Saint-André-les-Alpes
commune française du département des Alpes-de-Haute-Provence De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Saint-André-les-Alpes est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Saint-André-les-Alpes | |||||
Clocher de l'église. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-de-Haute-Provence | ||||
Arrondissement | Castellane | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière (siège) |
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Maire Mandat |
Serge Prato 2020-2026 |
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Code postal | 04170 | ||||
Code commune | 04173 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 023 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 22 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 58′ 08″ nord, 6° 30′ 30″ est | ||||
Altitude | Min. 880 m Max. 1 784 m |
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Superficie | 47,46 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Castellane | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Le nom de ses habitants est Saint-Andréens[1].
Saint-André-les-Alpes est situé au confluent de l’Issole et du Verdon, et au bout du lac de Castillon, à 804 m d’altitude[2].
Les communes limitrophes sont Allons, Angles, Castellane, Lambruisse, Moriez, La Mure-Argens, Saint-Julien-du-Verdon, Senez et Thorame-Basse.
Saint-André-les-Alpes est une des 46 communes adhérentes du Parc naturel régional du Verdon.
Le périmètre de protection de la Réserve naturelle géologique de Haute-Provence couvre également la commune de Saint-André-les-Alpes.
La commune compte 3 187 ha de bois et forêts[1].
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[14].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 960 mm, avec 6,6 jours de précipitations en janvier et 5 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Mure-Argens », sur la commune de La Mure-Argens à 2 km à vol d'oiseau[15], est de 9,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 891,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21,9 °C, atteinte le [Note 1],[16],[17].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[18]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].
Au , Saint-André-les-Alpes est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[20]. Elle est située hors unité urbaine[21] et hors attraction des villes[22],[23].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (92,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,5 %), zones urbanisées (2,2 %), eaux continentales[Note 2] (2,1 %)[24].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Saint-André-les-Alpes est desservi par la route nationale 202, départ de la route de la vallée de l’Issole, et de celle de la vallée du Haut-Verdon[25].
En fonction des destinations, plusieurs aéroports (cf. tableau ci-contre).
La commune de Saint-André-les-Alpes est exposée à quatre risques naturels[28] :
La commune de Saint-André-les-Alpes est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[29]. La route nationale 202 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[30].
Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[29] ; le Dicrim existe depuis 2011[31]. Parmi les catastrophes récentes, on note des inondations et coulées de boue en janvier 1994[28], et l’incendie de forêt du Chamatte, qui détruit 1 950 ha de forêt en 1982[32].
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Saint-André-les-Alpes est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[33], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[28].
Le nom du village apparaît pour la première fois vers 1200 (Sant Andrea), sous sa forme occitane, qui a été francisée par la suite[34],[35]. La commune se nomme Sant-Andrièu en vivaro-alpin et en provençal.
Avec la fusion de la commune de Saint-André avec celle de Méouilles, en 1837, la commune prend le nom de « Saint-André-de-Méouilles ». Elle ne prendra le nom de Saint-André-les-Alpes en 1928.
Auguste fait la conquête de la vallée du Verdon en même temps que celle des Alpes, qu’il achève en 14 av. J.-C.. Il est difficile de connaître le nom du peuple gaulois qui peuplait la vallée, et le nom de la civitas dont les vallées de Saint-André dépendaient au Haut-Empire : Eturamina (Thorame), Civitas Saliniensum (Castellane) ou Sanitensium (Senez). À la fin de l’Empire romain, le rattachement à celle de Sanitensium, et à son diocèse, semblent avérés[36].
Courchons, qui apparaît pour la première fois dans les chartes en 1226 sous le nom de Corchono, relevait directement des comtes de Provence[37]. Cette communauté compte 25 feux en 1315 et 4 en 1471. Sa population est de 189 habitants en 1765[37]. En altitude, possédant un terroir uniquement fait de montagnes, froide et peu peuplée, aucune église ni chapelle n’y est fondée avant le XVIIe siècle[38]. La fusion de Courchons avec Saint-André-les-Alpes date du [39].
Méouilles est signalée en 1278. Son église paroissiale relevait du chapitre de l’évêché de Senez, qui percevait donc les revenus à cette église[38]. Le fief de Méouilles, d’après l’état d’afflorinement[40] de 1783, était encore indépendant à la fin de l’Ancien Régime[41]. La commune de Méouilles est rattachée à Saint-André en 1837, qui prend le nom de Saint-André-de-Méouilles.
Saint-André-les-Alpes est fondée au XIIIe siècle par les habitants de Méouilles[2]. La seigneurie est successivement une possession des Castellane aux XIIIe siècle et XIVe siècle, des Pontevès au XVIe siècle, des Forbin au XVIIe siècle et des Laugier au XVIIIe siècle[37]. Sur le plan spirituel, la paroisse relevait de l’évêque de Senez, qui nommait le prêtre et percevait les redevances attachées à l’église[38].
La communauté s’agrandit de Troins[42].
À la veille de la Révolution française, il n’existait qu’un seul fiefs sur le territoire de Saint-André (d’après l’état d’afflorinement de 1783[41]).
Troins est signalée en 1237[38]. La communauté comptait 29 feux en 1315, mais est fortement dépeuplée par la crise du XIVe siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans) et complètement abandonnée en 1471[42],[37]. Elle compte à nouveau 45 habitants en 1765, mais est finalement annexée par celle de Saint-André[38],[37] en 1791. Le hameau est complètement dépeuplé en 1884, et son emplacement réel incertain. Le Seuil dans les gorges de l'Issole est un emplacement possible[43].
Durant la Révolution, la commune de Saint-André compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[44]. Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Verdissolle[45].
La commune de Troins, reconstituée en 1793, est absorbée entre 1795 et 1800[46].
La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du 15 septembre 1807 précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1838 que les cadastres dit napoléoniens de Saint-André et de Courchons sont achevés[47].
En 1837, Saint-André, parfois appelé Saint-André-du-SeuilMireille Mistral, L’Industrie drapière dans la Vallée du Verdon (thèse de doctorat d’État en Sciences économiques, Académie d’Aix-en-Provence), Nice, , 231 p., p.118.
(du nom du principal village de Troins[38]), fusionne avec Méouilles. La nouvelle commune prend le nom de Saint-André-de-Méouilles.
C’est à Saint-André qu’a débuté l’essor de l’industrie textile dans la vallée du Verdon au XIXe siècle. La manufacture André Honnorat est la plus ancienne et sert de modèle aux autres[48]. Créée en 1819[49], elle produit 10 000 pièces de drap de laine en 1837[50]. Une autre fabrique ouvre en 1837 (créée par Jean-Baptiste Honnorat, homonyme du précédent)[50]. Ancien maquignon, occasionnellement contrebandier[51], il construit une vaste fabrique (vaste par rapport aux maisons plus anciennes), rectangulaire, à deux étages, bien éclairée de hautes fenêtres, où il installe ses machines, des cardeuses et des fileuses achetées à Lyon, puis revendues et remplacées par d’autres venant de Vienne. Ces machines sont actionnées par l’énergie hydraulique (la fabrique est construite près de l’Issole)[52]. Il rachète ensuite les foulons déjà existants sur la commune, ce qui lui permet de réaliser toutes les opérations de transformation de la laine[53]. La fabrique emploie jusqu’à 100 ouvriers. Elle ferme en 1886[53]. Son exemple est suivi dans toute la vallée, et par Simon à Saint-André même. En 1856, il y quatre fabriques à Saint-André employant 100 ouvriers[54], puis 200 en 1858[55]. Les effectifs employés déclinent ensuite : 142 en 1868, 84 en 1871, 100 en 1876 et 33 en 1879[56].
Les principales de la commune sont les fabriques Honnorat, Honnorat-Bongarçon et Arnaud (reconverties en logements)[57]. Elles ferment toutes à la Belle époque : la plus ancienne, Honnorat-Bongarçon, ferme en premier en 1886, la dernière, la fabrique Arnaud, en 1908[58].
Le chemin de fer (ligne de Nice à Digne) arrive à la gare de Saint-André-de-Méouilles le 15 mai 1892[59],[60]. La gare de Saint-André reste le terminus des trains venant de Digne jusqu’à l’inauguration de la totalité de la ligne du 5 au 7 août 1911 en présence de Victor Augagneur, ministre des Travaux Publics[60].
La commune est renommée Saint-André-les-Alpes en 1927[46].
En 1935 le champion cycliste Antonin Magne perdit le Tour de France au profit du Belge Romain Maes à la suite d'une crevaison provoquée par un tesson de bouteille dans la traversée de Saint-André-les-Alpes.
La commune a été décorée, le 11 novembre 1948, de la Croix de guerre 1939-1945[61].
En 1962, un hameau de forestage est créé pour accueillir des réfugiés harkis qui sont employés par les Eaux et Forêts[62].
En 1966, la commune de Courchons est rattachée à Saint-André.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1790 | 1791 | Henri Juglar | modéré | député à la Législative |
mai 1945 | Louis Bourrillon[63] | |||
avant 1968 | Léonce Raoust | UNR | Médecin | |
1983 (?) | mars 2008 | Jacques Boetti | RPR[64] puis UMP | Conseiller général |
mars 2008 | En cours (au 21 octobre 2014) |
Serge Prato[65],[66] | DVD | Professeur Président de la Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière (2017-2020) |
Saint-André-les-Alpes a fait partie, jusqu'en 2016, de la communauté de communes du Moyen Verdon, puis depuis le , de la communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière.
Une brigade de gendarmerie de proximité est implantée à Saint-André-les-Alpes[68].
En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[69] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 909 €[70].
La décharge publique, ouverte en 1970, est fermée en 1989 aux ordures ménagères. Située sur les bords de l’Issole, elle contient 30 000 m3 de déchets, qui ont subi un terrassement, puis été recouverts d’une couche imperméable en 2009 pour éviter les pollutions[71].
Saint-André-les-Alpes et La Mure-Argens partagent une même déchèterie[71].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[72]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[73].
En 2021, la commune comptait 1 023 habitants[Note 3], en évolution de +4,07 % par rapport à 2015 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2016 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 008 | 1 023 | - | - | - | - | - | - | - |
L’histoire démographique de Saint-André-les-Alpes, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure une seule génération à Saint-André, de 1846 à 1872. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de baisse de la population de longue durée. Cependant, et contrairement à de nombreuses communes du département, Saint-André n’accuse jamais la perte de plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1851[75]. Les minimums de population sont atteints dans l’entre-deux guerres mondiales. Depuis la fin des années 1960, la population oscille entre 800 et 1 000 habitants.
1315 | 1471 | |
---|---|---|
Saint-André | 29 | 20 |
Troins | 29 | |
Méouilles | 11 | 7 |
Courchons | 25 | 4 |
La commune dispose d'un cabinet médical[76] et d'une pharmacie[77].
Les hôpitaux, cliniques, professionnels de santé les plus proches[78] sont :
Comme de nombreuses communes du département, celles de Saint-André-de-Méouilles et de Courchons se dotent d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elles comptent chacune leur école dispensant une instruction primaire aux garçons, implantée au village chef-lieu [86] . À Courchons, aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[87], ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concerne Courchons[88]. Par contre, Saint-André applique la loi Falloux[87]>,[88]. Si Saint-André profite de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve, Courchons s’abstient[89], et ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Courchons sont scolarisées.
La commune dépend de l'académie d'Aix-Marseille[90]. Les élèves commencent leur scolarité à l'école primaire du village, qui accueille [91], puis au collège René Cassin de la commune[92].
Saint-André-les-Alpes est aujourd'hui dotée de deux établissements d’enseignement :
La commune dispose également d’une médiathèque municipale informatisée[96].
La paroisse catholique de Saint André les Alpes dépend du Diocèse de Digne, Riez et Sisteron[97],[98].
Le nombre d’exploitants installés sur la commune a augmenté dans les années 2000, passant de 4 à 7. Les exploitations sont tournées vers les grandes cultures et l'élevage[99]. Le domaine pastoral de l'ancienne commune de Courchons représente 392 ha, dont 100 ha privés. Il permet de faire pâturer 2 100 brebis sur la montagne de l'Aup. La commune a construit une cabane pastorale et un impluvium pour soutenir l'élevage ovin[100].
Un exploitant de la commune produit de la lavande[101].
Un marché paysan a lieu chaque semaine dans le centre-ville.
Quelques entreprises se sont implantées sur la zone artisanale, dont Stick'air, entreprise produisant des enseignes et des lettrages adhésifs, qui emploie 15 salariés[102].
Saint-André-les-Alpes fonde une grande part de son activité sur le tourisme, principalement estival : campings (2 en 2008), hôtels (5 en 2008), quelques restaurants. Depuis les années 1980, le vol libre en deltaplane et parapente anime le ciel du village, grâce à l'organisation de compétitions nationales et internationales. Le site de départ du Chalvet est mondialement réputé et de nombreux records ont été battus de ce départ.
Les métiers de bouche et les commerces touristiques sont représentés dans le vieux village.
Blason | ||
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Détails | ||
Alias |
D'azur à un château d'or et un chef d'argent, chargé du mot COURCHONS de sable[130]. Courchons (ancienne commune) |
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D'or à un sureau de sinople fleuri d'argent[130]. Méouilles (ancienne commune) |
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D'azur à une fasce d'argent chargée du mot TROINS de sable[130]. Troins (ancienne commune) |
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