Saint-Lambert-du-Lattay
ancienne commune française du département de Maine-et-Loire De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Saint-Lambert-du-Lattay est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire. Le , elle devient une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Val-du-Layon.
Saint-Lambert-du-Lattay | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Angers | ||||
Commune | Val-du-Layon | ||||
Statut | commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat |
Rémy Pezot 2020-2026 |
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Code postal | 49750 | ||||
Code commune | 49292 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Lambertin | ||||
Population | 2 004 hab. (2013) | ||||
Densité | 139 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 18′ 11″ nord, 0° 37′ 52″ ouest | ||||
Altitude | 66 m Min. 16 m Max. 96 m |
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Superficie | 14,44 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Chemillé-Melay | ||||
Historique | |||||
Fusion | 31 décembre 2015 | ||||
Commune(s) d'intégration | Val-du-Layon | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
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La commune se situe dans l'appellation viticole du Coteaux-du-Layon (AOC). Elle possède un important passé minier lié à l'exploitation du bassin houiller de Basse Loire.
Située sur l'axe Angers-Cholet (RD 160), cette commune des Mauges est distante de 24 km d'Angers et de 35 km de Cholet. Les rivières du Layon au Nord et de l’Hyrôme à l'Est bordent ce village viticole.
Saint-Lambert-du-Lattay est limitrophe des quatre communes que sont Saint-Aubin-de-Luigné au nord-ouest, Rochefort-sur-Loire au nord, Beaulieu-sur-Layon au nord-est, Chemillé-en-Anjou au sud et à l'ouest.
Sa superficie est de 14,44 km2 et son altitude varie de 16 à 96 mètres[1] (moyenne de 66 m).
Son territoire se trouve sur les unités paysagères du couloir du Layon et du plateau des Mauges[2].
La commune repose sur le bassin houiller de Basse Loire[3].
La commune est traversée par les rivières du Layon et de l’Hyrôme.
L'axe majeur de communication est la RN 160 vers Angers au nord et Cholet et les Sables-d'Olonne au sud-ouest. Saint-Lambert est notamment traversé par l'autoroute A87 et la partie méridionale du Viaduc du Layon, les accès les plus proches étant la barrière de péage de Beaulieu-sur-Layon (à 5,4 km de la mairie) et l'échangeur de Chemillé (à 11,7 km).
La commune est desservie par le réseau de transport interurbain AnjouBus (autocars)[4].
Formes anciennes du nom : Parochia Sancti Lamberti en 1080, Vicaria Ballia Sancti Lamberti en 1115, La paroisse de St-Lambert dou Latey en 1299, Sanctus Lambertus de Lateio en 1324, La Ville de St-Lambert en 1366, Lattay ou St-Lambert en 1726[5], Saint Lambert en 1793 pour devenir ensuite Saint-Lambert-du-Lattay (1801)[6],[Note 1].
Les Saint-Lambertins et Saint-Lambertines.
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : |
Vers 1028-1037, la comtesse d'Anjou Hildegarde concède la forêt du Lattay aux sœurs de l’abbaye du Ronceray qui décident de son peuplement et de son défrichement. C’est à cette date que commence la fondation de Saint-Lambert-du-Lattay[7].
En 1792, la paroisse de Sainte-Foy-en-Mauges est rattachée à Saint-Lambert-du-Lattay.
Au moment des guerres de Vendée, la paroisse de Saint-Lambert est l’une des premières à se soulever. Elle est très durement touchée par cette guerre : en particulier la bataille du Pont-Barré du , colonnes infernales de Turreau en 1794.
La commune possède des mines de charbon exploitées tout au long du XIXe siècle jusqu'en 1903[3].
Au début du XXe siècle, le phylloxéra ravage le vignoble. La population se tourne alors vers la culture des herbes médicinales : camomille, rose de Provins, soucis, etc. sous l'impulsion d'Émile Godillon, maire et pharmacien de la commune. La vigne ayant été replantée en utilisant des porte-greffes américains, résistants au phylloxéra, la culture des herbes médicinales décline peu à peu et sera reprise par les communes voisines, Chanzeaux et Chemillé.
Cependant certains pieds de vigne ont étonnamment résisté au phylloxéra. Aujourd'hui encore, on peut voir ces pieds des plus vieux de France, notamment parmi les vignes de la famille Saudreau, derrière la propriété dans un lieu appelé la Pironerie. Une vinification particulière faisant appel au savoir-faire d'antan permet de produire une cuvée annuelle de 250 bouteilles numérotées. Son goût très particulier témoigne des saveurs oubliées. Le musée de la Vigne et du Vin d'Anjou, créé en 1978 à Saint-Lambert-du-Lattay présente les mutations de la viticulture depuis la crise du phylloxéra jusqu'à la mécanisation de la viticulture dans les années 1950.
Le 15 juillet 1942, la Feldgendarmerie allemande procède à une rafle dans la population. Plusieurs personnes sont envoyées au camp de concentration d'Auschwitz dans le convoi n° 8 du 20 juillet 1942.[réf. nécessaire]
Le , Saint-Lambert-du-Lattay s'associe avec Saint-Aubin-de-Luigné pour créer la commune nouvelle de Val-du-Layon. Elle devient alors une commune déléguée au sein de cette nouvelle commune[8].
Depuis le , Saint-Lambert-du-Lattay constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Val-du-Layon et dispose d'un maire délégué[8].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1788 | 1789 | Jacques Gautier | - | - |
1789 | 1790 | Pierre-Louis du Verdier de la Sorinière | - | - |
1790 | 1791 | Jacques Gautier | - | - |
1791 | René Cœur de Roy | - | - | |
1793 | 1793 | Jacques Frouin | - | - |
An II | René Gautier | - | - | |
An V | François Courtin | - | - | |
An VI | Barthélémy-Marie Androuin | - | - | |
An VII | René-Jean Hudault | - | - | |
An VII | Barthélémy-Marie Androuin | - | - | |
1813 | 1815 | Jean-Aimé de Soyer (1768-1823) | - | Militaire |
1816 | 1818 | Jacques-Mathias Gautier | - | - |
1818 | René-Joseph Clemot | - | - | |
1830 | René Godillon | - | - | |
1852 | 1876 | Eugène Réthoré-Laujardière | - | Médecin |
1876 | 1881 | François Courtin | - | - |
1881 | 1884 | Jacques Saudreau | - | Marchand de grains |
1884 | 1896 | Jacques Blanchard | - | Marchand de grains |
1896 | 1908 | Paul Saudreau | - | Viticulteur |
1908 | 1912 | Joseph Gilbert | - | - |
1912 | 1929 | Émile Martin | - | - |
1929 | 1935 | Louis Blot | - | Entrepreneur en maçonnerie |
1935 | 1945 | Raymond Français | - | Chirurgien |
1945 | 1947 | Jules Morin | - | - |
1947 | 1965 | Ludovic Piard | - | Vigneron |
1965 | 1977 | Yves Corbillé | - | Médecin |
1977 | 1989 | Jean Tissot | - | - |
1989 | 2014 | Gino Mousseau | - | Enseignant |
2014 | décembre 2015 | François Cailleau[12] | - | Cadre de l'industrie |
Les données manquantes sont à compléter. |
La commune était membre jusqu'en 2015 de la communauté de communes des Coteaux du Layon. Cette structure intercommunale regroupait douze communes : Aubigné-sur-Layon, Beaulieu-sur-Layon, Champ-sur-Layon, Chavagnes, Faveraye-Mâchelles, Faye-d'Anjou, Martigné-Briand, Mozé-sur-Louet, Notre-Dame-d'Allençon, Rablay-sur-Layon, Thouarcé et Saint-Lambert-du-Lattay[15]. L'intercommunalité était membre du syndicat mixte Pays de Loire en Layon, structure administrative d'aménagement du territoire comprenant quatre communautés de communes : Coteaux-du-Layon, Gennes, Loire-Layon et Vihiersois-Haut-Layon.
À la suite de la révision du schéma départemental de coopération intercommunale, le les communautés de communes Loire-Layon, Coteaux du Layon et Loire Aubance fusionnent dans la communauté de communes Loire Layon Aubance[16].
Jusqu'en 2014, la commune fait partie du canton de Thouarcé et de l'arrondissement d'Angers[17]. Le canton de Thouarcé compte alors dix-sept communes. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du . Le canton de Thouarcé disparait et la commune est rattachée au canton de Chemillé-Melay, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[18].
Saint-Lambert faisait partie de la quatrième circonscription de Maine-et-Loire composée de six cantons dont Saumur-Sud ; la quatrième circonscription de Maine-et-Loire étant l'une des sept circonscriptions législatives que compte le département.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20],[Note 2].
En 2013, la commune comptait 2 004 habitants, en évolution de +13,8 % par rapport à 2008 (Maine-et-Loire : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (21,6 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) tout en étant toutefois supérieur au taux départemental (21,4 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est sensiblement égale à la population féminine.
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,1 | 3,6 | |
7,2 | 10,3 | |
10,6 | 10,4 | |
17,8 | 16,3 | |
23,8 | 24,7 | |
13,8 | 13,2 | |
25,7 | 21,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 1,1 | |
6,3 | 9,5 | |
12,1 | 13,1 | |
20,0 | 19,4 | |
20,3 | 19,3 | |
20,2 | 18,9 | |
20,7 | 18,7 |
Située dans l'académie de Nantes, la commune de Saint-Lambert-du-Lattay dispose de deux écoles primaires ainsi que d'une bibliothèque et d'une maison de retraite.
Bibliothèque municipale avec délégation de gestion à l'association Maison Culturelle. Créée en , la bibliothèque municipale a pris la suite de la bibliothèque paroissiale. Elle fait partie de Lirenlayon, groupement des bibliothèques informatisées de la communauté de communes des Coteaux du Layon.
Installations sportives :
Comme dans le reste du département, l'agriculture est fortement implantée sur ce territoire rural, dont la viticulture représente la première activité agricole (47 viticulteurs[24]).
Sur 153 établissements présents sur la commune à la fin de 2009, 41,2 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 18,4 % sur le département), 3,9 % du secteur de l'industrie, 9,2 % du secteur de la construction, 33,3 % de celui du commerce et des services et 12,4 % du secteur de l'administration et de la santé[25]. Quatre ans plus tard, en 2013, sur 154 établissements présents, 24,7 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 11,7 % sur le département), 3,2 % du secteur de l'industrie, 10,4 % du secteur de la construction, 49,4 % de celui du commerce et des services et 12,3 % du secteur de l'administration et de la santé[26].
Situé dans la zone des vignobles du Val de Loire, Saint-Lambert compte de nombreux producteurs viticoles, qui représente la principale économie du village.
Liste des appellations[27] AOC - AOP présentes sur le territoire :
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