Loading AI tools
château fort français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le château de Conros est un château médiéval située à Arpajon-sur-Cère dans le département du Cantal. Le château est inscrit au titre des monuments historiques depuis le [1].
Château de Conros | ||||
Façade sud du château. | ||||
Période ou style | Médiéval, baroque | |||
---|---|---|---|---|
Type | Château | |||
Début construction | XIIIe siècle | |||
Fin construction | XVIIe siècle | |||
Propriétaire initial | Astorg d'Orlhac | |||
Destination initiale | Habitat seigneurial | |||
Propriétaire actuel | Société AF INVEST- Luxembourg | |||
Protection | Inscrit MH (1991) | |||
Coordonnées | 44° 52′ 46″ nord, 2° 25′ 15″ est | |||
Pays | France | |||
Région historique | Carladès | |||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | |||
Département | Cantal | |||
Commune | Arpajon-sur-Cère | |||
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : France
| ||||
Site web | http://www.chateau-conros.com | |||
modifier |
Le château de Conros est bâti sur un éperon rocheux qui domine une boucle de la Cère sur la commune d'Arpajon-sur-Cère, dans le département français du Cantal. Le château se trouve sur la rive gauche de la Cère, sur une hauteur dominant le pont médiéval en pierre de Cabrières où passait la route reliant Aurillac à Figeac[2].
Conros, écrit toujours dans les anciennes chartes Conrotz, toponyme désignant peut-être la jonction de deux routes, con-routes, cum-rupta (le mot route venant du latin via rupta, voie rompue).
Le château fut édifié vers 1130 par Astorg d'Aurillac[3].
Conros, ou plutôt l'ancien château de Montal, était le siège d'une viguerie de l'abbé d'Aurillac, la viguerie de la Cère, l'autre étant celle de la Jordanne. C'était aussi une place permettant de surveiller le pont de Cabrières sur lequel elle percevait un péage, tenu en fief de l'abbé d'Aurillac. Il fut ensuite la possessions des vicomtes de Carlat. Il est mentionné en 1230 comme super novo edificio, ensuite comme un repario, en 1269 comme castrum.
Au XVe siècle, la châtellenie de Conros s'étendait depuis l'affar de Pierre Alquier à La Peyrusse, de là au chemin de Montsalvy à Prunet, de Prunet à La Capelle-en-Vezie, à Feydel, à La Caze, à Canhac, Maussac, La Calm-Mejane, Casillac, Volpilhac, Roanne, Belmon, La Croix-del-Ract, Baradel (ancienne maison des Charmes), et de là à l'affar de Jean de Marone.
Sont compris dans ce périmètre : le château et le village de Conros, le capmas ou affar de Jodergues, les affars del Bosquet, du Ver, de Ganhac, de Crespiac, de Bornatel, du Cambon, de La Bouygues, de Vaines, de La Grange, de Senilles, de Brozac, de Brossadel, de Taule, de Morle, de Beteilhe, de La Roquatade, de La Fage, de Saint-Mari, de Palat, del Mas, de Flammarie, de Naudon, de Gladines, de Griffueuille, de Las Catusses ; la viguerie d'Arpajon ; les affars de Maussac, de Cère, de Bouillac, de La Fortunière, de Couffin-Haut, Despinet, de Salers et de Vézac ; les viguerie et affar d'Aurillac, les affars de Calion et de Planhes. Tous ces affars sont situés dans la paroisse d'Arpajon, mais aussi de Vic, Vézac, Prunet, Roannes et Aurillac.
Plusieurs fiefs rendaient hommage à Conros, notamment Carbonat et Messac (au XVIe siècle).
Les seigneurs de Conros l'étaient aussi toujours de Labastide, château situé à Arpajon, sur le penchant du coteau entre Maussac et Carbonat dont en trouvait en 1850 encore quelques restes dans un taillis. Il était tenu, en 1305, par les chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem.
Les seigneurs de Conros ont aussi possédé les seigneuries de Laroquevieille qui comportait le village de Saint-Martin ; les affars de Bargues, de Fonbouillen, de Cros, d'Alterines, de Prat, de Ginalhac, del Devez, de Brosse, de Talon, Estang, dels Ongles, de Freluc, de Vercueyre, de Tidernac, de Chaule, de Carville, de Frégeville, situés pour l'essentiel dans la commune de Laroquevieille, mais aussi de Saint-Cernin, Saint-Martin-de-Valois et Girgols.
Cette famille avait pour nom primitif Orlhac, modernisé en Aurillac, car elle possédait la charge héréditaire de viguier d'Orlhaguet dont relevait toutes les seigneuries du Viadène, et elle prit ensuite celui du château de Montal-lez-Arpajon à Arpajon-sur-Cère[4].
De fait, Conros, ou plutôt l'ancien château de Montal, était le siège d'une viguerie de l'abbaye dont les Astorg étaient titulaires, et c'est sans doute à ce titre, et non pour leurs fiefs, qu'ils devaient hommage à l'abbé pour le territoire de la viguerie d'Arpajon correspondant à la vallée de la Cère depuis Aurillac jusqu'à Laroquebrou. Conros était aussi une place permettant de surveiller le pont de Cabrières sur lequel ils percevaient un péage.
En effet, on constate que par la suite, ils rendent toujours hommage à Carlat, et donc que cette partie de la vallée de la Cère appartenait au Carladès :
La famille d'Aurillac portait : d'azur à la bande d'or à l'orle de six coquilles d'argent rangées en orle[7]. La famille de Montal de Laroquebrou portait : d'azur à trois coquilles d'or au chef du même[7].
La famille de Saint-Martial portait : d'argent au lion de gueules à la bordure de sable à huit roses d'or[8].
La famille d'Humières portait : Ancien écartelé aux 1 et 4 d'or à un arbre terrassé de sinople et un lévrier courant de gueules brochant sur le fût de l'arbre aux 2 et 3 d'argent à trois bandes de sable ; moderne d'azur à la bande d'or[7].
Le château actuel présente plusieurs parties : la tour Nord, la plus ancienne, la tour Sud, un corps de logis rectangulaire avec deux étages, et l'aile en pavillon avec sa couverture en lanterne formant colombier. L'ensemble était surmonté d'un étage sur encorbellement.
Les châteaux comportaient une aula, une chapelle et un castrum. On retrouve à chaque étage cette disposition : la salle aulique où l'on reçoit, la salle de parement et, tout à fait au bout, la salle de retrait et la salle de propreté où l'on mène sa vie privée.
La couverture de lauzes a une surface de 1 200 m2.
Il existe des éléments du XIIIe siècle dans les caves et au rez-de-chaussée. L'essentiel date du XVIe siècle, avec de forts remaniements du XVIIe siècle aux étages supérieurs, notamment le dôme à l'impériale.
Il y a 70 fenêtres, dont certaines ont conservé des restes de menuiseries du XVIIIe siècle (assemblages à coupes d'onglet).
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.