI(F) aux ordres du Lieutenant-Colonel Hargoaa à Bayonne avec en majeure partie des Basco béarnais, à la 35e division d'infanterie affecté le à la 30e division d'infanterie alpine (30e DIAlp). Il se distingue dès son entrée dans la campagne en avant de la ligne Maginot dans le secteur de Rohrbach. Le , à la demande du contingent Basco-béarnais, le haut commandement à la demande du chef de corps et pour récompenser le régiment de sa belle attitude au feu, autorise le port du béret, coiffure régionale du Pays basque.
Il est à noter que le 49e R.I. s'est battu dans les vosges jusqu'au 22 juin, subissant des pertes importates mais continuant à faire face. Ils rendront les armes le 23 Juin suite à l'annonce de la signature de l'Armistice. Le Major Allemand Retz indiqe Raon comme point de rassemblement. Les compagnies Lambert et Barboux sont toujours portées disparues, probablement faites prisonnières suite aux combats qui ont fait rage en ces jours de juin, notamment au col de la Chapelotte (Source : Joural de route du deuxième bataillon du 19e d'Infanterie Alpine - Abbé J. Pambrun[4]).
Extrait du joural de route, derniers combats :
Vendredi 21 juin 1940, matin
Au lever du jour, une messe est dite à la chapelle des Colins, servie par le médecin-lieutenant Thévenin, qui vient d'évacuer et de soigner les blessés de la veille à la Chapelotte. Le caporal Abadie et le soldat Oustaloup-Cassède n'ont pas survécu à leurs blessures.
Au col, les combats reprennent : le lieutenant Mihura, les soldats Sarhy et Mauchaussat sont tués. Sur ordre du capitaine Lambert, le groupe franc La Bigne contre-attaque, baïonnette au canon, avec le renfort de 2 sections. Les fantassins allemands, impressionnés, se replient mais d'autres manoeuvrent pour s'infiltrer dans nos lignes. La section du lieutenant Sentucq est isolée mais continue à se battre et parvient à se dégager. Devant la menace qui s'aggrave, le capitaine Lambert installe ses unités en hérisson pour mieux barrer le col. Dans ces engagements, le caporal Barcelère, les soldats Donis, Cachard et Dupont sont tués. Le groupe franc La Bigne n'a que 2 blessés, Dancosse et Lalo[y]e (erreur de retranscription du bon d’ambulance, il s’agit bien du soldat Laloge), qui s'ajoutent à ceux de la veille, Aymard et Arnaud.
Vendredi 21 juin, après-midi
Il/49eRIA
Pour obliger les Français à abandonner le col de la Chapelotte, les Allemands de l'lnfanterie-Regiment 412 mettent le feu aux sapins. Mais le vent tourne et rabat la fumée sur eux. Nos alpins réalisent alors des contre-feux. Vers 16 heures, sur demande du cdt Picard, le 59e RA déclenche un tir d'encagement, qui rendra l'ennemi plus prudent. Il s'infiltre néanmoins dans la montagne au sud du col, surprend la 7 e compagnie du lieutenant Moulié, installée au hameau des Colins, et fait quelques prisonniers mais un tir précis de mitrailleuses et de mortiers repousse encore l'attaque.
Bien que son bataillon tienne toujours le col, le cdt Picard s'inquiète : deux estafettes, envoyées par lµi à Celles, ne sont pas revenues. On regroupe les blessés pour assurer leur évacuation. Huit d'entre eux sont gravement touchés : Adjudants Laborde et Capsous, chef Bécas, soldats Mozan, Rodes, Chivaley, Sopéras, Clemenceau.
Deux citations à l'ordre du 43e corps d'armée méritées par le 49/II (sur la demande du Général Lescanne et du Général Bourret ultérieurement transformée en citation à l'Armée).
"Ordre général N° 65 (14465/1)
Le général Lescanne commandant le 43e C.A. cite à l'ordre du C.A. le 2e Bataillon su 49 R.I.A.
Bataillon d'un moral incomparable. Sous la vigoureuse impulsion de son chef le commandant Picard, a réalisé seul, à travers toute l'Alsace réoccupée par l'ennemi, une retraite de 4 jours, livrant de nombreux combats, faisant des prisonniers, construisant des ponts pour ses véhicules. Est rentré à son corps d'Armée dans la forme la plus complète.
Ordre général N° 69(?) (14462/1)
Pour la deuxième fois en quelques jours le 2eme Bataillon du 49 R.I.A. sous les ordres du commandant Picard s'est signalé par le plus brillant fait d'armes. "A assuré une résistance opiniâtre contre un ennemi très supérieur en nombre et doté de gros moyens. Malgré de lourdes pertes a du céder le 21 au soir un peu de terrain. A contre attaqué au point du jour, repris le terrain perdu et gagné une profondeur de près de 2 km."
Signé "Lescane""
ORDRE GENERAL N ° 91 - (EXTRAITS) Officiers, sous-officiers, caporaux, soldats du 43me C.A
Pendant ces jours de deuil, le 43mo C.A. est rêsté solide comme un roc au milieu d'une mer démontée.
Le 12 juin, obéissant à des ordres supérieurs il quittait malgré lui le ferme appui de la forteresse et entamait presque sans équi-page la dure retraite. Pied à pied, il disputait à l'ennemi le sol fiançais.
Le 18 Juin, il faisait front de Gondrexance à Arzwiller sur le canal de la Marne au Rhin. Sans se laisser entamer il y tenait ferme tout un jour contre une ennemi nombreux dont il brisait l'élan au prix de lourdes pertes. Le 37"'" R.l. s'y couvrait de gloire.
Le 19 Juin, obligé de souder son mouvement au recul général des autres corps, il retraitait à son tour. Peu à peu, au prix de prodiges à travers un pays occupé, les éléments épars qu'il avait dû laisser sur le front de la forteresse, le ralliaient.
Le 20 et 21 il faisait front définitivement à la lisière boisée des Vosges et l'élan des divisions ennemies se brisait sur son rempart.
Sourd aux bruits d'armistice qui peu à peu gagnaient en consis-tance, défendant sans espoir une cause où tout était perdu, sauf l'honneur, privé de toutes relations avec les armées voisines et avec les ressources du pays, réduits aux seules munitions, aux seuls approvisionnements que par des prodiges d'ingéniosité et d' acti-vité, son Etat-Major recueillait dans les dépôts épars et oubliés, luttant jour et nuit sans sommeil, avec des troupes arrivées à l'ex-trême limite de l'effort humain, il a tenu bon, encerclé jusqu'à l'épuisement de ses ressources et de ses munitions.
Le 43 "'" C.A. a obtenu des conditions qui en accordant aux officiers leurs armes et bagages en laissant la troupe aux ordres des officiers étaient un témoignage de la reconnaissance par le commandement allemand de la valeur de notre résistance et de l'ordre qui régnait au 43me C.A.
Le 4311" C.A. a succombé à Donon. C'est un symbole. Il a tenu jusqu au 24 Juin le dernier coin de la terre d'Alsace, le point le plus septentrionnal du front français, il a tiré là haut le dernier coup de canon. Restez fiers. Restez confiants. Restez fidèles les uns les autres. Les jours de deuil auront leur fin.
Le Général LESCANNE. Commandant le 43m• C.A. "
Après sa dissolution, en 1940, beaucoup de ses cadres rentreront en résistance au côté d'André Pommiès.
Le , lors de la réorganisation militaire des unités FFI, le Corps Franc Pommiès originaire de Midi - Pyrénées et en particulier des Hautes Pyrénées et des Pyrénées Atlantique devient logiquement le 49e régiment d'infanterie sous le commandement d'André Pommiès.
Intégré tout d'abord comme infanterie de la 1re DB, en 1943 il est intégré fin à la 3e DIA du colonel Delerry. Il redevient 49e RI le (chef de corps : lieutenant-colonel Pommiès. I/49e : commandant Lacapelle. II/49e : commandant Viard. III/49e : commandant Dangoumau puis capitaine Dazet).
Et va participer aux opérations de cette Division la Garde du Rhin, le franchissement du Rhin, marche sur Stuttgart, d'Eppingen à Stebbach.
Le , les américains relèveront le régiment qui quittera Stuttgart.
Le 49e R.I quitte Stuttgart en train le pour aller occuper le village d'Erpolzheim. le 49e prend le départ, pour Berlin. Il y sera d' au .
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[5],[6] :
Sa cravate est décorée:
De la Croix de Guerre 1914-1918 avec quatre citations à l'ordre de l'armée.
Puis l'attribution de la fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire.
Sa devise : "En avant toujours"
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