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forces armées du Mali De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Les Forces armées maliennes (FAMa)[3] sont responsables de la défense de l'intégrité territoriale et de la souveraineté du Mali.
Forces armées maliennes FAMa | |
Emblème des FAMa | |
Fondation | 1er octobre 1960 |
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Branches | Armée de terre Armée de l'air du Mali Garde nationale du Mali Gendarmerie nationale malienne |
Main-d'œuvre | |
Actifs | ~ 34 000 hommes + 6 000 gendarmes (2022)[1] |
Budgets | |
Budget | ~ 200 millions d'euros (2019)[2] |
Industrie | |
Fournisseurs étrangers | Russie Chine France Turquie Bulgarie Ukraine |
Articles annexes | |
Histoire | Rébellions touarègues Guerre de la Bande d'Agacher Guerre du Mali |
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Fondées le après l'indépendance du pays vis-à-vis de la France, elles comprennent plus de 13 000 hommes[4]. Elles se composent d'une armée de terre, une armée de l'air, une garde nationale ainsi que d'une Gendarmerie.
Les forces armées maliennes ont participé à des missions de maintien de la paix en République démocratique du Congo (ONUC en 1960-1964 et MONUC depuis 1999), au Liberia en 1990, en Sierra Leone en 1997 et Centrafrique en 2000.
La guerre de la Bande d'Agacher, également connue sous le terme de Guerre de Noël, est un conflit de frontière entre le Mali et le Burkina Faso en 1985 autour de la bande d’Agacher, une bande de terre semi-désertique de 160 kilomètres de long et de 30 kilomètres de large se trouvant entre le nord du Burkina Faso et l'est du Mali, et réputée receler du gaz naturel et des ressources minières. Commandant Thomas Sankare : 4 600 hommes, pertes 141 morts et 257 blessés côté Burkina Faso. Commandant Moussa Traoré: 7 600 hommes, pertes 38 morts et 17 blessés côté Mali.
Durant les années 2000 et au début des années 2010, des militaires maliens sont entraînés par des instructeurs américains dans le cadre de l'opération Enduring Freedom - Trans Sahara. L'armée malienne a souffert de l'intégration des rebelles touarègues dans l'armée régulière à la suite d'un accord conclu en 1992 entre le gouvernement et les groupes rebelles[5].
Entre janvier et avril 2012, l'armée malienne subit une série de revers aboutissant à la partition de facto du pays.
En décembre 2012, l'Union européenne décide d'apporter son aide à l'armée malienne à travers la mission de formation de l'Union européenne au Mali.
Le 11 janvier 2013, la France déclenche l'opération Serval en riposte à une offensive vers le Sud de djihadistes venus du Nord du Mali, que l'armée malienne n'a pas réussi à contrer. L'intervention militaire au Mali est une opération militaire multinationale qui se déroule depuis le 11 janvier 2013, dont l'objectif est la mise en œuvre de la résolution 2085 du Conseil de sécurité des Nations unies.
Début février 2013, les effectifs sont estimés par le ministre des affaires étrangères malien Tiéman Hubert Coulibaly à moins de 3 000 militaires opérationnels sur un effectif théorique de 14 000 hommes[6].
La mission de formation est lancée le 18 février 2013 et présentée à Bamako le 20 février. Plus de 500 militaires, dont 200 formateurs européens arrivent au Mali pour donner des cours aux militaires maliens à partir du 2 avril 2013. Quatre bataillons de 700 hommes doivent être formés chaque année[7]. La mission de formation est basée à l'école militaire interarmes à Koulikoro.
Plusieurs militaires maliens et officiers des autres corps de défense sont formés par la Turquie, conformément à un accord de coopération qui lie les deux pays. En 2016, la Turquie avait d’ailleurs décidé d’étendre son programme de formation en Afrique[8].
Le commandant en chef des armées est le président de la République (Assimi Goita), assisté du ministre de la Défense, le chef d'état-major est le général Oumar Diarra.
L'administration centrale du Ministère de la défense se compose de :
Le 30 octobre 2019, la MINUSMA dans le cadre de la poursuite de sa mission de soutien au Mali a remis officiellement deux infrastructures rénovées aux Forces armées maliennes. Les travaux de rénovation ont concerné un bâtiment, des sanitaires au camp Hamadoun Bocary Barry et de 2 salles d’hospitalisation, d’un bureau et de sanitaires à la Base Aérienne 102 pour un coût total de 47 524 520 F CFA.
Dans les années 1990, les armes, blindés et véhicules de l'armée malienne étaient d'origine française (abandonnés puis offerts par l'Armée française) ou russe (livrées à partir des années 1960). La loi d’orientation et de programmation militaire a permis à l’armée de se doter de nouveaux équipements motorisés, aériens et même d’habillements et autres. Cette loi a permis un investissement de 1230, 563 milliards de F CFA sur la période 2015-2019. Cette somme devait également permettre le recrutement et la mise à niveau du personnel militaire. Durant la même période, de nombreux équipements ont été offerts par la France, le Qatar, les Émirats Arabes Unis, l'Union européenne et l'Allemagne. L'inventaire des équipements des Forces armées maliennes est difficile[9] et provient de plusieurs sources. Ainsi sont en service les modèles suivants :
La disponibilité des chars est très faible. En 2012, les principaux moyens utilisés sont des véhicules utilitaires tout terrain 4x4 - en majorité des Toyota Hilux et Land Cruiser série 7 - dont 142 commandés en Algérie en 2012. Plusieurs de ces derniers, transformés en pick-up armés, sont équipés de mitrailleuses de DShK de calibre 12,7 × 108 mm ou KPV de calibre 14,5 × 114 mm au lieu des SMB de calibre 7,62 × 54 mm R précédemment utilisés[11].
La Garde nationale du Mali est une des composantes des Forces armées maliennes. Placée sous l’autorité du ministère de la défense, elle est mise à disposition du ministre chargé de la sécurité.
La Gendarmerie malienne comprenait, en 2010, 4 646 gendarmes, sous-officiers et officiers.
Plusieurs écoles relèvent des forces armées maliennes[réf. nécessaire] :
Le Groupe autodéfense touareg Imghad et alliés (GATIA) a été créé en 2014 et est composé de combattants touaregs loyal au Mali et opposé aux indépendantistes et aux djihadistes[26]. En 2020, le GATIA forment avec les ex-rebelles de la CMA le cadre stratégique permanent (CSP).
Par une ordonnance du 9 mars 2005[27], le musée des Armées a été créé avec pour mission d'assurer la collecte, la conservation ainsi que la présentation au public du patrimoine historique et contemporain des armées maliennes[28]. Situé sur la base aérienne 100 à Bamako, il est accessible par l'avenue Kwame Nkrumah.
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