27 janvier: l’édit du Toisé taxe les maisons des faubourgs de Paris[2]. L’Édit, pris par Particelli d’Émeri, ordonne la démolition sous peine d’amende de 50 sous par toise bâtie des constructions édifiées dans une zone de deux cents toises au-delà des murailles. Cet édit impose de toiser les bâtiments élevés hors de l’ancienne enceinte. Le Parlement dénonce cet expédient fiscal.
31 janvier: sacre de Gondi (futur cardinal de Retz) à Notre-Dame de Paris[3]. Le coadjuteur s’installe au petit archevêché, derrière le chevet de la cathédrale. Il s’essaie à l’administration du diocèse en l’absence de son oncle et prêche le plus qu’il peut, ce qui étonne les Parisiens, peu habitués à voir leur archevêque (en fait futur archevêque) en chaire. Il gagne l’estime des chanoines et des curés, sans cesser pour autant ses relations intimes avec Mme de Pommereuil.
5 juillet: retour du roi à Paris qui apaise les émeutes consécutives au toisé[2].
28 juillet: Gravelines capitule. Le lendemain, le gouverneur espagnol Fernando de Solis, agenouillé devant Monsieur (Gaston d’Orléans) reçoit des louanges pour sa défense[10].
29 juillet: après la chute de la place, au moment de faire l’entrée dans Gravelines, La Meilleraie et Gassion se querellent sur la préséance[10]. Lambert, maréchal de camp, se jette entre les deux troupes et leur ordonne, au nom de Monsieur de ne pas obéir à leurs chefs[13].
30 juillet: Fouquet a été révoqué de ses fonctions d’intendant du Dauphiné (dont il s’était absenté pour assister à Agde à l’intronisation de son frère, l’évêque, et des émeutes avaient éclaté en son absence). La nomination de son successeur Pierre Yvon qui n’est pas maître des requêtes provoque une protestation du corps qui en délégation va demander à Mazarin de respecter les usages (on ne révoque pas pour si peu et on ne nomme que des gens du corps)[14].
9 août: Condé décide de réduire Mercy en l’affamant. C’est pour le couper de ses approvisionnements qu’il prend Langendenzlingen[16].
10 août: réaction au tact de Louis Monteil[18]. Les Valentinoises, coiffées de chapeaux à plumes et précédées d’une capitainesse, manifestent contre le traitant Montet (ou Monteil), collecteur des tailles de Valence, qui menaçait les contribuables de «leur faire brouter l’herbe comme des bêtes»[19].
Société des archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis, Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis, vol.20, Saintes, Mme. Z. Mortreuil, (présentation en ligne)
Gabriel Daniel, Histoire de la milice françoise et des changemens qui s'y sont faits depuis l'établissement de la monarchie françoise dans les Gaules, jusqu’à la fin du Règne de Louis le Grand, vol.2, Amsterdam, aux depens de la Compagnie, (présentation en ligne)
Les Lieutenans généraux des armées du Roi, depuis la création de cette Charge en 1621. jusqu'au règne de Louis XV. en 1715, vol.4, Claude Herissant, (présentation en ligne)
Eugène Bersier, Histoire du Synode général de l’Église réformée de France: Paris, juin-juillet 1872, vol.2, Sandoz et Fischbacher, (présentation en ligne)