Jaïnisme
religion ancienne originaire de l'Inde / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Le jaïnisme ou jinisme (du sanskrit : जैनमतम्, IAST : jainamatam de jina, « vainqueur » et mata « doctrine ») est une religion qui aurait probablement commencé à apparaître vers le Xe ou IXe siècle av. J.-C.[1]. Toutefois, la tradition jaïne se considère immémoriale : sa lignée de tîrthankara (maîtres spirituels[2]) est perçue sans commencement et cyclique.
Nom original |
Jain Dharma |
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Nom français |
Jaïnisme |
Nature | |
Lien religieux | |
Principales branches religieuses | |
Nom des pratiquants |
Jaïn |
Type de croyance | |
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Croyance surnaturelle | |
Principales divinités | |
Personnages importants | |
Lieux importants | |
Principaux ouvrages |
littérature Jaïn |
Date d'apparition |
IXe siècle av. J.-C |
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Lieu d'apparition | |
Aire de pratique actuelle | |
Nombre de pratiquants actuel |
10 millions |
Principaux rites |
Le jaïnisme ou dharma jaïn compte près de dix millions de fidèles dans le monde, ascètes et laïcs confondus, dont la moitié à peu près en Inde[3]. Sur l'ensemble total des jaïns en Inde et de par le monde, la très grande majorité des adeptes du jaïnisme sont des laïcs, qu'ils soient mariés ou non ; les moines et les moniales jaïns y sont très minoritaires, bien que très vénérés par les laïcs, puisque garants de la tradition jaïne dans son ascèse pure immémoriale. Il est à noter qu'un moine ou une moniale jaïn ne prennent pas d'engagement perpétuel et peuvent donc redevenir laïcs, comme c'est la pratique dans le monde monastique du bouddhisme theravada/hinayana[4].
Le but de la vie pour les jaïns est le même que pour l'hindouisme, le bouddhisme et le sikhisme : l'adepte doit atteindre l'illumination appelée moksha ou nirvana, mettant fin aux transmigrations de son âme. L'humain doit sortir du flux perpétuel de ses transmigrations : le samsara, par des choix de vie appelés vœux dont le premier, qui mène à tous les autres, est celui de l'universelle non-violence nommée ahimsâ[5], non-violence basée sur sa devise clef Parasparopagraho Jivanam (« toutes les vies sont interdépendantes et se doivent un mutuel respect/assistance »[6]) ; la méditation et le jeûne sont aussi des pratiques jaïnes. Les Maîtres éveillés, dénommés les Tîrthankaras (en sanskrit « les faiseurs de gué »)[7], guides spirituels de cette religion, ont enseigné, depuis la préhistoire, selon la tradition, les principes du jaïnisme et sont, à ce titre, cités par les védas des brâhmanes : les hindous reconnaissent la lignée des tîrthankar comme authentique et ils placent l'origine du jaïnisme au commencement du monde, là où vit le dieu Vishnou[8].