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militante anarcho-syndicaliste De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Émilienne Léontine Morin, née le à Angers (Maine-et-Loire, France) et morte à Quimper le , est une sténodactylographe, anarcho-syndicaliste française, compagne de Buenaventura Durruti[1],[2].
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Émilienne Léontine Morin |
Pseudonymes |
Mimi Morin, Mimi FAI |
Nationalité | |
Activité | |
Conjoint |
En 1936, elle participe, au sein de la colonne Durruti, à la guerre d'Espagne. Elle est alors surnommée « Mimi-FAI » du nom de la Fédération anarchiste ibérique (FAI)[3],[4].
Fille d'Étienne Morin, militant anarcho-syndicaliste, Émilienne Morin fréquente très jeune les milieux révolutionnaires et est active au sein des Jeunesses syndicalistes[5].
En 1916, elle est la secrétaire du journal pacifiste et antimilitariste, Ce qu’il faut dire fondé par Sébastien Faure et Mauricius pour s'opposer au « Manifeste des Seize ».
En 1924, elle se marie avec le militant libertaire italien Mario Cascari dont elle divorce rapidement.
Le , elle rencontre Buenaventura Durruti à la Librairie internationale anarchiste de Paris. Elle devient sa compagne jusqu'à sa mort[6].
En , Durruti est expulsé en Belgique et Émilienne abandonne son emploi de sténodactylographe pour le rejoindre à Bruxelles[7] où vivent alors de nombreux anarchistes espagnols dans une semi-clandestinité. Elle y rencontre notamment, au début de 1928, Lola Iturbe.
Le jeune couple mène une vie difficile. Il arrive qu'elle travaille alors que son compagnon est au chômage et s'occupe des tâches ménagères[8],[9].
En 1931, ils rejoignent l'Espagne où la Seconde République vient d’être proclamée. Elle participe alors aux activités et aux publications de la Confédération nationale du travail.
Le nait leur fille, Colette Durruti[10] qu'Émilienne Morin élèvera quasiment seule, avec l'aide d'une amie faisant office de nourrice, Teresa Margaleff, compte-tenu des nombreuses absences et emprisonnements de Durutti[11].
Lors de la révolution sociale espagnole de 1936, Émilienne rejoint la colonne Durruti sur le front d’Aragon[12],[13]. Dès le mois d'août[14], elle est parmi les administrateurs du quartier général de la colonne, dont elle est la responsable du service de presse[15].
Le Durruti est tué sur le front de Madrid. Émilienne est présente à son enterrement, le à Barcelone.
Elle rentre en France en 1937 et mène campagne, par la plume et par la parole, en faveur des révolutionnaires espagnols.
Elle collabore à la Solidarité internationale antifasciste (SIA) animée par Louis Lecoin et Nicolas Faucier (notamment pour récolter des fonds et de l’aide pour les réfugiés espagnols internés dans les camps du sud de la France[16]), ainsi qu’au journal Le Libertaire, organe de l'Union anarchiste, dans lequel elle publie ses souvenirs du front en .
Après la guerre, elle garde des liens étroits avec nombre de réfugiés libertaires espagnols.
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