Le chirurgien Leroy de Malines est appelé à Lyon auprès de Jean II, duc de Bretagne, mortellement blessé par l'écroulement d'un mur[1].
Fondation d'un hôpital «pour les pauvres» («para pobres») à Saragosse en Aragon, par le médecin Guillermo Fuerte[2].
L'évêque de Poitiers, Gautier de Bruges, recommande «que des laïcs soient nommés à la tête des aumôneries, en raison de l'absentéisme des clercs[3]».
L'empereur mongolTémur Khan, successeur de Kublai Khan, ordonne que le diagnostic par le pouls soit considéré comme la principale des dix matières à examen, aux études de l'Académie impériale de médecine (T'ai-i yuan[4]).
Rare cas documenté de césarienne au Moyen Âge, Giordano da Rivalto(it) (1260-1311), dominicain de Florence, fait appel à des médecins et à des sages-femmes pour pratiquer l'opération sur une femme morte[5].
5 février: le médecin français Bernard de Gordon dédicace aux étudiants et aux jeunes médecins sa Practica seu Lilium medicine[6], traité de médecine pratique qui restera abondamment consulté jusque dans les premières décennies du XVIIesiècle[7].
Vers 1305: Pierre de Crescent rédige son traité d'agriculture (Ruralium commodorum opus), où la médecine vétérinaire occupe une place essentielle et dont, sur cinquante-sept chapitres consacrés aux soins à apporter aux chevaux, quarante-huit le sont exclusivement à leurs maladies[8].
Arthur Le Moyne de La Borderie, Histoire de Bretagne, vol.3: De l'an 995 après J.C. à l'an 1364, Rennes et Paris, J. Plihon et L. Hervé, Alphonse Picard, et impr. H. Vatar, (lire en ligne), p.376_377.
«[Bishop of Poitiers recommends] that laymen be appointed to head almonries owing to absenteeism on the part of clerics»(en) Michel Mollat (trad.Arthur Goldhammer(en)), The Poor in the Middle Ages: An Essay in Social History [«Les Pauvres au Moyen Âge»], New Haven et Londres, Yale University Press, , 340p. (lire en ligne), p.153.
(en) George Lane, Daily Live in the Mongol Empire, Westport, CT et Londres, Greenwood Press, , 320p. (lire en ligne), «Health and Medicine. Pulse Diagnosis», p.141.
Bernard de Gordon, Cy commence la pratique de […] Bernard de Gordon qui s'appelle fleur de lys en médecine [«Practica seu lilium medicinae»], Lyon, s. n., (lire en ligne).
(en) Luke E. Demaitre, Doctor Bernard de Gordon: Professor and Practioner, Toronto, Pontifical Institute of Mediaeval Studies, , xii-236, in-8°, voir compte rendu: (en) Charles H. Talbot, «Doctor Bernard de Gordon: Professor and Practitionner», Medical History, vol.26, no1, , p.101-103 (lire en ligne).
Perrine Mane, «L'Iconographie des manuscrits du Traité d'agriculture de Pier' de Crescenzi», Mélanges de l'École française de Rome, moyen Âge - Temps modernes, vol.97, no2, , p.761, 769 et 793 (lire en ligne).
Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol.3: Supplément, par Danielle Jacquart, Genève, Droz, coll.«Hautes études médiévales et modernes» (no35), , 781p. (ISBN978-2-600-03384-8, lire en ligne), «Albayrac», p.13, «Jean de Padua», p.172, «Jean de Fonte», p.156, «Guillaume de Brescia», p.101.
Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol.1, Genève, Droz, coll.«Hautes études médiévales et modernes» (no34/1), (1reéd. 1936) (ISBN978-2-600-04664-0, lire en ligne), «Astruc», p.53, «Bonjudas», p.90, «David Bonsenior», p.113, «Colin Andrieu», p.104, «Durand Martin», p.125, «Jean», p.346.
Tony Lévy, «Le Manuscrit hébreu Munich 36 et ses marginalia: Un témoin de l'histoire textuelle des Eléments d'Euclide au Moyen Âge», dans Danielle Jacquart (dir.) et Charles Burnett (dir.), Scientia in margine: Etudes sur les marginalia dans les manuscrits scientifiques du Moyen Âge à la Renaissance, Genève, Droz, coll.«Hautes études médiévales modernes» (no88), , 402p. (lire en ligne), p.105.