Major-général Jean Bosco Kazura (du au ) Général de division Oumar Bikimo (intérim) (du au ) Major-général Michael Lollesgaard(de) (du au ) Général-major Jean-Paul Deconinck(en) (depuis le )
Le , le Conseil de sécurité des Nations unies prolonge jusqu'au , le mandat de la mission de l'ONU au Mali (Minusma) en lui assignant comme priorités de faciliter un règlement politique et d'étendre sa présence dans le nord du pays[4].
Le , le Conseil de sécurité des Nations unies prolonge jusqu'au , le mandat de la mission de l'ONU au Mali (Minusma) en lui assignant comme priorité de soutenir la mise en œuvre de l’accord de paix signé le , à la fois sur le plan politique et sécuritaire, grâce aux dix mille casques bleus déployés au Mali.
Le , le Conseil de sécurité des Nations unies prolonge jusqu'au , le mandat de la mission de l'ONU au Mali (Minusma) en lui assignant comme priorité stratégique d'aider le gouvernement malien à appliquer l'accord de paix conclu il y a un an avec des groupes armés du Nord, à rétablir son autorité sur le nord et le centre du pays, et à organiser des élections crédibles[5].
Le , le Conseil de sécurité des Nations unies prolonge jusqu'au , le mandat de la mission de l'ONU au Mali (Minusma)[6].
Le , le Conseil de sécurité a approuvé à l'unanimité la résolution 2423(nl), renouvelant le mandat de la MINUSMA jusqu'au [7].
Le , le Conseil de sécurité a approuvé à l'unanimité la résolution 2480, reconduisant le mandat de la MINUSMA pour une année supplémentaire[8].
Dans sa résolution 2584 (2021), le Conseil de sécurité a prorogé jusqu’au 30 juin 2022 le mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA)[9]. Son rôle est critiqué par les nouvelles autorités militaires issues du coup d'État de 2021.
En juin 2022, le mandat de la mission onusienne est prorogé pour une année supplémentaire[10].
Au , la mission engage 6 010 personnels (5 201 militaires et 809 policiers provenant de trente pays). Son budget approuvé, sur la période du au , est de 366 774 500dollars[21]:
Tchad (1 252, dont 1 242 militaires)
Togo (1 091, dont 939 militaires)
Niger (862, dont 859)
Sénégal (796, dont 510 militaires et 280 policiers d'unités constituées)
Burkina Faso (680, dont 670 militaires)
Bénin (309, dont 305 militaires)
Nigeria (261, dont 115 militaires et 140 policiers d'unités constituées)
Bangladesh (182)
Guinée (152)
Côte d'Ivoire (133)
Ghana (128)
Tunisie (75)
Allemagne (60)
Liberia (48)
France (17, 13 militaires et 4 policiers), ne sont pas compris dans les 3 200 militaires de l'opération Serval, ni les 5 000 militaires de l'opération Barkhane
En , la MINUSMA compte six mille trois cents hommes sur douze mille prévus à la fin de l'année. Le , Bert Koenders, représentant spécial, réclame le déploiement «de façon urgente, de nouveaux moyens de transport, des hélicoptères et des bataillons supplémentaires sur le terrain»[22].
Mais en , les forces de la MINUSMA au Mali ne sont plus que de 5 539 hommes. Seuls la Chine et les Pays-Bas envoient des renforts avec respectivement 395 et 380 militaires avec 4 hélicoptères de combat AH-64 Apache[23]. En février, le Cambodge envoie un contingent de 309 hommes[24],[25].
Au , les effectifs de la MINUSMA au Mali sont de 9 300 militaires et policiers, dont 1 211 Tchadiens et 868 Nigériens[26].
Les effectifs déployés au sont de 10 375 personnes au total réparti ainsi:
9 321 membres du personnel en uniforme, dont
8 311 militaires
1 010 policiers
943 membres du personnel civil, dont
504 membres du personnel civil international
439 membres du personnel civil local
111 volontaires des Nations unies
La Suède déploie de son côté 250 soldats en [27],[28].
D' à , l'Indonésie a détaché 3 hélicoptères Mil Mi-17 et cent quarante hommes et femmes de son armée pour assurer des opérations de transport et de reconnaissance à Tombouctou[29].
Le , l'armée ivoirienne annonce le déploiement pour la première fois d'une unité combattante de cent cinquante hommes[30].
Le , 639 soldatsallemands sont déployés à Gao avec des drones et des hélicoptères[31]. Au 1er, près d'un millier de militaires allemands sont présents au Mali[31].
Le , environ 280 soldats canadiens sont arrives à Gao. Le personnel est membre d'une force opérationnelle aérienne qui comprend cinq griffons CH-146 et de trois Chinook CH-47F.
Au , les effectifs de la mission étaient de 16 453 personnes, dont 12 644 militaires, 1 734 policiers, 454 officiers d'État Major, 1 421 civils, 39 experts spéciaux et 161 volontaires[33].
Voici les dix principaux pays qui contribuent à l'effectif du contingent militaire:
Le Commandant de la Force de la MINUSMA, Cornelis Johannes Matthijssen, général de corps d’armée des Pays-Bas, a été nommé par le Secrétaire général des Nations unies António Guterres, le 16 novembre 2021, et a officiellement pris ses fonctions le 14 janvier 2022[34]. Il succède au général suédois Dennis Gyllensporre qui officiait à ce poste depuis 2018[35].
Le poste de représentant spécial adjoint du secrétaire général, coordonnateur résident des Nations unies, coordonnateur humanitaire et représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), est tenu par l'AméricainDavid Gressly(en)[40].
Le général rwandais Jean Bosco Kazura est choisi comme commandant des forces militaires de la MINUSMA. Bilingue français-anglais, il a déjà participé à des missions de maintien de la paix[19],[41]. Son pays, le Rwanda, est membre du Conseil de sécurité du au . Il quitte le commandement le [42].
Le major-général danois Michael Lollesgaard(de) prend ses fonctions à la tête de la force de la MINUSMA le [45]. Le , le général belgeJean-Paul Deconinck(en) lui succède[46]. Le , c'est le général de corps d’armée Dennis Gyllensporre(de), de Suède, qui est nommé[47].
Un Français, le général de brigadeChristian Thiébault, ancien chef de corps du 4e Régiment étranger, est nommé chef d'état-major de la MINUSMA en [48]. Le général de brigade Hervé Gomart lui succède en [49]. Le général de division Michael Lollesgaard, du Danemark lui succède en 2016, suivi par le général de division belge Jean-Paul Deconinck en [50]. Le Général de brigade François-Marie Gougeon est le nouveau chef de l’état-major à compter du [51].
Le 28 février 2023, la composition de l’encadrement de la mission est la suivante:
représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Mali et chef de la Minusma: M. El-Ghassime Wane (Mauritanie)[52];
représentante spéciale adjointe, chargée des affaires politiques au sein de la Minusma: Mme Daniela Kroslak (Allemagne)[53];
représentant spécial adjoint, coordonnateur humanitaire, coordonnateur résident du système des Nations unies au Mali: M. Alain Noudehou (Bénin)[54];
commandant de la Force des Nations unies au Mali: général de division Mamadou Gaye (Sénégal)[55];
commissaire de la police des Nations unies au Mali: générale de division Bettina Patricia Boughani (France)[56].
Au total, la MINUSMA déplore la mort de 311 casques bleus entre 2013 et 2023[57]. Les pertes par nationalités sont les suivantes[58]:
Le , trois soldats tchadiens sont blessés par une mine près d'Aguel'hoc[64].
Le , deux soldats burkinabè sont tués et quatre autres blessés à Ber, par l'explosion d'un pick-up conduit par deux kamikazes[67],[62].
Le , quatre sous-traitants maliens travaillant pour la MINUSMA sont blessés par l'explosion d'une mine près d'Aguel'hoc[64].
Le , quatre soldats tchadiens sont tués et 15 autres blessés à une trentaine de kilomètres au nord de Kidal par l'explosion d'une mine[68],[62].
Le , un véhicule saute sur une mine près d'Aguel'hoc, un soldat tchadien est tué et quatre autres sont blessés[69],[70],[62].
Le , cinq soldats tchadiens sont tués et trois blessés par un engin explosif entre Aguel'hoc et Tessalit[71],[62].
Le , neuf casques bleus nigériens sont tués dans une embuscade tendue par deux djihadistes équipés de lance-roquettes RPG-7 près d'Idelimane, entre Ansongo et Ménaka[72],[62].
Le , un casque bleu sénégalais est tué et un autre blessé à Kidal par des tirs de roquettes contre la caserne de la MINUSMA[73],[62].
Le , un casque bleu tchadien est tué et par une mine près d'Aguel'hoc[74].
Le , un véhicule de la MINUSMA saute sur une mine entre Ansongo et Ménaka, six soldats nigériens sont blessés, dont trois gravement[75]. Cette attaque est revendiquée par al-Mourabitoune[76].
Le , sept soldats sénégalais sont blessés par un engin explosif à Kidal, près de l'aéroport[77].
Le , un soldat tchadien tué et un autre blessé dans une attaque à Kidal[78],[79].
Le , un soldat tchadien tué et huit blessés par des tirs de roquettes sur la caserne de Kidal[81],[62].
Le , un hélicoptère Apachenéerlandais s'écrase accidentellement au nord de Gao, les deux pilotes sont tués[82],[83].
Le , à Ansongo, l'explosion d'un véhicule piégé conduit par un kamikaze blesse neuf casques bleus nigériens, dont deux sérieusement, tue trois civils et en blesse sept autres[84].
Le , à une vingtaine de kilomètres de Gao, un convoi de la MINUSMA est arrêté par deux djihadistes à motos, deux chauffeurs civils sont exécutés sommairement, les autres parviennent à s'enfuir, l'un d'eux est blessé[85].
Le , un autre chauffeur d'un nouveau convoi civil est assassiné près de Gao[86].
Le , pour la première fois à Bamako la MINUSMA est la cible d'une attaque meurtrière; des hommes armés ouvrent le feu sur des casques bleus bangladais, l'un d'eux est tué, un autre blessé[87],[88],[89]. L'attaque est revendiquée en juillet par Ansar Dine[90]
Le , six casques bleus du Burkina Faso sont tués et cinq blessés dans une embuscade tendue par AQMI entre Goundam et Tombouctou[91].
Le , le camp de la MINUSMA à Kidal est frappé par des tirs de mortiers, deux casques bleus guinéens sont tués, ainsi qu'un civil contractuel, et 14 à 20personnes blessées[92],[93].
Le , une pluie de roquettes s'abat sur le camp de la MINUSMA à Kidal et un véhicule kamikaze se fait exploser, six soldats guinéens sont tués et environ 30 autres casques bleus sont blessés, l'attaque est revendiquée par Ansar Dine[94]
Le , à Kidal, un soldat tchadien ouvre le feu et tue un commandant et un médecin militaire après avoir essuyé une remontrance de ces derniers pour cause d'ivresse[95],[96].
Le , à Tessalit, un soldat tchadien tue deux de ses officiers et en blesse un autre après une dispute portant sur les salaires[96],[97],[98].
Le , à Bamako, deux casques bleus sont tués et quatre blessés par une tornade[99].
Le , près d'Aguel'hoc, six casques bleus tchadiens sont tués (cinq le jour même puis un succombant à ses blessures) et trois blessés dans une embuscade[100],[101].
Dans la nuit du au , une attaque menée par la katiba Al-Mourabitoune d'AQMI vise le camp de la MINUSMA à Gao et le service de lutte antimines à Gao, un casque bleu chinois et un employé contractuel français sont tués, tandis que 11 travailleurs civils de la MINUSMA, quatre casques bleus chinois et deux gardes de sécurité maliens sont blessés[105],[106],[107],[108].
Le , à Kidal, deux casques bleus néerlandais sont tués et un blessé par l'explosion accidentelle d'un mortier au cours d'un exercice[109].
Le , un véhicule tchadien saute sur une mine entre Aguel'hoc et Anéfis, un casque bleu est tué et quatre autres blessés[110].
Le , deux casques bleus tchadiens sont tués et plusieurs autres blessés dont 4 grièvement par des tirs de mortier contre leur camp à Aguel'hoc[111],[112].
Le , un casque bleu togolais et tué et sept autres soldats sont blessés dans une embuscade à Bambara Maoudé[113].
Le , un casque bleu tchadien est tué et deux blessés à Aguel'hoc par des tirs de mortier[114],[115].
Le , un officier de police burkinabé se suicide dans son bureau, à Gao[116].
Le , six obus sont tirés contre un camp militaire à Tombouctou, un casque bleu libérien est tué et neuf autres — principalement libériens et suédois — sont blessés, dont quatre grièvement[117],[118],[119].
Le , deux casques bleus tchadiens sont tués dans une embuscade lors d'une patrouille près d'Aguel'hoc[120],[121].
Le , la caserne de Kidal est visée par des tirs de roquettes, les casques bleus font une sortie mais tombent dans une embuscade à trois kilomètres du camp. Quatre soldats guinéens sont tués et huit blessés. L'attaque est revendiquée par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans[122],[123],[124],[125].
Le , un hélicoptère Tigre s'écrase accidentellement près de Tabankort, au nord de Gao, entraînant la mort des deux casques bleus allemands présents à l'intérieur[126].
Le , un camp est attaqué à Douentza, un soldat malien et un casque bleu togolais sont tués, ainsi que deux assaillants[127],[128].
Le , trois casques bleus bangladais sont tués et cinq blessés par l'explosion d'un engin explosif sur la toute entre Gao et Anéfis[129],[130].
Le , trois casques bleus tchadiens sont tués par des mines près d'Aguel'hoc[131]. Un quatrième succombe à ses blessures le [132].
Le , deux embuscades sont menées contre la MINUSMA: trois casques bleus nigériens et un soldats maliens sont tués, tandis que 16 casques bleus et un soldat malien sont blessés dans une embuscade à Idelimane, entre Ansongo et Ménaka; un casque bleu burkinabé est tué et un autre blessé près de Douentza[133],[134].
Le , quatre attaques sont menées contre la MINUSMA en pleine ville de Kidal; un casque bleu guinéen est touché et succombe à ses blessures le [135],[136].
Le , quatre casques bleus bangladais sont tués par l'explosion d'une mine entre Boni et Douentza[137],[138].
Le , deux casques bleus tchadiens sont tués et dix blessés par des tirs de mortiers contre le camp de la MINUSMA à Kidal[139],[140],[141].
Le , deux hommes armés ouvrent le feu sur un véhicule de la MINUSMA à Gao et tuent un casque bleu nigérien[142],[143].
Le , deux casques bleus burkinabés sont tués et cinq blessés dans une attaque à Ber[146].
Le , dix casques bleus tchadiens sont tués dans une attaque à Aguel'hoc[147].
Le , deux casques bleus sri-lankais sont tués par l'explosion d'une mine près de Douentza[148].
Le , trois casques bleus guinéens en permission sont tués et un autre blessé par des bandits lors d'une tentative de braquage sur la route de Bamako à la Guinée[149].
Le , un casque bleu égyptien est tué et quatre autres blessés par un engin explosif improvisé entre Douentza et Boni. L'attaque est suivi d'un accrochage au cours duquel un assaillant est tué et huit faits prisonniers selon la MINUSMA[150],[151].
Le , un casque bleu nigérian est tué et un autre blessé à Tombouctou et trois casques bleus tchadiens sont blessés par un engin explosif près de Tessalit[152].
Le , près d'Aguel'hoc, un casque bleu est tué et quatre autres sont blessés par une mine[153]. Le même jour, à Bandiagara, un casque bleu togolais est blessé dans une attaque commise par des hommes armés et succombe le [153],[154].
Le , trois casques bleus tchadiens sont tués par l'explosion d'une mine à Aguel'hoc[155] et quatre autres sont blessés.
Le , deux casques bleus sont tués dans l'attaque d'un convoi logistique entre Gao et Tessalit[156].
Le , quatre casques bleus ivoiriens sont tués et cinq blessés par l'explosion d'une mine entre Tombouctou et Douentza[157].
Le , une vingtaine de casques bleus sont blessés par une attaque au mortier et à l'arme automatique contre la base temporaire de Kéréna, près de Douentza[158].
Le , 7 casques bleus togolais sont tués et trois autres blessés grièvement par un engin explosif près de Bandiagara[159].
Le , deux casques bleus égyptiens sont tués et quatre blessés par un engin explosif au nord de Mopti[160].
Le , quatre casques bleus tchadiens sont tués ou mortellement blessés par un engin explosif près de Tessalit[161].
Le 21 février 2023, trois casques bleus sénégalais sont tués par un engin explosif improvisé entre Ogossagou et Sévaré[162].
Le 9 juin 2023, une attaque du GSIM à l'ouest de Ber tue deux casques burkinabés et en blesse sept autres[163].