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La science et la technologie au Québec a une jeune histoire. Les Québécois ont contribué significativement à la connaissance moderne dans plusieurs domaines notamment dans le domaine des sciences de la vie. De son émergence en tant que jeune nation, le Québec a encouragé la science et l’innovation depuis le début de son histoire voilà presque 400 ans.
Le Québec a fait cela en favorisant une libre circulation des idées et de créativités, en encourageant la croissance des connaissances utiles, et en accueillant des personnes créatives de tous les coins du monde.
La majeure partie des fonds de recherche et développement proviennent du secteur public. En 2012, plus de 1,1 million de Québécois exercent une profession scientifique et technique dans le secteur de la science et technologie[1]. La recherche et développement (R&D) représente environ 2,63 % du P.I.B du Québec et est l'une des plus élevées si l'on compare aux pays de la zone euro, du G8 et de l'OCDE[1],[2]. D'ailleurs, le Québec se classe au 13e rang mondial en termes d'investissements dans les secteurs technologiques et scientifiques[3].
Au début de la colonie, le roi de France avait ordonné l'envoi des meilleurs ingénieurs afin de cartographier et d'arpenter avec précision la Nouvelle-France. En 1633, Jean Bourdon fut le premier ingénieur en Nouvelle-France. Il avait alors cartographié et arpenté les premières cartes du Canada avec la compagnie des Cent-Associés[4]. En 1685, Jean Deshayes avait été mandaté par la France afin d'effectuer un relevé hydrographique du fleuve Saint-Laurent, qui fut par la suite jugée « fort exact » par l'Académie des sciences de France[5].
À l'époque de la Nouvelle-France, la France cherchait alors à tirer parti des ressources naturelles de ses possessions d'Amérique du Nord. Dès le XVIIe siècle, une quantité impressionnante de spécimens zoologiques, botaniques et minéralogiques fut transporté en France à l'Académie royale des sciences de Paris. Jacques Philippe Cornut fut le premier médecin français à avoir fait découvrir la flore de l’Amérique du Nord dans un ouvrage publié en 1635, intitulé Canadensium Plantarum historia. C'est seulement en 1697 que le médecin du roi, Michel Sarrazin, fut envoyé en Nouvelle-France. Il réalisa de nombreuses observations en histoire naturelle, notamment sur le castor, le rat musqué, le porc-épic, le glouton, l'orignal et le phoque. Il constitua une imposante collection de plantes[6].
En 1742, Jean François Gauthier fut envoyé au Québec à titre de membre correspondant de l’Académie des sciences. Pendant quatorze ans, Jean-François Gaultier a tenu un journal quotidien des variations de température en Nouvelle-France. Il a aussi effectué des recherches minéralogiques, avec l'aide du fameux géologue français, Jean-Étienne Guettard. Ils ont publié la première carte minéralogique du Canada en 1752[7].
Le gouverneur de la Nouvelle-France (1747 à 1749), Roland-Michel Barrin de La Galissionière[8], montrait déjà à l'époque un intérêt pour l’histoire naturelle et la botanique. Il avait d'ailleurs participé à plusieurs des recherches du savant français Duhamel du Monceau[9].
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