![cover image](https://wikiwandv2-19431.kxcdn.com/_next/image?url=https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a9/Mali_Azawad_rebellion_fr.svg/langfr-640px-Mali_Azawad_rebellion_fr.svg.png&w=640&q=50)
Rébellion touarègue de 2012
De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Pour les articles homonymes, voir Rébellion touarègue.
L'insurrection malienne de 2012 (aussi désignée sous le nom de rébellion touarègue ou soulèvement touareg de 2012) ou guerre de l'Azawad est un conflit armé qui, au nord du Mali, oppose l'armée malienne aux rebelles touaregs du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) et au mouvement salafiste Ansar Dine, alliés à d'autres mouvements islamistes. Elle a été déclenchée le avec l'attaque de camps militaires maliens dans le nord du pays par des combattants du MNLA, et déclenche la guerre du Mali.
Date | - |
---|---|
Lieu | Mali, principalement sa partie nord (zone dénommée Azawad par les indépendantistes). |
Issue |
Victoire des rebelles
|
![]() |
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
![]()
![]() (Président de la République du Mali) |
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
![]() 7 000–7 800 militaires, 4 800 paramilitaires, 3 000 miliciens |
![]() 3 000 à 10 000[3] combattants ![]() Ansar Dine : 5 000 à 10 000 combattants[4] AQMI : 500 combattants[4] ![]() ~ 500 combattants[5] |
![]() 133 morts[6] 79 prisonniers (par le MNLA)[7],[8] 169 prisonniers (par Ansar Dine, relâchés le 14 avril)[9],[10],[11] |
inconnues |
Déplacés: ~100 000 réfugiés à l'étranger
100 000+ déplacés internes
Total: 200 000+
Batailles
Conflit des bérets verts et des bérets rouges
Conflit entre les islamistes et le MNLA
- Konna
- Gao (bombardement)
- Diabaly
- Gao (2e)
- Gao (3e)
- Gao (4e)
- In Khalil
- Tigharghâr
- Timétrine
- Imenas
- Tin Keraten
- In Zekouan et Teurteli
- Tombouctou (2e)
- Gao (5e)
- Teghboubinene et In Arab
- Tombouctou (3e)
- 1re Ber
- Anéfis (1re)
- Anéfis (2e)
- Bordj Badji Mokhtar et In Farah
- Fooïta
- Douaya
- Amazragane
- Tin-Hama (2e)
- Araouane
- Kondaoui
- Tamkoutat
- Ametettaï (bombardement)
- Dayet en Maharat
- Inabohane-Ebahlal
- Kidal (2e)
- Kidal (3e)
- Anéfis (3e)
- Tabankort (1re)
- Indelimane (2e)
- N'Tillit
- Ametettaï
- Tabankort (2e)
- Nampala (1er)
- Ténenkou (1er)
- Tabankort (3e)
- Tabrichat
- Abeïbara
- 1re Léré
- Ténenkou (2e)
- Tin Telout
- Koba
- Nara
- Takoumbaout
- Sama
- Gourma-Rharous (1er)
- Sévaré
- Anéfis (4e)
- Inafarak
- Tiébanda
- Talahandak (1re)
- Wanna
- Aguel'hoc (2e)
- Sévaré
- Nampala (2e)
- Kidal (4e)
- Goumakoura (2e)
- Kazay-Kazay
- Boulikessi (1re)
- Gourma-Rharous (2e)
- Foulsaré
- Dogofry (1re)
- Serma (1re)
- Tikerefinadji
- Bintagoungou
- Inkadogotane
- Djebok
- Takellote
- Touzik
- Adjlal
- Tombouctou (4e)
- Tin Biden
- Indelimane (3e)
- Youwarou
- Soumpi
- Inaghalawass
- Akabar
- Tombouctou (5e)
- Tina
- Aklaz et Awkassa
- Talataye (1re)
- Boni (1re)
- Inabelbel
- Inghalamane
- Tintihidjrene
- Soumouni
- Dogofry (2e)
- Ndaki
- 2e Ber
- Farimaké
- Abanguilou
- Serma (2e)
- Aguel'hoc (3e)
- Elakla
- Dialloubé
- 1re Dioura
- Tiésaba-Bourgou
- Guiré
- Aconit
- Fafa
- Boulikessi (2e)
- Indelimane (4e)
- Bourgou IV
- Tabankort
- Eranga
- Wagadou
- Sokolo
- Tarkint
- 1re Bamba
- Talahandak (2e)
- Bouka Weré
- Sokoura
- Boulikessi (3e)
- Niaki
- Éclipse
- Boulikessi (4e)
- Boni (2e)
- Tessit (2e)
- Aguel'hoc (4e)
- Nokara
- Dangarous
- Bodio
- Mondoro
- Région de Ménaka
- Andéramboukane (2e)
- Tessit (3e)
- Talataye (2e)
- Tadjalalt et de Haroum
- Diafarabé et Koumara
- 3e Ber
- Le Tombouctou et Bamba
- Bourem
- 2e Léré
- 2e Dioura
- 2e Bamba
- Taoussa
- Région de Kidal
- 5e Kidal
- Niafunké
- Labbezanga
- Farabougou
- Dinangourou
- Kwala
- Mourdiah
Coordonnées | 12° 39′ 00″ nord, 8° 00′ 00″ ouest |
---|
Le MNLA revendique l'autodétermination et l'indépendance de l'Azawad qui correspond aux trois régions maliennes de Kidal, Tombouctou et Gao. Le gouvernement malien refuse ces revendications, défendant l'intégrité du territoire malien. Le mouvement Ansar Dine de l'ancien combattant touareg Iyad ag Ghali défend lui l'instauration d'un État islamique avec l'application de la charia.
Ce conflit s'inscrit dans une série de conflits généralement appelés « conflits touaregs », ou « rébellion touareg », bien que le MNLA démente tout caractère ethnique. La guerre engendre des conséquences néfastes pour les populations de ces régions dont une partie se réfugie dans les pays voisins (Mauritanie, Algérie, Niger et Burkina Faso) ou au sud du Mali, avec d'autres conséquences pour les habitants déjà confrontés à des difficultés alimentaires.
La branche sahélienne d'Al-Qaïda AQMI joue également un rôle important dans l'insurrection malienne, dans le contexte de la guerre du Sahel. Leurs intérêts convergents amènent Ansar Dine à rencontrer ses principaux dirigeants en mai 2012 à Tombouctou. Par la suite, les islamistes parviennent à repousser les rebelles touaregs des principales villes de l'Azawad pour mettre en place la loi islamique.
L'ambition de djihadistes de vouloir poursuivre leur offensive vers le Sud du Mali et notamment la capitale, Bamako, entraîne, dès janvier 2013, l'intervention militaire de la France aux côtés des forces gouvernementales malienne, avec le déclenchement de l'opération Serval, dont l'objectif est non seulement de stopper l'avancée en direction de Bamako des forces islamistes, de sécuriser Bamako, mais aussi de permettre au Mali de recouvrer son intégrité territoriale, par la reconquête du Nord[12].