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historien canadien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Réginald Hamel (né le à Frampton[1] - mort le à Montréal[2]) est un professeur québécois et historien de la littérature de langue française.
Naissance |
Frampton, Canada |
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Décès |
Montréal |
Activité principale |
Professeur chercheur, historien de la littérature de langue française |
Distinctions |
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Langue d’écriture | français ; et anglais, hébreu, chinois |
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Genres |
essais : anthologies, bibliographies, dictionnaires et éditions critiques |
Œuvres principales
Professeur à l'Université de Montréal à partir de 1964, il fonde la même année le Centre de documentation sur la littérature canadienne-française[3],[4]. Il a formé toute une génération d'enseignants et de littérateurs.
Natif de Frampton, dans la Beauce québécoise, Réginald Hamel entre à l'école à l'âge de 4 ans, faisant ses études primaires et secondaires (1935-1943) au collège de Sainte-Marie de Beauce, puis son cours commercial au collège de Lévis (1943-1946).
Et, comme il « manifeste très tôt un esprit encyclopédique et une curiosité de touche-à-tout »[3], il entreprend ensuite des études classiques (latin, grec ancien…) au collège Saint-Laurent (1946-1951), qu'il termine à l'Université d'Ottawa (1956) pour ensuite y obtenir sa maîtrise ès arts, en 1961[3], avec un mémoire portant sur l'œuvre du poète Charles Gill (1871-1918).
Entretemps, Réginald Hamel entre dans l'armée, comme officier d'artillerie[3]. Il explore l'Arctique, les Territoires du Nord-Ouest, le Groenland, l'Alaska[3].
Il poursuit des études en anthropologie à l'Université du Michigan.
Doté d'une oreille absolue[5], il aurait aussi pu faire carrière comme musicien.
Finalement, Réginald Hamel obtient un doctorat en littérature, à l'Université de Montréal, en y soutenant une thèse (1971) sur Gaëtane de Montreuil (1867-1951), épouse de Gill et première femme journaliste au Québec[3].
Anthropologue, archéologue, globe trotter[3], il devient, à Ottawa (Ontario), conseiller technique au Musée national du Canada[3] (aujourd'hui, Musée canadien de l'histoire), puis conservateur du Musée historique des Archives nationales (1958)[3].
Il enseigne à la Faculté des arts de l'Université d'Ottawa, en 1961. Il est secrétaire du ministre des Transports du Canada, à Ottawa, en 1962.
De 1964 à 1994, il est professeur à l'Université de Montréal, au Département d'études françaises.
Il fonde et dirige le Centre de documentation des lettres canadiennes-françaises (1964-1969). Il est aussi professeur ou conférencier invité dans plusieurs universités : Université du Maine, Université Lakehead (à Thunder Bay, en Ontario), Université de Birmingham, la Sorbonne, l'Université de Tel Aviv, et jusque même en Chine[3].
Il fonde et dirige les Cahiers bibliographiques des lettres québécoises (1966-1969).
Il maîtrise plusieurs langues. « Ses innombrables articles en français, anglais, hébreu, chinois, ses insatiables activités de bibliographe, d'historien de la littérature et d'essayiste font de lui l'un des plus grands chercheurs actuels en littérature québécoise et francophone[3] ».
À la télévision de Radio-Canada, il anime la chronique « L'Heure de pointe », en 1977. À la télévision universitaire de l'Université de Montréal, il est intervieweur à « Tour à tour », depuis 1986.
Hamel s'intéresse beaucoup à la littérature québécoise de la Révolution tranquille (Marcel Dubé, Gérard Bessette, Claire Martin, Marie-Claire Blais) et il en conserve plusieurs conférences littéraires.
Spécialiste de la Louisiane, il publie La Louisiane créole littéraire, politique et sociale en 1977 et 1984.
Il publie des ouvrages sur l'École littéraire de Montréal, et il est l'auteur du Dictionnaire des poètes d’ici de 1606 à nos jours avec Marc-Aimé Guérin. Il publie également dans plusieurs revues et périodiques littéraires. Il est l'auteur d'environ 72 ouvrages[6] : anthologies, bibliographies, dictionnaires et éditions critiques[7].
« Reconnu comme l'un des 30 spécialistes mondiaux de l'œuvre d'Alexandre Dumas, M. Hamel a été personnellement convié par le président de la République française, Jacques Chirac, à assister au transfert des cendres de l'écrivain au Panthéon le [3],[7]. »
Retraité depuis 1994[8], malade depuis au moins 2008[9], Réginald Hamel meurt à Montréal, à l'âge de 79 ans, le [6],[4],[2].
Gaëtan Dostie, pour souligner l'unité, le gigantisme, l'importance et l'unicité de l'œuvre, de la carrière et de la vie de son infatigable et singulier ami, à la formation et aux goûts et passions pas toujours orthodoxes, d'allure hétéroclites, présente Réginald Hamel, dont la « passion démesurée pour le Québec à naître est à la mesure du travailleur gargantuesque qu'il fut », comme un « motard littéraire, archéologue des archives, amateur de sensations fortes »[4].
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