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Cet article présente l'histoire, les caractéristiques et les événements significatifs ayant marqué le réseau routier du département des Deux-Sèvres en France.
Réseau routier des Deux-Sèvres | |
Carte du réseau routier national (autoroutes et routes nationales) dans le département des Deux-Sèvres | |
Géographie | |
---|---|
Pays | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Deux-Sèvres |
Superficie | 5 999 km2 |
Population | 374 587 hab. (2021) |
Caractéristiques générales | |
Longueur totale | 13 997 km (2017) [1] |
Densité de réseau | 2.3 km/km2 |
Densité de réseau 2 | 37 km/1 000 hab. |
Consistance | |
Autoroutes | 84 km (2017) |
Routes nationales | 108 km (2017) |
Routes départementales | 4 001 km (2017) |
Voies communales | 9 804 km (2017) |
Accidentalité routière | |
Nombre d'accidents | 214 (2017) [2] ,[a] |
dont mortels | 28 (2017) |
Tués | 28 (2017) -24 % (2017/2010) (France : - 14 %) |
Blessés hospitalisés | 199 (2017) |
Blessés légers | 81 (2017) |
Au , la longueur totale du réseau routier du département des Deux-Sèvres est de 13 997 kilomètres, se répartissant en 84 kilomètres d'autoroutes, 108 kilomètres de routes nationales, 4 001 kilomètres de routes départementales et 9 804 kilomètres de voies communales.
De 1750 à 1784, l’ensemble du réseau routier est pour la première fois cartographié à grande échelle (au 86400e) et de manière complète par Cassini de Thury[3], à la demande de Louis XV. Ces cartes sont d’une grande richesse toponymique, mais d’une grande pauvreté quant à la figuration du relief et de l’altimétrie. De même les chemins secondaires sont rarement représentés, du fait d’une part de leur état médiocre, d’autre part de leur faible importance économique.
L’Atlas national illustré réalisé par Victor Levasseur[4] est un précieux témoignage du XIXe siècle, les cartes coloriées à la main sont entourées de gravures indiquant statistiques, notes historiques et illustrations caractéristiques des départements. Sur ces cartes sont représentées les routes, voies ferrées et voies d'eau. Par ailleurs, les départements sont divisés en arrondissements, cantons et communes.
Devant l'état très dégradé du réseau routier au lendemain de la Première Guerre mondiale et l'explosion de l'industrie automobile, l'État, constatant l'incapacité des collectivités territoriales à remettre en état le réseau routier pour répondre aux attentes des usagers, décide d'en prendre en charge une partie. L'article 146 de la loi de finances du prévoit ainsi le classement d'une longueur de l'ordre de 40 000 kilomètres de routes départementales dans le domaine public routier national[5].
En ce qui concerne le département des Deux-Sèvres, ce classement devient effectif à la suite du décret du [6].
En 1972, un mouvement inverse est décidé par l'État. La loi de finances du prévoit le transfert dans la voirie départementale de près de 53 000 kilomètres de routes nationales[7]. Le but poursuivi est[8] :
Le transfert s'est opéré par vagues et par l'intermédiaire de plusieurs décrets publiés au Journal officiel. Après concertation, la très grande majorité des départements a accepté le transfert qui s'est opéré dès 1972. En ce qui concerne le département des Deux-Sèvres, le transfert est acté avec un arrêté interministériel publié au journal officiel le [9].
Une nouvelle vague de transferts de routes nationales vers les départements intervient avec la loi du relative aux libertés et responsabilités locales, un des actes législatifs entrant dans le cadre des actes II de la décentralisation où un grand nombre de compétences de l'État ont été transférées aux collectivités locales. Dans le domaine des transports, certaines parties des routes nationales sont transférées aux départements et, pour une infime partie, aux communes (les routes n'assurant des liaisons d'intérêt départemental)[10].
Le décret en Conseil d’État définissant le domaine routier national[11] prévoit ainsi que l’État conserve la propriété de 8 000 kilomètres d’autoroutes concédées et de 11 800 kilomètres de routes nationales et autoroutes non concédées et qu'il cède aux départements un réseau de 18 000 kilomètres[12].
Dans le département des Deux-Sèvres, le transfert est décidé par arrêté préfectoral signé le [13]. 87 kilomètres de routes nationales sont déclassées. La longueur du réseau routier national dans le département passe ainsi de 196 kilomètres en 2004 à 109 en 2006 pendant que celle du réseau départemental s'accroît de 3 758 à 3 871 kilomètres.
Le réseau routier comprend cinq catégories de voies : les autoroutes et routes nationales appartenant au domaine public routier national et gérées par l'État[14], les routes départementales appartenant au domaine public routier départemental et gérées par le Conseil général des Deux-Sèvres[15] et les voies communales[16] et chemins ruraux[17] appartenant respectivement aux domaines public et privé des communes et gérées par les municipalités. Le linéaire de routes par catégories peut évoluer avec la création de routes nouvelles ou par transferts de domanialité entre catégories par classement ou déclassement, lorsque les fonctionnalités de la route ne correspondent plus à celle attendues d'une route de la catégorie dans laquelle elle est classée. Ces transferts peuvent aussi résulter d'une démarche globale de transfert de compétences d'une collectivité vers une autre.
Au , la longueur totale du réseau routier du département des Deux-Sèvres est de 12 941 kilomètres, se répartissant en 84 kilomètres d'autoroutes, 108 kilomètres de routes nationales, 3 952 kilomètres de routes départementales et 8 797 kilomètres de voies communales. Il occupe ainsi le 26e rang au niveau national sur les 96 départements métropolitains quant à sa longueur et le 34e quant à sa densité avec 2,2 kilomètres par km2 de territoire[18].
Trois grandes réformes ont contribué à faire évoluer notablement cette répartition : 1930, 1972 et 2005.
L'évolution du réseau routier entre 2002 et 2017 est présentée dans le tableau ci-après.
2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Autoroutes | 87 | 87 | 84 | 84 | 84 | 84 | 84 | 84 | 84 | 84 | 84 | 84 | 84 | 84 | 84 | 84 |
Routes nationales | 199 | 199 | 196 | 109 | 109 | 109 | 109 | 109 | 108 | 108 | 108 | 108 | 108 | 108 | 108 | 108 |
Routes départementales | 3 758 | 3 758 | 3 758 | 3 761 | 3 871 | 3 871 | 3 878 | 3 878 | 3 928 | 3 952 | 3 963 | 3 994 | 3 994 | 3 994 | 3 994 | 4 001 |
Voies communales | 8 042 | 8 127 | 8 228 | 8 236 | 8 274 | 8 317 | 8 317 | 8 539 | 8 797 | 8 797 | 9 261 | 9 360 | 9 360 | 9 560 | 9 748 | 9 804 |
TOTAL | 12 086 | 12 171 | 12 266 | 12 190 | 12 338 | 12 381 | 12 388 | 12 610 | 12 917 | 12 941 | 13 416 | 13 546 | 13 546 | 13 746 | 13 934 | 13 997 |
La gestion du patrimoine routier couvre les tâches d’entretien, de mise à niveau et d’exploitation. Plusieurs gestionnaires interviennent dans le département des Deux-Sèvres selon la domanialité des voies.
Cette section a pour objet de recenser les événements marquants concernant le domaine de la Route dans le département des Deux-Sèvres depuis 1990. Seront ainsi citées les déclarations d’utilité publique, les débuts de travaux et les mises en service. Seuls les ouvrages les plus importants soit par leur coût soit par leur impact (déviation de bourgs) seront pris en compte. De même il est souhaitable de ne pas recenser les projets qui n’ont pas encore fait l’objet d’une déclaration d’utilité publique.
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