Fondation à Gênes en Ligurie, par Ettore Vernazza et des citoyens de la ville, d'une maison, dite «réduit des Incurables», et destinée à l'accueil des malades atteints du mal des Français[3].
Fondation de l'hôpital de la Madeleine à Tours, voué à l'accueil «des enfants abandonnés dans la ville ou dans ses faubourgs[6]».
Le roi Louis XII retire aux clercs l'administration des hôpitaux de Tours et la remet aux mains des laïcs, ordre dont l'exécution ne sera pas complètement effective avant l'année 1546[6].
Première édition «aldine» du Περὶ ὕλης ἰατρικῆς (Peri hulês iatrikês), «Sur la matière médicale», de Dioscoride (c. 25-c. 90), imprimé à Venise chez Alde l'ancien[12],[13].
1499 ou 1501: Garcia de Orta (mort en 1568), médecin juif portugais, converti au catholicisme, mais contraint de se réfugier aux Indes, auteur des Colóquios dos simples da India («Colloques des simples de l'Inde») publiés à Goa en 1563[15].
Ulrich Ellenbog(de) (né vers 1435), chirurgien à la cour du Tyrol, auteur d'un traité «sur les vapeurs et les fumées toxiques» (Von den giftigen besen Tempffen und Reuchen) destiné aux forgerons d'Augsbourg, paru en 1473 et premier ouvrage connu de «médecine du travail[18]».
1499?: Jean Tartas (né à une date inconnue), médecin français, reçu maître à Paris, établi à Poitiers[19].
Giuseppe Carletto Bergaglio, «Les Apothicaireries de deux anciens hôpitaux de Gênes en Italie», Revue d'histoire de la pharmacie, vol.84, no312, , p.165 (lire en ligne).
Auguste Wahlen (dir.) et al., Nouveau dictionnaire de la conversation, ou Répertoire universel […], t.13, Bruxelles, Librairie historique et artistique, (lire en ligne), p.321.
Belén Castro Fernández et Rubén Lois González(gl), ««Se loger dans le passé»: La Récupération emblématique de l'Hostal des Rois catholiques de Saint-Jacques-de-Compostelle en hôtel de luxe», Espaces et sociétés, no126, , p.159 (résumé).
Adeline Monnier et al., Répertoire numérique de la sous-série H dépôt 4: Centre hospitalier régional universitaire de Tours, Tours, Archives départementales, (lire en ligne), «Madeleine», p.6, «hôpitaux», p.5.
Romain Malbranque, La Prévention du scorbut au cours des grandes expéditions maritimes du XVeauXVIIIesiècle (thèse pour le diplôme d'État de docteur en pharmacie, présentée et soutenue publiquement le 10 janvier 2014), UFR de médecine et de pharmacie de l'université de Rouen, HAL, (lire en ligne), p.119.
Alcime Sinan, Le Vieux Nantes qui s'en va: Ses transformations successives, Cressé, éditions des Régionalismes, , 192p. (ISBN978-2-8240-0569-0, lire en ligne), p.110.
Si la première des éditions en grec de Dioscoride est de 1478, c'est celle d'Alde qui fera autorité jusqu'au début du XXesiècle, à la parution de l'édition critique de Wellmann(de).
(grk + la) Dioscoride et Max Wellmann (éd.), Pedanii Dioscuridis Anazarbei De Materia Medica libri quinque, Berlin, chez Weidmann, 1906-1914, 255, XXVI-339 et 393, 3 vol. (lire en ligne: vol.1, vol.2 et vol.3).
Thomas Platter et Félix Platter (trad.Édouard Fick), Vie de Thomas Platter (1499-1582), suivie d'extraits des Mémoires de Félix Platter (1536-1614), (2eéd., avec notes, index et préface d'Auguste Bernus), Lausanne, Georges Bridel, coll.«Bibliothèque suisse», (1reéd. 1862), 312p. (lire en ligne).
Maria del Carmen Frances Causape, «Dioscoride, Andrés Laguna et la Pharmacie», Revue d'histoire de la pharmacie, vol.38, no291, , p.424-430 (lire en ligne).
(en) Vivian Nutton, «Medicine in Medieval Western Europe 1000-1500», dans Wellcome Institute for the History of Medicine (Londres), The Western Medical Tradition: 800 B. C. to A. D. 1800, vol.1, Cambridge University Press, , 556p. (ISBN0-521-38135-5, lire en ligne), p.200.
Laurence Moulinier, «Les Médecins dans le Centre-Ouest au Moyen Âge (XIIIe – XVesiècle)», dans Bruno Laurioux et Laurence Moulinier-Brogi, Scrivere il Medio evo: Lo spazio, il cibo, la santità. Un libro dedicato ad Odile Redon, Rome, Viella, (lire en ligne), p.17.