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Le corps franc Pommiès (CFP) est un corps franc pyrénéen fondé le par André Pommiès[1]. Il opère dans toute la région Sud-Ouest après le parrainage de l'ORA proposé le [1], une offre de subordination territoriale acceptée par André Pommiès[1]. D'un point de vue opérationnel, le corps franc Pommiès relève directement du BCRA de Londres à partir de [1], avec lequel André Pommiès est en liaison directe par radio[1],[2]. En 1944, les effectifs du CFP s'élèvent à près de 9 000 hommes[2] répartis sur tout le territoire du Sud-Ouest de la France[n 1].
Corps franc Pommiès | |
Groupe de lieutenants du corps franc Pommiès | |
Création | 17 novembre 1942 |
---|---|
Dissolution | 10 février 1945 |
Pays | France |
Allégeance | France libre : organisation de Résistance de l'Armée, BCRA (1943) |
Type | armée clandestine |
Rôle | sabotage, harcèlement des occupants |
Effectif | 9 000 |
Fait partie de | 2e dragons |
Garnison | Auch |
Équipement | armement léger |
Guerres | Seconde Guerre mondiale |
Batailles | Autun, Vosges, Alsace, Eppingen, Stuttgart |
Commandant historique | André Pommiès |
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André Pommiès avait le grade de capitaine lorsqu'il fonde le CFP. Ce corps franc est majoritairement constitué de volontaires originaires du Sud-Ouest de la France, dont quelques militaires d’active ou de réserve, mais aussi de quelques jeunes volontaires italiens et espagnols.
En février 1943[4], le CFP est commandé par André Pommiès assisté du capitaine du Temple de Rougemont, chef d'état-major. Il comprend quatre groupements :
Du au , c'est la clandestinité et le maquis. Le harcèlement va jusqu'à la chasse à la Gestapo et à ses séides. La région toulousaine est transformée, de bonne heure, en no-man's land pour les unités de répression nazies. Des actions marquantes sont menées jusqu'à la lutte à visage découvert.
Le corps franc Pommiès disposait d'un bataillon à Agen confié à Michel Ribourt[7], alias Riche, par Désiré Ernst alias « Marion Blanc », chef du groupement Nord-Ouest.
Ce bataillon comprenait trois compagnies, dont celle d'Alfred Streiff[8] alias Fred, réfugié lorrain né à Morhange, pour la partie sud-est d'Agen.
La compagnie Streiff sera confrontée à des événements dramatiques le lendemain du débarquement au château de Laclotte, sur la commune de Castelculier, puis à Saint-Pierre-de-Clairac. Elle comprenait trois sections, chacune ayant pour nom celui de leur chef local.
Plusieurs noms de résistants sont cités dans les dossiers des archives départementales de Lot-et-Garonne, parmi lesquels les lorrains Félix Barbier, Paul Denis, André Fougerousse, Paul Esch, Charles Fenot et son frère Hubert, le corse Blasi, l'agenais Mazeau, l'alsacien Charles Goerig.
Maurice Mainguet est le chef local de ce groupe. Originaire de Paris, il vivait à Saint-Pierre-de-Clairac. Son adjoint, Marcel Juteau, est un réfugié de la Mayenne.
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