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film réalisé par Peter Berg et sorti en 2018 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
22 Miles ou Cible 22 au Québec [1] (Mile 22) est un film d'action américano-chinois réalisé par Peter Berg et sorti en 2018.
Titre québécois | Cible 22 |
---|---|
Titre original | Mile 22 |
Réalisation | Peter Berg |
Scénario | Lea Carpenter |
Musique | Jeff Russo |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
STX Films H. Brothers The Hideaway Entertainment Tang Media Productions |
Pays de production |
États-Unis Chine |
Genre | action |
Durée | 94 minutes |
Sortie | 2018 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
James Silva est un homme très intelligent mais perturbé par ses nombreux troubles émotionnels et comportementaux. Il est malgré tout devenu un agent expert et officier d’élite du renseignement américain, œuvrant principalement pour la CIA. Avec son équipe « Overwatch », il participe à une mission pour neutraliser des agents russes du FSB opérant sur le sol américain. La mission se solde par la perte d'un agent américain et par l'assassinat de tous les Russes présents.
Seize mois plus tard, à Indocarr[2] (pays du sud-est asiatique), James et son équipe sont chargés d’exfiltrer Li Noor, un officier de la police locale qui détient des informations sur l'emplacement de quantités de césium 139 (isotope fictif). Mais ils vont être traqués par une armée d’assassins locaux tout au long des 22 miles les séparant de l’avion qui leur permettra de quitter le pays.
En , Ronda Rousey et Iko Uwais sont annoncés dans un film d'action-thriller nommé Mile 22, écrit par Graham Roland et produit par Peter Berg. WME Global est alors en négociation pour financer le film[5]. En , Mark Wahlberg est choisi pour le rôle masculin principal, alors que Peter Berg est également choisi comme réalisateur[6]. C'est la quatrième fois d'affilée que Peter Berg dirige Mark Wahlberg, après Du sang et des larmes (2013), Deepwater (2016) et Traque à Boston (2016).
En , Lauren Cohan est choisie pour incarner Alice Kerr[7]
Le tournage débute en à Atlanta en Géorgie, sous le titre de travail Ground Branch, jusqu'en [8]. Entre janvier et , le tournage se poursuit à Bogota, capitale de la Colombie[9]. Le , le Président de la Colombie de l'époque, Juan Manuel Santos, rend visite à l'équipe sur le tournage. Peter Berg lui propose alors de tourner une partie de la scène d'action, ce que Juan Manuel Santos refuse[10].
Aux États-Unis, le film obtient des critiques mitigées. Sur l'agrégateur Rotten Tomatoes, le film obtient 22 % d'opinions favorables pour 125 critiques et une note moyenne de 4,1⁄10[11]. Sur Metacritic, 22 Miles décroche une note moyenne de 39⁄100, pour 34 critiques[12].
Sur le site français Allociné, qui recense 16 titres de presse, le film récolte une moyenne de 3⁄5[13]. Du côté des critiques positives, Emmanuelle Spadacenta de Cinemateaser écrit notamment « Peter Berg a trouvé avec 22 Miles comment mettre son patriotisme en colère au service d’un gros divertissement de multiplexe. Débridé et intelligent ». Dans Le Nouvel Observateur, François Forestier écrit quant à lui que le réalisateur « fait le job avec précision : à côté de Mark Wahlberg, Jason Bourne est un empoté et James Bond un godichon » et décrit le film comme du « “bang-badaboum” usiné à la perfection ». Dans Le Parisien, on peut notamment lire que le film « ne lésine pas sur les scènes d’action, mais là ou le film se distingue définitivement de la concurrence, c’est lorsque cette débauche de fusillades et d’action se termine par une fin aussi surprenante que politiquement incorrecte, plutôt inattendue dans le cadre d’un tel projet hollywoodien ». Geoffrey Crété du magazine Écran large regrette que le film soit « moins solide et tétanisant que les précédentes collaborations entre Peter Berg et Mark Wahlberg » mais ajoute qu'il offre « un ride brutal et cauchemardesque, embrumé dans le parfum des douilles et du sang dans ses meilleurs moments ». Dans Première, Sylvestre Picard écrit notamment « 22 Miles regorge de scènes de baston d'une violence et d'une efficacité folles (la scène de l'immeuble au dernier acte est carrément costaude) »[13].
Du côtés des critiques françaises négatives, on peut notamment lire dans Le Figaro : « guère de surprises dans ce polar musclé si ce n'est la coiffure improbable de John Malkovich ». Vincent Ostria de L'Humanité écrit « À part un désir de ressusciter la guerre froide, on ne voit guère à quoi rime ce thriller lambda, dont la trame inepte repose sur une vengeance des Russes, qui ne brille que par sa violence gratuite ». Julien Dugois, du site aVoir-aLire.com, pointe quant à lui « le sur-découpage [du] montage » et « l’illisibilité de certaines scènes »[13].
Dès , Mark Wahlberg et Peter Berg annoncent que le film devrait être le premier d'une trilogie[15]. Fin , il est confirmé qu'une suite est en développement[16].
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