Stūpa
monument-reliquaire bouddhiste en forme de dôme / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Un stūpa ou stupa[1],[2] ou stoupa[3] (sanskrit : स्तूप ; translit. IAST : stūpa, signifiant « sommet », « tas » ou « mont » et décrivant un tumulus servant de reliquaire[4], ou « reliquaire »[5] ; birman : zedi) est une structure architecturale bouddhiste et jaïna que l'on trouve dans le sous-continent indien, dont il est originaire, mais aussi dans le reste de l'Asie, où il a suivi l'expansion du bouddhisme. C'est à la fois une représentation aniconique du Bouddha et un monument commémorant sa mort ou parinirvana.
Selon l'indianiste André Bareau : « Il faut bien distinguer entre un stûpa, tumulus de terre, de briques ou de pierres, de forme hémisphérique, construit pour contenir des reliques corporelles du Buddha ou d'un de ses saints disciples, et un caitya, qui est seulement un monument commémoratif, vide de reliques et dont l'aspect n'est jamais précisé dans les textes antiques. Le mot caitya, que l'on rattache traditionnellement à la racine CI, « entasser », ce qui en ferait un synonyme de stûpa, d'où la confusion entre les deux termes et ce qu'ils désignent, est bien plutôt senti, dans les ouvrages canoniques, comme dérivant de la racine CIT, “penser”. En effet, le caitya est défini dans ces textes comme étant un objet destiné à rappeler à la mémoire (anu-SMR) des fidèles qui le voient un événement important de la vie du Buddha[6]. »