4 mai: commission du prévôt de Paris portant défense à tous ceux qui ne sont pas chirurgiens, même aux barbiers, «d'exercer ou eux entremettre du fait de la chirurgie»; mais ce règlement sera abrogé dès l'année 1424 suivante[1].
Fondation à Venise d'un lazaret, premier du genre et dont tous les ports de Méditerranée et d'Europe adopteront le modèle; cette station de mise en «quarantaine[2]» des équipages suspects de peste est édifiée sur une île de la lagune qui sera dite du «Lazzaretto Vecchio» après la construction, en 1468, d'un «Lazzaretto Nuovo[3]».
Fondation à Londres d'un «Collège conjoint des médecins et des chirurgiens» (Conjoint College of Physicians and Surgeons), presque aussitôt dissous, après n'avoir examiné qu'une seule affaire[4],[5].
Une maison de charité dite «des Bons-Malades» est attestée à Mirecourt en Lorraine, dans un acte de donation de Richard Le Favart[6].
Jean Domprémi, «laïc et illettré», est accusé à Paris d'exercice illégal de la médecine par les maîtres de la Faculté, mais il fait appel au Parlement et, fort de sa longue expérience, de sa notoriété et de l'estime de maîtres de l'Université[7], il ne sera jamais condamné[8].
Pierre Pintor (mort en 1503), docteur en médecine, originaire de Valence en Espagne, Premier médecin du pape Alexandre VI[11].
Abdullah al-Turjuman (né à une date inconnue), médecin chrétien de Majorque, réfugié à Tunis, converti à l'islam, interprète dans le cabinet d'Abu al-Abbas Ahmed et de son fils Abu Faris Abdelaziz, puis médecin du palais[9].
Pierre d'Argelata (né à une date inconnue), chirurgien et anatomiste, professeur de logique, de médecine et d'astrologie, mort à Bologne[12].
Pierre Franco et Édouard Nicaise (éd.), Chirurgie de Pierre Franco de Turriers en Provence, composée en 1561: Nouvelle édition avec une introduction historique, une biographie et l'histoire du collège de chirurgie, Paris, Félix Alcan, (lire en ligne), chap.9: «Histoire abrégée du Collège de chirurgie», p.CXIX.
Patrice Bourdelais, «L'Épidémie créatrice de frontières», Cahiers du Centre de recherches historiques, no42, , p.149-176 [voir §7 en ligne] (lire en ligne).
(en) Elizabeth Lane Furdell, The Royal Doctors 1485-1714: Medical Personnel at the Tudor and Stuart Courts, New York, University of Rochester Press, , 305p. (ISBN1-58046-051-8, lire en ligne), p.14, n.26.
(en) Justin Colson et Robert Ralley, «Medical Practice, Urban Politics and Patronage: Commonalty of Physicians and Surgeons of the 1420s», The English Historical Review, vol.130, no546, , p.1102-1131 (lire en ligne).
Brigitte Chossenot, «Répertoire numérique détaillé de la sous-série H DPT 24: Archives hospitalières de Mirecourt (1361-1970)», dans Archives départementales des Vosges, Épinal, (lire en ligne), «Introduction», p.2.
Laurie Baveye, Inégalités sociales et santé à la fin du Moyen Âge (XIIe-XVesiècle) (texte de la conférence prononcée à l'université Lille-III, le 17 avril 2015, à l'occasion du séminaire Santé, Inégalités, Citoyenneté), Lille, (lire en ligne).
Ahmed Ben Miled (trad.Abdelkader Klibi), Histoire de la médecine arabe en Tunisie durant dix siècles, Carthage, Cartaginoiseries, , 320p. (ISBN978-9973-704-25-2, lire en ligne), «Souk al Falqa», p.159, «Abdullah al-Turjuman», p.84.
Dilorom Yusupova (trad.Alié Akimova), «La Médecine aux XVeetXVIesiècles dans le Mavarannahr et le Khorassan», Cahiers d'Asie centrale, nos5-6, , p.347-352 [§10 en ligne] (lire en ligne).