20 avril: par la bulle «In supremae praeminentia dignitatis», le pape Boniface VIII fonde «la première université de Rome, qui inclut naturellement l'enseignement de la médecine[1]», et qui prendra au XVesiècle le nom d'université «La Sapienza» .
2 juillet: une bulle du pape Boniface VIII érige les écoles d'Avignon en studium generale, acte qui peut être tenu pour fondateur de l'université d'Avignon, laquelle comprend dès l'origine les quatre facultés, y compris donc celle de médecine[2].
L'hôpital San Paolo (Ospedale di San Paolo) est attesté à Sassari en Sardaigne[3].
Fondation de l'hôpital Saint-Julien à Anvers en Flandre, rue de l'Étuve, par Ida van der Lischt et le chanoine Jean Tuclant[4], «pour les malades qui revenaient de la Terre sainte et où l'on re[cevra] encore [en 1841] les pauvres voyageurs pour une nuit[5]».
Fondation par les Payrol de l'hôpital Sainte-Catherine de Bruniquel en Quercy, aux limites du Rouergue et de l'Albigeois, sur le chemin de Compostelle, pour l'accueil des pèlerins et des marchands[6].
Pierre Rotberti[7], chirurgien, Pierre Serpolh[7] et Raymond Javeni[7], médecins, examinent pour une fracture de la jambe Draconnet de Montauban, abbé d'Aurillac, au château abbatial de Belbex[8].
Pierre d'Abano (vers 1257-1315), médecin, astrologue et philosophe italien, achève la rédaction du Conciliator differentiarum philosophorum et precipue medicorum[10], qui lui vaudra le surnom de «Conciliator»[11].
1302 ou 1303: Jean Dupin (mort en 1372), moine de l'abbaye de Vaucelles près Cambrai, théologien, orateur, poète; et médecin, d'après La Croix du Maine, bien que les ouvrages qu'on lui attribue, parmi lesquels il faut compter le Livre de Mandevie[13], n'aient aucun rapport avec la médecine[14],[15].
Ninsho (ou Ryokan) (né en 1217), prêtre japonais, fondateur d'institutions de soins pour les malades et les invalides[16].
«Primo Studio Generale Romano che includeva naturalmente l'Insegnamento della Medicina.» (it) Eugenio Gaudio et Adriana Memoli, «Breve sintesi de la storia della facoltà, L’insegnamento della medicina a Roma», Facoltà di Farmacia e Medicina, Sapienza Università di Roma[lire en ligne(page consultée le 26 juin 2017)].
Commission des archives départementales et communales, Catalogue général des cartulaires des archives départementales, Paris, Imprimerie nationale, , 288p. (lire en ligne), p.213.
Jean-Baptiste de Bouge(en), Guide des étrangers ou Itinéraire de la ville d'Anvers, avec un plan topographique, Bruxelles, impr. de Weissenbruch, , 28p., p.13.
«Historique [de Bruniquel]», sur le site de la maison-musée Payrol, Association renaissance et protection de Bruniquel, 27 octobre 2010 [lire en ligne(page consultée le 16 juin 2017)].
Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol.2, Genève, Droz, coll.«Hautes études médiévales et modernes» (no34/2), (1reéd. 1936) (ISBN978-2-600-04716-6, lire en ligne), «Pierre Rotberti», p.659, «Pierre Serpolh», p.662,«Raymond Javeni», p.676.
(en) Norman Roth (dir.) et al., Medieval Jewish Civilization: An Encyclopedia, New York et Oxon, Routledge, coll.«Encyclopedias of the Middle Ages», , 726p. (ISBN0-415-93712-4, lire en ligne), p.442, col.2.
Françoise Michaud-Fréjaville, «Un discours sur les mendiants: Jean Dupin et le Livre de Mandevie», dans Sophie Cassagnes-Brouquet, Amaury Chauou, Daniel Pichot, et al., Religion et mentalités au Moyen Âge: Mélanges en l'honneur d'Hervé Martin [en ligne], Presses universitaires de Rennes, (lire en ligne).
Louis Moréri, Le Grand Dictionnaire historique, ou le Mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, t.8, chez les libraires associés, , 710p. (lire en ligne), «Pin (Jean du)», p.359.