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résultats électoraux des élections municipales françaises de 2008 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Les élections municipales en France ont eu lieu les 9 et .
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Élections municipales de 2008 à Lyon | ||||||||||||||
9 et 16 mars 2008 | ||||||||||||||
Corps électoral et résultats | ||||||||||||||
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Votants au 1er tour | 151 188 | |||||||||||||
Votants au 2d tour | 40 268 | |||||||||||||
Gérard Collomb – PS | ||||||||||||||
Voix au 1er tour | 80 236 | |||||||||||||
53,07 % | ||||||||||||||
Voix au 2e tour | 20 190 | |||||||||||||
50,14 % | ||||||||||||||
Conseillers élus | 54 | |||||||||||||
Dominique Perben – UMP | ||||||||||||||
Union de la Droite
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Voix au 1er tour | 45 551 | |||||||||||||
30,13 % | ||||||||||||||
Voix au 2e tour | 20 077 | |||||||||||||
49,86 % | ||||||||||||||
Conseillers élus | 19 | |||||||||||||
Eric Lafond – MoDem | ||||||||||||||
Voix au 1er tour | 9 101 | |||||||||||||
6,02 % | ||||||||||||||
Maire de Lyon | ||||||||||||||
Sortant | Élu | |||||||||||||
Gérard Collomb PS |
Gérard Collomb PS | |||||||||||||
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À Lyon, elles ont opposé notamment une liste d'union de la gauche menée par le maire sortant Gérard Collomb, une liste de l'UMP menée par Dominique Perben, une liste du Mouvement démocrate menée par Eric Lafond, une liste du Front national menée par André Morin[1]. Les Verts ont choisi le de négocier avec le PS pour aller vers une liste d'union dès le premier tour[2].
Depuis mars 2001, la gauche (PS, Verts, PCF et PRG) dirige 6 arrondissements contre 3 à la droite (1 UMP et 2 pour la DLC de Charles Millon). Au conseil municipal, les 4 groupes de la majorité de gauche plurielle regroupent 42 élus sur 73 (25 socialistes, 6 communistes, 5 Verts, 3 radicaux et 3 du groupe altermondialiste écologiste Gauche alternative, écologique et citoyenne GAEC) contre 31 à la droite divisée en deux groupes (18 millonistes et 13 UMP).
L'élection du maire est faite par les 73 conseillers municipaux issus des 9 arrondissements de Lyon.
Ces conseillers sont élus par arrondissement, à la proportionnelle avec une prime à la majorité, comme à Paris et Marseille (Loi PLM).
La victoire de la gauche en 2001 a été obtenue avec le basculement vers elle des 4e, 5e et 7e arrondissements grâce à la division de la droite entre millonistes et l'union RPR-UDF, et elle se maintient dans les trois arrondissements remportés en 1995 (1er, 8e et 9e). La droite conserve les 2e, 3e et 6e arrondissements dont le 3e pour la future UMP et les millonistes contrôlent le 2e et le 6e.
L'enjeu pour la droite est de regagner un arrondissement important, surtout le 8e arrondissement qui est à gauche depuis 1995 mais qui reste toutefois assez incertain, de même que le 7e qui n'est à gauche que depuis 2001 (la droite l'aurait emporté si elle n'avait pas été divisée lors de la précédente municipale) tout en conservant la totalité de ses arrondissements. Elle peut aussi l'emporter si elle regagne les deux arrondissements plus petits qu'elle a perdu à cause de sa division en 2001, à savoir les 4e et 5e arrondissements (regagner un seul des deux ne serait pas suffisant).
L'enjeu pour la gauche est de garder les arrondissements qu'elle a gagné en 2001 (elle peut se permettre de perdre le 4e ou le 5e, mais pas les deux) et de grignoter des postes de conseillers en améliorant son score dans certains arrondissements notamment le 3e.
L'enjeu pour le centre est de faire la démonstration de son poids électoral et de forcer les partis traditionnels à le considérer comme un acteur majeur.
Les règles légales du scrutin contenant une part de proportionnelle, chaque arrondissement gagné par un camp lui donne une nette majorité de conseillers municipaux de Lyon locaux. Cette règle favorise ainsi les camps unis et ce fut le cas en 2001, comme à Paris, au bénéfice de Gérard Collomb qui présenta des listes de gauche plurielle dès le 1er tour, pendant que la droite se présentait divisée entre les représentants des grands partis nationaux (RPR-UDF et des millonistes qui ont montré leur bonne implantation et la spécificité de la droite lyonnaise).
Dominique Perben, natif de Lyon, conseiller général du 6e canton de Lyon, à savoir une partie du 6e arrondissement, depuis 2004 et député de la 4e circonscription du Rhône (est de Lyon à cheval sur les 3e, 6e et 8e arrondissements, les trois secteurs clés des municipales) depuis juin 2007. Il est également président de la fédération UMP du Rhône.
Poids lourd de la droite nationale, il a fait partie de tous les gouvernements de droite formés depuis 1993 (à l'exception de l'éphémère 1er gouvernement Juppé), ancien ministre des Départements et Territoires d'Outre-mer du gouvernement Balladur de 1993 à 1995, puis ministre de la Fonction publique, de la Réforme de l'État et de la Décentralisation dans le 2e gouvernement Juppé de 1995 à 1997, ensuite Garde des Sceaux, ministre de la Justice des trois gouvernements Raffarin de 2002 à 2005 et enfin ministre des Transports, de l'Équipement, du Tourisme et de la Mer dans le gouvernement de Villepin.
Il a annoncé sa volonté de se présenter à Lyon assez tôt, dès 2003[3]. Certains parlent alors de parachutage, car si Dominique Perben est natif de Lyon, il a réalisé toute sa carrière à Chalon-sur-Saône (dont il fut maire de 1983 à 2002 puis 1er adjoint de 2002 à 2003) en Saône-et-Loire (où il fut vice-président du conseil général de 1985 à 1988 et dont il fut député pour la 5e circonscription de 1986 à 1993 et de 1997 à 2002) en Bourgogne (dont il fut conseiller régional de 1992 à 1993). Ses adversaires l'ont aussi accusé d'écarter ces adversaires potentiels à droite : Charles Millon, chef de la DLC et du groupe Unir pour Lyon, est ainsi nommé en septembre 2003 ambassadeur représentant la France auprès de la FAO à Rome. Il en démissionnera toutefois le (démission prenant effet en août) en critiquant le score réalisé par Perben aux législatives[4], mais finalement écartera l'idée de toute candidature de sa part[5]. Plus tard, la nécessité pour Dominique Perben de s'implanter localement, et donc d'être élu député, impliquera la mise à l'écart du député sortant UMP de la 4e circonscription du Rhône Christian Philip[6] et est nommé en échange par Nicolas Sarkozy représentant personnel du président de la République pour la Francophonie[7].
Dominique Perben, après de longues négociations, a aujourd'hui réussi à réunir autour de sa candidature l'ensemble de la droite lyonnaise divisée : le MPF local (jusqu'ici allié aux millonistes) le [8] puis les millonistes finalement le 15 novembre[9].
Les négociations continuent. Toutefois, il semble évident qu'au 1er tour au moins la liste UMP de Dominique Perben aura une liste MoDem face à elle.
Dominique Perben a présenté le ses 9 têtes de liste dans chaque arrondissement :
La liste du Front national devait initialement être menée par le no 2 du mouvement, à savoir Bruno Gollnisch, mais celui-ci a finalement renoncé le à se présenter. Dans un premier temps c'est Christophe Boudot, nouveau secrétaire départemental de la fédération FN du Rhône qui devait assurer le remplacement[10], mais c'est finalement André Morin, ancien chirurgien des hôpitaux de Lyon et ancien candidat aux législatives dans la 1re circonscription du Rhône, qui conduira la liste « Lyon fait front »[1].
Après la décision de Christophe Geourjon de rejoindre la liste UMP du candidat Dominique Perben, une nouvelle liste MoDem a été créée, la liste Lyon est une chance, avec à sa tête Eric Lafond, 35 ans, issu de Cap21.
Le Mouvement démocrate présente ainsi des listes indépendantes dans tous les arrondissements de Lyon si l'on excepte le 8e arrondissement où la liste que devait mener Karim Smaoui-Hamraoui a été invalidée par la préfecture du Rhône. En effet Albert Roman, ancien adhérent de l'UDF et adhérent du Mouvement démocrate à jour de cotisation, s'était fait inscrire tant comme candidat sur la liste "Lyon est une chance" du 8e arrondissement de Lyon que sur la liste du Front National dans ce même arrondissement. Le Préfet du Rhône a pris la décision de refuser la liste "Lyon est une chance" pour le 8e arrondissement et de laisser concourir celle du front nationale, première des deux à avoir été déposée à la préfecture.
AUDACES[13]! (Alternatives Unitaires, Démocratiques, Anti-Capitalistes, Citoyennes, Écologiques et Solidaires) est un regroupement d'organisations (LCR, Gauche Alter et Objecteurs de Croissances) et de militants syndicaux et associatifs qui s'opposent à la droite tout en critiquant le bilan de la municipalité sortante. Ils se présentent en tout indépendance vis-à-vis du PS et de ses alliés, s'engageant à ne pas participer aux exécutifs et à ne pas voter le budget s'ils ont des élus. Ils défendent un programme de gauche radicale, notamment sur les questions des services publics, des transports et des logements sociaux. Ces listes sont présentes sur 6 arrondissements (1,3,4,7,8,9) et soutiennent la liste "IdéaLyon" sur le 2e. Elles ont reçu le soutien national de José Bové, Olivier Besancenot et Paul Ariès.
Têtes de liste :
Le , Gérard Collomb a présenté officielle ses 9 têtes de liste après un processus de désignation interne sous forme de « primaires » dans chaque section d'arrondissement. Malgré les négociations avec les partenaires de la majorité municipale, et notamment avec les Verts, ces candidatures sont présentées comme définitives par le maire sortant[14].
Lundi , le comité de campagne des Verts de Lyon a choisi, à la majorité des 2/3, l'union avec les listes de Gérard Collomb. Les négociations seront donc faites sur la base du programme rédigé par les Verts de Lyon, ainsi que sur l'attribution des postes aux « doublettes » qui ont été désignées au cours du mois de novembre
Au regard des différentes élections intervenues depuis mars 2001, le rapport de force s'établit comme suit :
La gauche est en position très favorable dans 2 des 6 arrondissements qu'elle détient :
Ces deux arrondissements ont voté majoritairement pour les listes de gauche lors des élections régionales et européennes de 2004 et lors des élections présidentielle et législatives de 2007. Aucun maire d'arrondissement de gauche n'a cependant jamais été élu dès le premier tour.
La droite domine largement 2 des 3 arrondissements qu'elle a pu facilement conserver en 2001 à travers une majorité milloniste, les deux listes de droite obtenant des scores qui, cumulés, dépassèrent alors les 60 % :
La division de la droite a empêché en 2001 l'élection habituelle au premier tour de ses candidats dans ces deux arrondissements qui n'ont jamais été vraiment en jeu lors des campagnes électorales. Ainsi, ces 2 arrondissements ont voté majoritairement pour les listes de droite lors des élections régionales et européennes de 2004 et lors des élections présidentielle et législatives de 2007.
À la présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy l'a emporté au second tour sur l'ensemble de la ville de Lyon avec 53,08 % des suffrages contre 46,92 % pour Ségolène Royal. Il n'est donc pas impossible que, comme en 2001, l'équipe de Gérard Collomb soit reconduite en emportant assez d'arrondissements mais en n'obtenant pas le meilleur score en voix sur l'ensemble de la ville. Toutefois, le maire sortant est plutôt populaire, et deux sondages CSA réalisés en août puis en octobre le donnent avec une légère avance sur Dominique Perben (53 % contre 47 % puis 52 % contre 48 %)[17].
Tête de liste | Partis | Premier tour | Second tour | Sièges | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
# | % | # | % | # | % | |||
Gérard Collomb | PS - PCF - Verts - PRG - MRC - DVG | 80 236 | 53,07 % | 20 190 | 50,14 % | 54 | 73,97 | |
Dominique Perben | UMP - DVD - MPF - NC | 45 551 | 30,13 % | 20 077 | 49,86 % | 19 | 26,03 | |
Eric Lafond | MoDem | 9 101 | 6,02 % | |||||
AUDACES! (+ IdéaLyon) | 7 652 | 5,06 % | ||||||
André Morin | FN | 6 277 | 4,15 % | |||||
Lutte ouvrière | 1 188 | 0,79 % | ||||||
Autres | 1 183 | 0,78 % | ||||||
Total | 151 188 | 100 % | 40 268 | 100 % | 73 | 100 | ||
Arrondissement[18] | PS Union de la gauche |
UMP Union de la droite |
AUDACES! | MoDem | FN | Autres | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | Élus | Voix | Élus | Voix | Élus | Voix | Élus | Voix | Élus | Voix | Élus | ||
1er | 58,69 % | 13 | 18,52 % | 1 | 13,13 % | 0 | 6,24 % | 0 | 2,19 % | 0 | LO : 1,23 % | 0 | |
2e | 1e tour : 38,62 % 2e tour : 41,81 % |
3 | 1e tour : 45,82 % 2e tour : 58,19 % |
12 | 3,36 %[19] | 0 | 7,91 % | 0 | 4,29 % | 0 | - | - | |
3e | 52,82 % | 29 | 30,02 % | 6 | 5,75 % | 0 | 7,33 % | 1 | 4,07 % | 0 | - | - | |
4e | 1e tour : 49,55 % 2e tour : 60,95 % |
12 | 1e tour : 30,82 % 2e tour : 39,05 % |
3 | 8,23 % | 0 | 6,96 % | 0 | 2,64 % | 0 | LO : 1,78 % | 0 | |
5e | 53,09 % | 20 | 33,45 % | 4 | - | - | 7,25 % | 0 | 3,71 % | 0 | LO : 2,49 % | 0 | |
6e | 1e tour : 43,32 % 2e tour : 46,64 % |
6 | 1e tour : 45,38 % 2e tour : 53,36 % |
21 | - | - | 7,70 % | 0 | 3,60 % | 0 | - | - | |
7e | 57,99 % | 24 | 23,01 % | 3 | 5,42 % | 0 | 6,16 % | 0 | 4,21 % | 0 | 3,21 %[20] | 0 | |
8e | 58,35 % | 30 | 24,08 % | 5 | 4,98 % | 0 | - | - | 6,65 % | 1 | LO : 1,96 % | 0 | |
9e | 63,13 % | 24 | 19,81 % | 3 | 5,32 % | 0 | 5,22 % | 0 | 4,91 % | 0 | LO : 1,61 % | 0 |
Arrondissement | Maire sortant | Parti | Maire élu ou réélu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Lyon | Gérard Collomb | PS | Gérard Collomb | PS | ||
1er | Nathalie Perrin-Gilbert | PS | Nathalie Perrin-Gilbert | PS | ||
2e | Denis Broliquier | DVD | Denis Broliquier | DVD | ||
3e | Patrick Huguet | RPR puis UMP | Thierry Philip | PS | ||
4e | Dominique Bolliet | PS | Dominique Bolliet | PS | ||
5e | Alexandrine Pesson | PS | Alexandrine Pesson | PS | ||
6e | Nicole Chevassus | DVD | Jean-Jacques David | DVD | ||
7e | Jean-Pierre Flaconnèche | PS | Jean-Pierre Flaconnèche | PS | ||
8e | Christian Coulon | PS | Christian Coulon | PS | ||
9e | Hubert Julien-Laferrière | PS | Alain Giordano | EÉLV |
14 sièges sont à pourvoir dont 4 au Conseil de Lyon. La maire sortante est Nathalie Perrin-Gilbert (PS), qui est réélue.
Tête de liste | Liste | Premier tour | Élus | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | CA | CL | ||||||
Fabienne Lévy | UMP - DVD - MPF - NC | 1 868 | 18,52 | 1 | 0 | ||||
Nathalie Perrin-Gilbert | PS - PCF - Verts - PRG - MRC - DVG | 5 919 | 58,69 | 13 | 4 | ||||
Sophie Divry | EXG | 1 324 | 13,13 | ||||||
Christophe Cedat | MoDem | 629 | 6,24 | ||||||
Blanche Sigrist | FN | 221 | 2,19 | ||||||
Arlette Couzon | LO | 124 | 1,23 | ||||||
Inscrits | 18 175 | 100,00 | |||||||
Abstentions | 7 956 | 43,77 | |||||||
Votants | 10 219 | 56,23 | |||||||
Blancs et nuls | 134 | 1,31 | |||||||
Exprimés | 10 085 | 98,69 | |||||||
* Maire sortant |
Statut | Élu | Parti | |
---|---|---|---|
Conseiller de Lyon | Nathalie Perrin-Gilbert | PS | |
Gilles Buna | Verts | ||
Isabelle Gleize | PS | ||
Bruno Lubuhotel | PS | ||
Conseiller d'arrondissement | Véronique Maréchal | PS | |
Gégory Climent | PS | ||
Stéphanie Burlet | PS | ||
Gérard Nicolas | PS | ||
Émeline Baume | PS | ||
Boumédienne Boussouar | PS | ||
Nawel Bab Hamed | PS | ||
Luc Voiturier | PS | ||
Christine Pochon | PS | ||
Fabienne Lévy | UMP | ||
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