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université publique française née en 2019 de la fusion des universités de Paris-Descartes, Paris-Diderot et de l'intégration de l'Institut de physique du globe de Paris De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'université Paris-Cité (stylisé sans le trait d'union) est une université de recherche française créée par décret le en tant qu'établissement expérimental, héritière de la faculté de médecine de Paris avec Sorbonne Université[2].
Fondation | |
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Dates-clés | - : Création de l'Université de Paris par fusion de Paris-Descartes et Paris-Diderot : Renommage en Université Paris-Cité |
Forme juridique |
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d) |
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Disciplines |
pluridisciplinaire |
Nom officiel |
Université Paris Cité |
Fondateur | |
Président |
Édouard Kaminski (d) (depuis ) |
Devise |
Illuminons le monde de demain |
Membre de | |
Site web |
Étudiants |
59 257 () |
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Effectif |
7 204 () |
Enseignants-chercheurs |
7 250[1] |
Rang national | |
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Rang international |
Pays | |
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Localisation |
En 2023, elle est la 4e meilleure université de France en médecine clinique – derrière l'université Paris-Saclay et Sorbonne Université, la 1re en santé publique et la 7e université mondiale en mathématiques selon le classement de Shanghai[3].
L'université Paris-Cité est issue de la fusion des universités Paris-Descartes et Paris-Diderot – créées en 1971 – ainsi que de l'intégration de l'institut de physique du globe de Paris (IPGP) en tant qu'établissement-composante. Elle a été créée sous le nom université de Paris mais a été renommée université Paris-Cité en mars 2022 à la suite d'une décision du Conseil d'État.
Le siège de l'université est situé au cœur de Paris, au sein de l'ancienne École de chirurgie, dans le 6e arrondissement au boulevard Saint-Germain.
Dans le cadre d'un rapprochement entre Sorbonne-Nouvelle, Paris-Descartes et Paris-Diderot à partir du milieu des années 2000, l'association Paris-Centre - Universités est créée en janvier 2006, regroupant Paris-Diderot, Panthéon-Sorbonne et Paris-Descartes[4], alors que les autres universités parisiennes s'étaient réunies dans Paris Universitas l'année précédente. Paris-Diderot intègre par la suite le projet Sorbonne-Paris-Cité, avec Sorbonne-Nouvelle, Paris-Descartes, Sorbonne-Paris-Nord, SciencesPo[5] ou encore le PRES[6].
En 2017, Sorbonne-Nouvelle et Sciences Po se retirent du projet de fusion[7],[8]. L’université de Paris est créée le .
Un arrêt du Conseil d'État du annule partiellement le décret fondateur de l'université[9], faisant suite à une requête de l'université Panthéon-Assas-Paris-II[10]. La dénomination « université Paris-Cité » est finalement choisie le [11], et l'établissement est renommé le suivant[12].
L'université Paris-Cité est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel expérimental[13]. Elle dispense un enseignement en droit, économie, sciences humaines et sociales, sciences, technologies et médecine[14].
Le , Christine Clerici est élue présidente de l'université[15]. Elle nomme Alain Zider, doyen de la Faculté des Sciences ; Xavier Jeunemaitre, doyen de la Faculté de Santé et Sylvain Moutier, doyen de la Faculté Sociétés et Humanités[16].
Le , Édouard Kaminski est élu vice-président de la recherche, Philippe Roussel-Galle vice-président des formations et Étienne Matignon vice-président étudiants[17].
Le 31 mars 2023, Christine Clerici quitte ses fonctions de présidente de l'université[18]. La présidence par interim est assurée par Clarisse Berthezène[19].
Le Édouard Kaminski est élu président de l’université à la majorité absolue au premier tour de l’élection[20].
Ses UFR et instituts sont regroupés en trois facultés : la faculté de santé (médecine, pharmacie, odontologie[21]) ; la faculté des sociétés et humanités (droit, sciences humaines et sociales, sciences techniques, linguistique et arts) ; la faculté des sciences (mathématiques, physique, chimie, biologie). S'y ajoute l'établissement-composante Institut de physique du globe de Paris.
Elle est associée à l'École nationale supérieure d'architecture de Paris-Val de Seine et à l'Institut Pasteur[22].
Le siège de l'université Paris-Cité est situé au sein de l'ancienne École de chirurgie au 85, boulevard Saint-Germain (VIe arrondissement)[23].
Elle compte deux campus : les Grands Moulins dans le XIIIe arrondissement et Saint-Germain-des-Prés dans le VIe.
D'autres sites se trouvent du Ve au XVIIIe arrondissement ainsi que dans la petite couronne (Boulogne-Billancourt, Malakoff, Montrouge, Saint-Maur-des-Fossés), en Île-de-France (Champs-sur-Marne, Fontainebleau), en région Centre-Val de Loire (Chambon-la-Forêt) et en outre-mer (Saint-Denis, Gourbeyre, la Plaine des Cafres)[24].
L'université Paris-Cité compte 22 bibliothèques destinées à la formation mais également à la recherche. Elles sont réparties par discipline[25].
La Bibliothèque universitaire des langues et civilisations (BULAC), située au Pôle des langues et civilisations sis également rue des Grands-Moulins, est un GIP dont l’université Paris-Cité est l'un des membres avec l'INALCO, l'EPHE, l'EHESS, l'ÉFEO, l'université Panthéon-Sorbonne, l'université Sorbonne-Nouvelle, Sorbonne Université et le CNRS.
La bibliothèque interuniversitaire de santé pour la médecine et l'odontologie, et la pharmacie, occupe deux sites distincts.
La bibliothèque centrale est située sur le campus des Grands-Moulins. Elle occupe 8 000 m2 sur cinq niveaux, et dispose de 1 400 places. Elle compte 180 000 documents.
L'université est membre de la Guilde des universités européennes de recherche[26].
L'université a 1 104 accords d'échange avec 293 institutions étrangères dans 53 pays, dont 188 avec des universités européennes[27].
En 2007 un « jardin coréen » a été inauguré par le Premier ministre de Corée du Sud au campus des Grands-Moulins[28].
Environ 500 thèses[29] et 80 HDR sont délivrées par an[30]. Plus de 80 % de ses enseignants-chercheurs publient régulièrement[31].
Ses composantes de recherche sont le Centre de recherche interdisciplinaire, l'Institut Cochin et l'Institut Droit et Santé.
Les laboratoires de recherche sont répartis en équipes par discipline[32],[33],[34].
Elle est à l'origine du Prix Diderot Innovation, décerné en 2006[35], 2007 et 2009 en partenariat avec le CNRS, relancé en [36].
Elle était 4e en France et 65e dans le monde en 2020 dans le classement de Shanghaï[37], en 2020-2021, 5e française et 43e dans le monde dans le Center for World University Rankings[38], en 2021, 8e française et 275e dans le monde dans le QS World University Rankings[39] et en 2021 4e française (136e dans le monde) dans le Times Higher Education World University Rankings[40].
En 2020 elle est classée 2e en France et 143e dans le monde dans le Leiden Ranking se fondant sur les publications[41].
Le , L'Express accuse l'université de conserver les corps et organes confiés au centre de don des corps (CDC) de façon indigne[42],[43]. Le , Paris Match diffuse des photographies suggérant que les faits remonteraient à 1988[44],[45]. D'autres enquêtes dévoilent un système de vente de corps et de trafic d'organes voire de squelettes[46],[47]. Certains corps auraient été vendus à l'industrie automobile pour servir dans des crash-tests[48] et à l'armée pour des expériences militaires et des tests d'explosions[49]. L'enquête journalistique révèle que les alertes lancées en interne, depuis au moins 2009, concernant les dysfonctionnements du CDC ont été ignorées[50], notamment par les présidents successifs de l'université Axel Kahn[48],[51] et Frédéric Dardel[52], le doyen de l'université Gérard Friedlander, le vice-doyen Antoine Tesnière et le dirigeant du centre du don des corps de 2004 à 2014 Guy Vallancien[53]. L'enquête de l'IGAS dénonce de graves manquements éthiques mais contredit L'Express quant à l'existence d'un trafic[54],[55],[56].
L'Université Paris-Cité[57], deux employés du centre[58] et l'ancien président de l'université Paris-Descartes Frédéric Dardel[59] sont mis en examen pour « atteinte à l’intégrité physique de cadavres » en mai et juin 2021.
Ce centre de don des corps, qui était décrit comme le plus grand d'Europe et le fleuron de l'anatomie française, a été fermé[60].
Évolution démographique de la population universitaire
Le logotype utilisé par l'établissement est composé d’un monogramme, à gauche, et de la dénomination de l'université en deux lignes, à droite. Le monogramme est un entrelacement d’un « U » majuscule (première lettre d'« université ») et de représentations simplifiées de la tour Eiffel et de la Seine (symboles de Paris). Ce monogramme est de couleur bordeaux de référence Pantone 1955C (code hexadécimal : #8A1538) ; la dénomination de couleur noire[65]. Les documents produits par l'université, ainsi que le logotype ci-dessus, utilisent la police d'écriture Lucida dans ses variantes Lucida Sans et Lucida Grande[66].
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