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commune française du département du Cantal De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Vic-sur-Cère (en occitan, Vic en Carladés) est une commune française, chef-lieu du canton de Vic, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est située dans la vallée de la Cère, bordée en aval par la commune de Polminhac et en amont par celle de Thiézac avec laquelle elle forme une station verte.
Vic-sur-Cère | |||||
Vue du bourg de Vic depuis le rocher des Pendus. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Aurillac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cère et Goul en Carladès (siège) |
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Maire Mandat |
Annie Delrieu-Tourtoulou 2020-2026 |
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Code postal | 15800 | ||||
Code commune | 15258 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Vicois, Vicoises | ||||
Population municipale |
1 885 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 64 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 58′ 50″ nord, 2° 37′ 33″ est | ||||
Altitude | Min. 652 m Max. 1 262 m |
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Superficie | 29,37 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Aurillac (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Vic-sur-Cère (bureau centralisateur) |
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Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | vicsurcere.fr | ||||
modifier |
La commune de Vic-sur-Cère, traversée par le 45e parallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).
La commune couvre un territoire de 2 937 hectares, dont 585 de bois.
Le nombre de logements de Vic-sur-Cère a été estimé en 2018 à 1 446, dont 847 résidences principales, 367 résidences secondaires ou occasionnelles et 233 logements vacants. En 2013 il y avait en outre 240 chambres d'hôtel. La densité était en 2013 de 48,11 logements ou de 66,73 habitants par kilomètre carré (ou pour 100 hectares).
Cette ancienne petite station thermale est située dans la vallée de la Cère, à l'entrée du parc des volcans d'Auvergne du Puy Griou et du Plomb du Cantal.
La vallée est située entre 673 mètres (en limite de Thiézac) et 645 mètres d'altitude (en limite de Polminhac), tandis que les deux montagnes culminent à 1 263 mètres (puy de Quenouille, au nord), et à 1 228 mètres d'altitude (via Celtica), ce qui fait 618 mètres de dénivellation.
L'ancien bourg, construit en pierres de lave (andésite) et couvert de lauzes de schiste, est établi à 680 mètres d'altitude sur le versant est de la vallée, à l'abri d'un chaos rocailleux et boisé, dont descend le torrent de l'Iraliot.
Le territoire de la commune se trouve sur le fond d'une vallée, limitée au nord par le plateau du Coyan qui confine à la commune de Velzic et où un projet d'implantation de générateurs éoliens a été empêché par un consenssus des populations, des élus et des fonctionnaires responsables, et au sud par le plateau de Badailhac et Pailherols (correspondant à la planèze de Badailhac) sur lequel une ancienne voie romaine, la via Celtica, conduit au Plomb, et où un autre projet d'implantation d'éoliennes est actuellement repoussé par les habitants.
Il s'agit d'une vallée glaciaire dont le profil longitudinal a une platitude due aux dépôts morainiques abandonnés par les glaciers du quaternaire, et dont le profil transversal est en auge, avec des replats latéraux et des vallées suspendues parallèles ou perpendiculaires à la vallée principale. Entre Vic-sur-Cère et Polminhac, ces vallées fluviales en V (vallée du ruisseau de la Ribe, de Villère) sont suspendues à 200 m au-dessus de la Cère, altitude qui correspond à l'épaulement de la vallée glaciaire et marque la surface d'un horizon de brèches volcaniques[1]. Le glacier de la Cère qui atteignait une épaisseur de près de 100 mètres, a déposé des moraines frontales de retrait. Celle de Vic, dernière moraine de retrait du glacier würmien de la Cère, forme, à l'amont, un arc de cercle dominant de 20 m environ la dépression pré-morainique de Vic-sur-Cère ; à l'aval, elle donne un plan incliné se raccordant à un cône de déjection fluvio-glaciaire qui s'étale sur 2 km de longueur jusqu'à Besse où débute la moraine de Polminhac[2]. Cette vallée qui résulte de l'érosion donne ainsi plusieurs sites pittoresques : gorge et cascade du Pas-de-Cère.
Le climat de la commune est de type climat de montagne, semblable à celui de la ville d'Aurillac qui est dans la même vallée, mais à une altitude plus élevée d'environ 100 mètres pour le bourg, et 300 mètres pour les hautes terres.
Mois | Janv | Fév | Mars | Avril | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc | Année |
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Températures minimales moyennes en °C (Aurillac) | 1 | 0 | 2 | 3 | 7 | 10 | 12 | 12 | 9 | 7 | 2 | 0 | nc |
Températures maximales moyennes en °C (Aurillac) | 6 | 8 | 11 | 13 | 18 | 21 | 24 | 24 | 20 | 16 | 10 | 7 | nc |
Précipitations moyennes en mm (Aurillac) | 62,3 | 57,0 | 48,9 | 77,7 | 74,5 | 60,3 | 49,3 | 56,2 | 79,3 | 79,8 | 75,2 | 66,7 | nc |
Source: MSN Météo |
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne (d'où ? de Vic-sur-Cère ?) est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 606 mm, avec 14,3 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Marmanhac à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 461,7 mm[5],[6]. Toutefois, la situation géographique de Marmanhac dans une autre vallée étant très différente, son climat n'est pas le même.
Au , Vic-sur-Cère est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].
L’occupation des sols de la commune est caractérisée par l'importance des surfaces agricoles (93,9%) dont (52 % en 2018) de forêts et milieux semi-naturels, en légère diminution par rapport à 1990 (56,4 %). Les surfaces agricoles en 2018 se décomposent de la façon suivante :
En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 1 446, alors qu'il était de 1 440 en 2014 et de 1 451 en 2009[I 2].
Parmi ces logements, 60,3 % étaient des résidences principales, 25,8 %, des résidences secondaires et 14 %, des logements vacants. Ces logements étaient pour 64,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 32,4 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Vic-sur-Cère en 2020 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (25,8 %) supérieure à celle du département (20,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation des résidences principales, 67,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (65,5 % en 2014), contre 70,6 % pour le Cantal et 57,5 % pour la France entière[I 4].
Vic-sur-Cère est desservie par la route et le chemin de fer.
La gare de Vic est sur la ligne de chemin de fer (TER) allant de Clermont-Ferrand (par le tunnel du Lioran) à Toulouse par Aurillac. Cette ligne participe au circuit touristique du Tour du Cantal.
Vic tient son nom d'un ancien vicus, d'abord village au pied d'un château[11], puis siège d'une viguerie.
Nommée Vic-en-Carladès jusqu'à la Révolution française, Vic-les-Bains dans les guides touristiques du XIXe siècle, on lui donne, ou plutôt lui redonne[12], le nom de Vic-sur-Cère[13], sous la Révolution française, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), lorsque la circonscription du Carladès est supprimée au profit d'Aurillac.
Au Moyen Âge, deux enfants de Vic deviennent de célèbres troubadours, Pierre de Cols, et Pierre de Vic, qui fit des études à l'abbaye d'Aurillac, et remportera les prix des tournois littéraires des cours d'amour, rendant ainsi célèbre le nom de la ville dont son père était le seigneur.
La viguerie appartenait à Guillaume, seigneur de la Cère, et son siège était en 1279 dans le château de Vic[14]. En 1266, les reconnaissance au vicomte de Carlat sont signées par les seigneurs de la région soit « devant le château de Vic »[15] soit « devant l'église, dans le cimetière »[16]. Cette église était un prieuré dépendant de l'abbaye d'Aurillac qui devait avoir une certaine importance puisqu'il avait un cellérier au début du XIIe siècle[17].
La ville a eu beaucoup à souffrir des guerres, puisqu'elle a été pillée et détruite au moins trois fois : en 1265[18] par les montagnards du Falgoux conduits par le Comtour d'Apchon, détruisant l’église[19] du XIIe siècle dont il reste des modillons. Une seconde fois en 1379 à l'époque du Prince Noir par les Anglais qui avaient aussi pris Carlat : ils détruisirent l'ancien château qui fut abandonné[20]{,}[21], pillèrent et incendièrent les maisons.
Au XIVe siècle, la paroisse de Vic possédait six vingt dix-huit feux, c'est-à-dire 138 maisonnées. Les dîmes de Vic, qui étaient considérables, soit 90 setiers de seigle et dix de froment, ont été données par Isabelle de Carlat aux clarisses de Boisset lors de leur fondation en 1329.
En 1441, le comte Bernard VII d'Armagnac réorganise la justice de la vicomte de Carlat et met à sa tête un gouverneur dont on sait, d'après un traité passé en 1570, qu'il avait la place d'honneur dans la procession de la Fête-Dieu. La même année, Vic devint le siège de la cour supérieure de justice du Carladez, tandis qu'un édit du roi Charles VI fait ressortir sa cour d'Appeaux directement du Parlement de Paris. En 1561, une déclaration du roi Charles IX décide que les audiences des juges et officiers du Caraldez ne seront plus ambulatoires, et fixe leurs sièges à Vic. De très nombreux procès (plus de 500 par an) s'y tenaient. Les fourches patibulaires étaient établies le long de l'ancienne route sur les hauteurs, au lieu-dit le Rocher-des-Pendus. Ce dernier reste un lieu intéressant à visiter à cause du panorama qu'il donne sur la Vallée de la Cère.
À partir de 1567, la Carladès eut à souffrir les exactions et les pillages des bandes calvinistes venues du Languedoc. Commandés par le Capitaine Merle, ils ont pillé et incendié la ville une troisième fois en 1575, avant de prendre Mur qui servait de base pour leurs exactions. Les magistrats durent se réfugier à Aurillac jusqu'en 1583.
Alors que sous l'occupation romaine la renommée des eaux minérales de Vic s'est affirmée, la station prend vraiment son extension au XVIIe siècle lorsque ces eaux sont redécouvertes en 1602 : un pâtre remarque que, dans une petite terre, nommée Pierre Beyre, les vaches lèchent des pierres calcaires baignées par un suintement d'eau minérale, mettant en évidence la fontaine salée, appelée dans le patois local « Lo Font Solado »[22],[23]. Après que le château de Carlat a été rasé en 1603, Vic devient l'unique chef-lieu de la Vicomté de Carlat. En 1561, une déclaration de Charles IX fixe à Vic le bailliage d'appeaux (Cour d’Appel) établi en 1414 dans le Carladez. La ville se développe et de belles demeures sont construites par cette bourgeoisie de notables du bailliage[24]. Louis XIII fait en 1643 le comté de Carladès qu'il donne à Honoré II Grimaldi (1597-1662), prince de Monaco, en dédommagement de la perte de ses domaines au service de la France. Les juridictions du bailliages restèrent royales, tandis que le siège des juridictions comtales paraît avoir été établi à Vic dans l'hôtel à tourelle appelé « Maison des princes de Monaco ».
En 1874, Velzic est érigée en commune.
Au XIXe siècle, le thermalisme est en plein essor, plusieurs guides mentionnent la source[25] et les eaux de Vic qui sont froides (12 °C), ferrugineuses, gazeuses, bicarbonatées et sodiques, ont d'autant plus de succès que la Compagnie des chemins de fer d'Orléans construit une ligne de chemin de fer et deux grands hôtels dont elle fait la promotion : l'un au Lioran, l'autre sur le versant sud qui domine la vallée. Après la Première Guerre mondiale, le thermalisme va peu à peu subir la désaffection générale pour les cures. Plusieurs hôtels fermeront.
Le , l'OSE (Organisation de secours à l'enfance) et l'association de l'Amitié chrétienne ouvrent à l'hôtel Touring Club un centre qui regroupa jusqu'à quatre-vingt enfants juifs, avec une autorisation préfectorale qui fait nommer comme nouvelle directrice Suzanne Vincent, femme du pasteur Jacquet. En 1943, la direction général de l'OSE se replie à Vic avant de repartir pour Chambéry. Tandis que le , la Gestapo prévoit une rafle de 144 juifs à Aurillac, aucune arrestation n’eut lieu à Vic où pourtant le responsable départemental de la milice résidait.
À la fin du XXe siècle, la ville est en voie de périurbanisation, l’habitat pavillonnaire tend à s’étaler sur l’ensemble du fond de vallée, coupant les espaces agricoles et les continuités écologiques[26].
Se trouvant du côté sud des monts du Cantal, le dialecte carladezien ne s'apparente pas à l'auvergnat mais au languedocien.
Vic est au XIIIe siècle la patrie de deux troubadours d'expression occitane, Pierre de Cols et Pierre de Vic, qui ne sont pas isolés puisqu'on trouve dans le proche voisinage Uc Brunenc (de Vixouze), la dame de Casteldoze, Astor d'Orlhac (de Conros).
Depuis longtemps, le Carladez entretient des relations suivies avec la Catalogne. Ainsi, c'est Borel, comte de Barcelone, qui au IXe siècle avait emmené avec lui le jeune Gerbert lors de son passage à Aurillac ; la région ne tardera pas à être sous la suzeraineté des comtes de Barcelone puis du roi d'Aragon. Pour ces raisons, certains ont cru voir des influences de la langue catalane dans le parler carldézien.
La langue française est d'introduction relativement ancienne à Vic, en raison de la présence d'un siège de justice royale. En effet, le Carladez a été réuni à la couronne en 1531[27] après la mort de Louise de Savoie, régente de France, mère de Marguerite de Navarre et de François Ier. Relevant du droit écrit, sa juridiction d'appeaux ressortissait directement du parlement de Paris. De ce fait, le bourg était habité par une population de clercs assez nombreuse, instruite au collège d'Aurillac puis aux universités de Toulouse ou de Paris. C'est ainsi que Vic a pu donner naissance à des hommes de lettres comme l'académicien Louis de Boissy (1694-1758), propriétaire du Mercure de France ou le philosophe Jean Saphary (1796-1865).
La renaissance occitane a connu au XIXe siècle l'influence du félibrige avec l'organisation à Vic en 1895 des Fêtes félibréennes, la création en 1908 de La Veillée d'Auvergne, et l'activité de personnalités locales comme Joan de Cabanas, Maurice Dage (1903-1994), Louis Delhostal, félibres, ce dernier cofondateur de la Sociétat d'Estudis Occitans (qu'il ne faut pas confondre avec l'Institut d'études occitanes).
C'était à Vic, lors de son séjour en , que Marguerite de Valois a découvert la bourrée, danse qui l'a tellement enchantée qu'elle l'a ensuite introduite à la Cour à Paris. C'est aussi à Vic que Joseph Canteloube a recueilli l'air qui deviendra le thème de Baïlero, publié dans son célèbre recueil : Chants d'Auvergne où l'on peut entendre un orchestre qui reflète les couleurs et paysages auvergnats : « C'était un soir de 1903, à la nuit tombante, dans la montagne qui domine Vic-sur-Cère, dans le Cantal. Il contemplait le majestueux paysage qui s'offrait à ses yeux, quand tout à coup s'éleva le chant d'une bergère qui lançait ses phrases à toute volée. Se gardant bien de se montrer, il commença à noter la mélodie, lorsque de très loin, comme portée par la brise qui se lève le soir sur la montagne, il perçut à peine perceptible, la voix lointaine d'un autre berger qui répétait le thème, à six kilomètres de là. »[28]
Bien que cela ait été contesté et qu'on ignore depuis quelle date, Vic avait une municipalité, avec des consuls en 1551, en 1643 lors de la prise de possession des comtes de Monaco, et encore en 1765, date de l'édit portant création de nouveaux corps de villes dans toutes les villes qui en étaient pourvues avant leur suppression[29]. L'ensemble des registres de délibération ayant été brûlés en 1789 sur l'autel de la Liberté, il ne sera jamais possible de savoir la nature et l'étendue de ces libertés.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1414 | Raimond Guérin | Vicomtal | bailli et juge | |
1450 | Pierre de Cardaillac | Vicomtal | bailli | |
1534 | Jehan de Cardaillac | Royal | vice-bailli, juge | |
1560 | 1575 | Guillaume Teilhard | Royal | |
1565 | Jehan de Rivo | Royal | seigneur de Thiézac | |
1584 | 1588 | Michel de Rivo | Royal | |
1588 | Jean de Sistrières | Royal | prieur de Murat | |
1643 | Jehan de Boissy | Royal | président du bailliage | |
1647 | 1692 | Jehan de Sistrières | Royal | |
1696 | 1723 | Pons de Sistrières | Royal | |
1723 | 1752 | Gabriel Joseph de Sistrières | Royal | |
1752 | 1776 | François-Michel de Sistrières | Royal |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1789 | François Pagès | maire[30] | ||
Eugène de Murat-Sistrières | Républicain | Député du Cantal | ||
1826 | Étienne Daudin[31] | |||
1880 | 1896 | Auguste Bertrand | Républicain | Notaire |
1896 | 1909 | Antoine Fayet | Radical | Propriétaire des sources |
1909 | 1913 | Ernest Cavaroc | Médecin | |
1913 | 1941 | Gédéon Gizolme | Notaire | |
1941 | 1944 | Pierre Bonnet | Vichy | |
1944 | 1947 | Gustave Gizolme | ||
1947 | 1953 | Guillaume Coutel | ||
1953 | 1954 | Jean Lambert | Médecin | |
1954 | 1959 | Sylvain Mazières | ||
1959 | 1969 | André Mercier | ||
1969 | 1979 | Adrien Daval | ||
1979 | 1989 | Jacques Gizolme | ||
1989 | 2014 | Louis-Jacques Liandier | UMP | Écrivain, conseiller général du canton de Vic-sur-Cère (1994-2015) |
2014 | juillet 2020 | Dominique Bru | PS | Conseillère régionale |
juillet 2020 | En cours | Annie Delrieu-Tourtoulou[32] | DVD | Commerçante, conseillère départementale du canton de Vic-sur-Cère |
Les données manquantes sont à compléter. |
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
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Taxe d'habitation (TH) | 10,68 % | 10,33 % | ||
Cotisation foncière des entreprises (ex TP) | 28,66 % | |||
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 26,71 % | 16,61 % | 4,77 % | |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 90,25 % | 73,81 % | 10,92 % |
Jumelage : Amorbach (Allemagne).
La commune de Vic-sur-Cère est membre de l'Association des Vic de France qu'elle a accueillie en et 2005[34].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].
En 2021, la commune comptait 1 885 habitants[Note 2], en évolution de +0,59 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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1 885 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 23,5 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (26,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (39,6 %) est supérieur au taux départemental (36,6 %).
En 2021, la commune comptait 924 hommes pour 961 femmes, soit un taux de 50,98 % de femmes, inférieur au taux départemental (51,1 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,3 | 4 | |
12,3 | 18,5 | |
20,4 | 22,3 | |
23,4 | 20,7 | |
16,3 | 13,6 | |
11,3 | 9,1 | |
15 | 11,8 |
L'équipe de Vic a été créée en 1929.
En 2010, c'était le 81e tournoi open du Vic tennis parc'
Le Prix de Vic-sur-Cère, est le nom de deux courses de chevaux de trot attelé, l'une de 2 700 mètres à l'hippodrome de Vincennes en janvier, l'autre de 2 950 mètres sur l'hippodrome de Toulouse.
La commune de Vic-sur-Cère vit principalement du tourisme. Reconnue comme station verte et village de Neige, elle jouit d'un climat agréable durant l'été et de la proximité de la station de ski du Lioran en hiver.
Vic possède aussi une zone industrielle où sont implantées deux grandes entreprises, l'une qui emploie 185 personnes : la société de fabrication des meubles de cuisines et de salles de bains Pyram.
Elle possède plus d'une dizaine de commerces ou services.
Les armes de Vic-sur-Cère se blasonnent ainsi : D'or à la fasce d'azur chargée d'une fleur de lys du champ. |
Blason du Carladès : De gueules au lion léopardé d'or. | ||
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