Décembre: le roi Charles VI confirme par lettres patentes le privilège accordé aux confrères de la Passion de louer une salle de l'hôpital de la Trinité, à Paris, pour y donner des représentations publiques de mystères[1].
Fondation par Martin Ier, roi d'Aragon, de l'université de médecine et d'arts(ca) de Barcelone[2], à laquelle est concédé le droit de pratiquer deux dissections par an[3].
Fondation par Jean d'Egloffstein de l'université de Wurtzbourg, dont la faculté de médecine ne s'ouvrira cependant pas avant la fin du XVIesiècle[4].
L'hôpital Saint-Julien de La Rochelle, en Aunis, est créé par fusion des hôpitaux Saint-Thomas et Saint-Nicolas[6].
Selon le vœu d'Isabeau de Bavière, le roi Charles VI accorde des lettres de sauvegarde à l'hôpital des Grèves, fondé en 1362 et confié aux frères du Saint-Esprit pour qu'ils y reçoivent tous les enfants trouvés «gisant en rue sans aucune retraite[7]».
1402-1404: peste en Islande, une des trois plus graves épidémies que ce pays ait eu à subir, avec la «Seconde Peste» de 1494-1495 et l'épidémie de variole de 1707-1709[8].
Abraham Boneti Abigdor (né en 1351), médecin et philosophe juif catalan établi à Arles et Montpellier, gendre de Bendich Ahin († 1402 au plus tard), auteur d'ouvrages philosophiques et de traductions du latin en hébreu parmi lesquelles il faut compter celles de médecins comme Arnaud de Villeneuve ou Bernard Alberti[9],[10].
1402 au plus tard: Bendich Ahin (né à une date inconnue), médecin d'Arles, beau-père d'Abraham Boneti Abigdor (1351-1402), et qui fut au service de la reine de Naples, Jeanne Ire[10].
Vers 1402: Tao Zongyi (né vers 1316), auteur du Chuogenglu, vaste compilation où l'on trouve des informations sur la médecine et sur les praticiens de l'époque[12] et où, par exemple, la division en treize branches de la médecine traditionnelle chinoise est attestée pour la première fois[13].
Graham A. Runnalls, «La Confrérie de la Passion et les Mystères: Recueil de documents relatifs à l'histoire de la confrérie de la Passion depuis la fin du XIVe jusqu'au milieu du XVIesiècle», Romania, vol.122, nos485-486, , p.142-144 (lire en ligne).
Rafael Mandressi, Le Regard de l'anatomiste: Dissections et invention du corps en Occident, Paris, Seuil, coll.«L'Univers historique», , 350p. (ISBN978-2-02-100865-4, lire en ligne).
Jean-Pierre Laporte, Le Trésor des saints de Chelles, Chelles, Société archéologique et historique, coll.«Bulletin de la Société archéologique et historique de Chelles» (no8-9), , 290p. (ISBN978-2-9503561-0-9, présentation en ligne), p.9.
(en) Sverrir Jakobsson et Gudmundur Halfdanarson, Historical Dictionary of Iceland, Lanham (Maryland), Rowman et Littlefield, , 3eéd. (1reéd. 1970), 342p. (lire en ligne), p.180.
Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (dir.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol.1, Genève, Droz, coll.«Hautes études médiévales et modernes» (no34/1), (1reéd. 1936) (ISBN978-2-600-04664-0, lire en ligne), «Abraham Boneti Abigdor [Avicdor, Avigor]», p.3-4, «Bendich Ayn [Aym, Hahim]», p.67.
Aubin-Louis Millin, Antiquités nationales, ou Recueil de monuments pour servir à l'histoire générale et particulière de l'Empire français [etc.], vol.3, Paris, Drouhin, (lire en ligne), p.11.
Ulrich Theobald, «The Chuogenglu («Retirement to the countryside»)», sur Chinaknowledge: A Universal Guide to China Studies, 18 juillet 2010 [lire en ligne(page consultée le 9 janvier 2018)].
(en) Donald Harper (éd. et trad.), Early Chinese Medical Literature: The Mawangdui Medical Manuscripts, Oxford, Routledge, (1reéd. 1998), 562p. (ISBN978-0-7103-0582-4, lire en ligne), p.180 et 456.