Au sein d'un sanctuaire rural l'associant à un ou plusieurs temples et à une source, il apparaît isolé à plus de 2 km au sud d'une agglomération secondaire —sans doute celle que Jules César appelle Noviodunum— mais proche de la limite territoriale entre les civitates des Carnutes et des Bituriges Cubes, dans la région naturelle de la Sologne. D'un diamètre de 100 m et d'une hauteur maximale estimée à 9 m, il accueille peut-être 7 000 spectateurs. Il est fréquenté jusqu'au IIIesiècle, puis brièvement et partiellement réoccupé au IVesiècle comme abri avant d'être définitivement abandonné et de servir de carrière de matériaux de construction.
Au XIXesiècle son emplacement est connu mais pas sa nature: les publications de l'époque, relayant des traditions orales locales, évoquent une motte castrale ou un château fort. Redécouvert et identifié en 1974, il est fouillé à partir de 1976 puis inscrit comme monument historique en 1979. Ses vestiges sont enfouis sous une butte sableuse.